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La Corée du Nord affirme avoir lancé un missile d'un sous-marin

Cette combinaison de photos montrant un missile balistique lancé d'un sous-marin provient du gouvernement nord-coréen. [Korean Central News Agency]
La Corée du Nord affirme avoir lancé un missile d'un sous-marin / Le Journal horaire / 22 sec. / le 20 octobre 2021
La Corée du Nord a affirmé mercredi avoir lancé la veille un missile balistique d'un sous-marin, ce qui, si l'information était confirmée, lui permettait d'avoir une capacité de seconde frappe.

Ce test pourrait constituer une avancée technique considérable au moment où Corée du Nord et Corée du Sud, toujours techniquement en guerre, semblent lancées dans une course à l'armement et que le dialogue Washington-Pyongyang est à l'arrêt.

L'agence officielle nord-coréenne KCNA a annoncé mercredi que Pyongyang avait testé la veille avec succès un "nouveau type" de missile balistique lancé par un sous-marin. L'arme est dotée de "nombreuses techniques avancées de contrôle et de guidage", selon KCNA.

L'agence précise qu'elle a été tirée depuis le même sous-marin, le "8.24 Yongung", que celui utilisé par le pays lors de son premier essai de missile balistique stratégique mer-sol il y a cinq ans. Pyongyang a déjà procédé à deux lancements sous-marins en 2016 et 2019, mais le Pentagone et des analystes estiment qu'ils ont été effectués depuis une plate-forme immergée.

"Une menace"

L'armée sud-coréenne avait indiqué mardi que l'engin lancé était un SLBM tiré de Sinpo, dans l'est de la Corée du Nord, en direction de la mer du Japon. Le missile a parcouru environ 590 kilomètres à une altitude maximale de quelque 60 kilomètres.

Si le nouveau missile a bien été tiré d'un sous-marin en activité, cela marquerait une nouvelle étape pour l'arsenal nord-coréen avec la possibilité d'un déploiement bien au-delà de la péninsule coréenne et une capacité de seconde frappe en cas d'attaque sur ses bases militaires.

Réunion en urgence

Le Conseil de sécurité de l'ONU prévoit de se réunir en urgence à huis clos mercredi après-midi à la demande du Royaume-Uni et des Etats-Unis, ont indiqué des diplomates.

La Maison Blanche a souligné que le nouveau lancement était une menace qui ne faisait que souligner le besoin "urgent" de dialogue avec Pyongyang, mais aussi son engagement "inébranlable" à aider à défendre la Corée du Sud et le Japon.

agences/br

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