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Le fils de l'ex-dictateur Marcos candidat à la présidence aux Philippines

Ferdinand "Bongbong" Marcos Junior, fils et homonyme de l'ex-dictateur Ferdinand Marcos, a annoncé se présenter à l'élection présidentielle des Philippines de 2022 (image de 2017). [Keystone/epa - Mark R. Cristino]
Le fils de l'ex-dictateur Marcos candidat à la présidence philippine / Le Journal horaire / 43 sec. / le 5 octobre 2021
Le fils et homonyme de l'ex-dictateur Ferdinand Marcos a annoncé mardi qu'il se présentait à l'élection présidentielle des Philippines de 2022, alors que son clan cherche un renouveau politique.

Ferdinand "Bongbong" Marcos Junior, qui avait soutenu la "guerre contre la drogue" controversée du président Rodrigo Duterte et plaidé en faveur de la peine de mort pour les trafiquants, a dévoilé sa candidature dans une vidéo en direct sur Facebook.

La famille Marcos en novembre 1965: les parents Ferdinand et Imelda avec, de gauche à droite, les enfants Ferdinand Junior, Irene et Imelda. [Keystone/AP photo]
La famille Marcos en novembre 1965: les parents Ferdinand et Imelda avec, de gauche à droite, les enfants Ferdinand Junior, Irene et Imelda. [Keystone/AP photo]

"J'annonce aujourd'hui mon intention de me présenter à la présidence des Philippines lors des prochaines élections de mai 2022", a déclaré Ferdinand Marcos Junior, âgé de 64 ans, rejoignant ainsi un nombre croissant de prétendants à la succession du président sortant Rodrigo Duterte.

"Je vais ramener dans notre pays (...) un leadership qui unifie".

Un récent sondage de PulseAsia Research plaçait Ferdinand Marcos Junior en seconde position des préférences des électeurs derrière Sara Duterte-Carpio, la fille du président sortant.

Le boxeur superstar Manny Pacquiao et le célèbre maire de Manille Francisco Domagoso sont aussi en lice.

L'ombre de la famille Marcos

Avant cette candidature à la fonction suprême du pays, le fils de l'ancien dictateur avait déjà brigué la vice-présidence en 2016, la perdant de justesse face à Leni Robredo.

Cette défaite avait été un choc pour la famille Marcos, qui avait été contrainte à l'exil après la chute humiliante de leur patriarche en 1986.

Le dictateur et son épouse, Imelda Marcos, ont été accusés de graves violations des droits humains et de détournements de milliards de dollars de fonds étatiques.

ats/sjaq

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