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Les entreprises transnationales doivent mieux respecter les droits humains

La salle du Conseil des droits de l'homme des Nations unies au Palais des Nations à Genève, en février 2020 [Reuters - Denis Balibouse]
Entreprises transnationales et droits humains, où en est la Suisse ? / La Matinale / 1 min. / le 25 octobre 2021
Un nouveau cycle de discussions sur l’élaboration d’un traité contraignant pour les multinationales s'ouvre lundi à Genève. Le groupe de travail du Conseil des droits de l’homme va plancher sur le sujet pendant une semaine.

Bien que le Conseil des droits de l'homme se tienne en Suisse, la Confédération n'est que membre observateur au grand regret de certaines ONG. Helvetas, Action de Carême ou Public Eye, par exemple, aimeraient pourtant voir la Confédération s’engager plus activement.

La plateforme des ONG se base notamment sur le résultat de l’initiative consacrée aux "entreprises responsables" pour demander à la Suisse d’être plus active dans ce dossier. Refusé par les cantons, le texte avait été accepté à 50,7% par le peuple.

>> Lire : L'initiative "Entreprises responsables" refusée par la majorité des cantons

"Cesser de privilégier les intérêts économiques"

Pour François Mercier, d'Action de Carême, "il serait temps pour la Suisse de revoir sa politique et de cesser de privilégier les intérêts économiques de ses entreprises au détriment des droits humains, de l’environnement ou des droits sociaux".

Au niveau du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), le sujet est traité et débattu dans les différentes commissions de politique extérieure des Chambres fédérales. "La Confédération a mis en place un plan d’action de 35 mesures", précise la conseillère nationale Christine Bulliard Marbach. Pour la parlementaire fribourgeoise du parti Le Centre, "la politique suisse en la matière est la bonne".

nv/iar

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