Google "n'a pas pris la décision à la légère", selon cette source, qui a précisé que l'application reste utilisable par ceux qui l'ont déjà téléchargée en Russie.
Plus tôt dans la journée, une autre source avait indiqué à l'AFP que les employés d'Apple avaient fait face "à des tactiques de harcèlement et des menaces d'arrestation".
Elles ont "cédé au chantage du Kremlin"
L'opposition russe avait accusé vendredi matin Apple et Google de censure pour avoir cédé à la pression du gouvernement en retirant l'application créé par le mouvement de l'opposant emprisonné Alexeï Navalny, conçue pour contrer le parti du président Vladimir Poutine lors des élections législatives de ce week-end.
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Leonid Volkov, responsable exilé de l'opposition, les a accusées d'avoir "cédé au chantage du Kremlin" en supprimant le logiciel de leurs boutiques. "Cette application est illégale dans notre pays", a répliqué le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.
Stratégie du "vote intelligent"
Comme presque aucun candidat anti-Poutine n'a été autorisé à se présenter aux législatives, les partisans d'Alexeï Navalny ont élaboré une stratégie dite du "vote intelligent" destinée à soutenir le candidat - souvent communiste - le mieux placé pour mettre en difficulté celui du parti au pouvoir, Russie Unie.
L'application permettait de savoir pour quel concurrent voter dans chaque circonscription des législatives ce week-end, mais aussi lors de dizaines d'élections locales et régionales. Par le passé, cette approche a rencontré un certain succès, notamment à Moscou en 2019.
ats/vic