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Anne Hidalgo investie par le Parti socialiste pour la présidentielle

Anne Hidalgo. [EPA - CHRISTOPHE PETIT TESSON]
Coup d'envoi en France de la campagne présidentielle socialiste / Forum / 2 min. / le 16 octobre 2021
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a été investie jeudi par les militants du Parti socialiste français candidate à l'élection présidentielle de 2022, pour laquelle elle n'est créditée que de 4% à 7% des intentions de vote.

Selon des résultats portant sur plus de 90% des bulletins dépouillés, Anne Hidalgo, qui était largement favorite, a obtenu plus de 72% des voix lors de cette élection interne face à son seul challenger, le maire du Mans (ouest) Stéphane Le Foll, a annoncé le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure.

"Tous et toutes mobilisés pour préparer l'alternance, c'est parti, allons-y", a déclaré Anne Hidalgo devant plusieurs dizaines de militants et de soutiens rassemblés dans une brasserie de la capitale.

"Une gauche de gouvernement"

"Je mesure la responsabilité qui m'incombe", a dit l'édile parisienne. "Je porte les couleurs d'une gauche de gouvernement", "qui assume l'exercice du pouvoir et les responsabilités", a-t-elle ajouté.

Anne Hidalgo, 62 ans, est maire de Paris depuis 2014. Native d'Andalousie, dans le sud de l'Espagne, elle a immigré en France avec ses parents à l'âge de deux ans et obtenu la nationalité française à 14 ans.

Sa candidature a depuis des mois le soutien des instances du PS, dont Olivier Faure. Mais elle n'est créditée pour l'instant par les sondages que de 4 à 7% des voix.

Trentaine de candidats

A six mois de l'élection présidentielle en France, une trentaine de candidats se sont déjà déclarés. Seule une partie d'entre eux obtiendra les 500 parrainages d'élus nécessaires pour concourir à l'élection.

Le président Emmanuel Macron, sauf coup de théâtre, devrait briguer un second mandat. A ce stade, les sondages donnent tous sa présence au second tour.

Mais le "remake" de son duel de 2017 avec la cheffe d'extrême droite Marine Le Pen, annoncé depuis des mois et sur lequel misait Emmanuel Macron pour assurer sa réélection, n'est désormais plus une certitude.

Cette configuration a été bousculée par l'irruption dans le jeu d'un éditorialiste d'extrême droite, Eric Zemmour, qui, bien que pas encore officiellement candidat, passe devant Marine Le Pen dans les derniers sondages.

afp/jpr

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