Les manifestations se sont tenues à Rio de Janeiro et dans d'autres villes, à l'appel de groupes de droite, qui avaient poussé en 2016 à la destitution de la présidente de gauche Dilma Rousseff (Parti des travailleurs, PT)
Ils défendent aujourd'hui une "troisième voie" pour les élections présidentielles de 2022 sous le slogan "Ni Bolsonaro ni Lula".
En dessous des attentes
Les organisateurs s'attendaient à de grandes manifestations, mais sans le soutien de partis comme le PT de l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, le rassemblement est resté limité.
À Rio de Janeiro, quelques centaines de personnes se sont rassemblées sur la plage de Copacabana, beaucoup portant des t-shirts blancs en signe de neutralité politique, mêlant drapeaux brésiliens (symbole de la droite), couleurs LGBT et t-shirts "Lula 2022".
À Sao Paulo, à l'est du pays, plusieurs centaines de manifestants vêtus de blanc se sont rassemblés sur l'avenue Paulista, où Jair Bolsonaro avait réuni quelque 125'000 partisans mardi.
Les plus grandes manifestations anti-Bolsonaro de ces derniers mois, avec des dizaines de milliers de participants, ont été appelées par les principaux groupes de gauche, notamment le PT et la Centrale unique des travailleurs (CUT).
"Nous ne sommes pas en faveur de Lula ou de Bolsonaro"
À presqu'un an de l'élection présidentielle, Bolsonaro et Lula (qui fut président entre 2003 et 2010) sont en tête des intentions de vote dans les sondages, qui montrent un avantage pour l'ancien dirigeant syndical dans un éventuel second tour.
"Ici, nous ne sommes pas en faveur de Lula ou de Bolsonaro. Je suis consterné par le nombre de personnes qui sont venues soutenir un président qui n'a rien fait pour le pays, qui n'a apporté que des conflits", a ainsi déclaré un manifestant à l'afp.
afp/ami