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Accord annoncé par Merck pour un accès mondial à sa pilule anti-Covid - Le suivi du Covid-19 dans le monde

La pilule contre le Covid-19, appelée Molnupiravir. [Keystone]
La pilule contre le Covid-19, appelée Molnupiravir. - [Keystone]
Le laboratoire américain Merck a annoncé mercredi un accord qui pourrait permettre de diffuser largement dans les pays pauvres des versions génériques de son médicament anti-Covid-19 destiné aux personnes infectées par la maladie.

MERCK - Accord pour un accès mondial à la pilule anti-Covid

Le laboratoire américain Merck a annoncé mercredi un accord qui pourrait permettre de diffuser largement dans les pays pauvres des versions génériques de son médicament anti-Covid-19 destiné aux personnes infectées par la maladie.

Le MPP (Medicines Patent Pool) a dit avoir signé un accord de licence volontaire avec Merck pour faciliter l'accès mondial à un prix abordable au molnupiravir, le médicament antiviral oral expérimental contre le Covid-19, développé par Merck.

Sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires, l'accord contribuera à donner un large accès à ce médicament dans 105 pays à revenu faible ou intermédiaire. Les autorités de réglementation des médicaments des Etats-Unis et de l'Union européenne ont déjà lancé une évaluation de ce médicament.

Les antiviraux comme le molnupiravir agissent en diminuant la capacité d'un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Administré aux patients dans les jours qui suivent un test positif, le traitement réduit de moitié le risque d'hospitalisation, selon un essai clinique mené par Merck.

ETATS-UNIS - Avis favorable au vaccin chez les 5-11 ans

Un comité d'experts américains s'est prononcé en faveur de l'immunisation des 5-11 ans avec le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer-BioNTech, présageant d'une autorisation très prochaine du remède pour quelque 28 millions d'enfants aux Etats-Unis.

L'avis de ce comité n'est que consultatif, mais il est rare qu'il ne soit pas suivi par l'Agence américaine des médicaments (FDA). Si celle-ci autorise effectivement le vaccin pour cette tranche d'âge, les injections pourraient commencer dès début novembre.

BRESIL - Un comité sénatorial valide le rapport accablant Jair Bolsonaro

Un comité d'enquête du Sénat brésilien a approuvé mardi un rapport recommandant que le président Jair Bolsonaro soit inculpé pour neuf crimes liés à sa gestion de la pandémie de coronavirus, incluant des crimes contre l'humanité. Ce rapport, qui fait plus de 1300 pages et a demandé six mois de travail au comité contrôlé par l'opposition, allègue également que 77 autres personnes et deux entreprises ont commis des crimes.

Remis la semaine dernière, le document demandait initialement l'inculpation de Jair Bolsonaro pour génocide et homicide volontaire, mais les sénateurs ont décidé d'abandonner ces charges pour des raisons techniques. Ils ont aussi ajouté 10 personnes à la liste des individus devant être mis en examen.

Il est cependant peu probable que Jair Bolsonaro fasse l'objet d'accusations formelles, qui devraient être portées par le procureur général du Brésil, nommé par le président.

>> Voir le sujet du 12h45 :

Au Brésil, la commission d'enquête parlementaire demande l'inculpation de Jair Bolsonaro pour "Crime contre l'humanité "
Au Brésil, la commission d'enquête parlementaire demande l'inculpation de Jair Bolsonaro pour "Crime contre l'humanité " / 12h45 / 2 min. / le 27 octobre 2021

Le président brésilien Jair Bolsonaro a quant à lui qualifié mercredi de "mascarade" la Commission d'enquête du Sénat (CPI) sur la pandémie qui a demandé son inculpation. Pour le président d'extrême droite, les accusations de la CPI pourraient dissuader des étrangers d'"investir" ou "faire du tourisme" au Brésil.

>> Lire aussi : Approbation du rapport qui recommande l'inculpation du président brésilien Jair Bolsonaro

AUSTRALIE - Les résidents vont pouvoir à nouveau voyager

Tous les citoyens australiens et les résidents permanents pourront quitter le territoire sans dérogation spéciale à partir du 1er novembre, ont annoncé mercredi les autorités, alors que l'Australie lève ses restrictions liées à l'épidémie de coronavirus.

Les Australiens n'ont pas pu se rendre à l'étranger pendant plus de 18 mois sans une dérogation émise par le gouvernement, tandis que des milliers de résidents entièrement vaccinés vivant à l'étranger n'ont pas pu rentrer en Australie en raison d'une limitation des arrivées pour ralentir la propagation du Covid-19.

On s'attend maintenant à ce que beaucoup d'entre eux reviennent après que Sydney et Melbourne ont mis fin aux quarantaines pour les voyageurs vaccinés à partir du 1er novembre. D'autres villes, pour la plupart exemptes du virus, devraient assouplir leurs règles frontalières lorsqu'elles auront atteint des taux de vaccination plus élevés.

Pas de dispense pour l'Open d'Australie

L'Etat de Victoria, dont la capitale Melbourne accueillera l'Open d'Australie en janvier, a exclu mercredi d'accorder une dispense spéciale aux joueurs non vaccinés pour qu'ils puissent participer au tournoi, ce qui pourrait exclure de la compétition le tenant du titre et N°1 mondial Novak Djokovic.

Djokovic, vainqueur des trois dernières éditions de l'Open d'Australie et sacré au total à neuf reprises à Melbourne, a par le passé publiquement pris position contre les vaccins et toujours refusé de dire s'il avait lui-même été vacciné contre le coronavirus.

CHINE - Le Covid, "défi numéro un" pour les JO de Pékin

Pékin va devenir la première ville du monde à accueillir à la fois des Jeux d'été (en 2008) et d'hiver, du 4 au 20 février prochains. Mais à 100 jours de l'événement, des millions de Chinois se retrouvent confinés un peu partout dans le pays.

Les compétitions risquent donc d'être dominées par la lutte contre le Covid-19, six mois après les Jeux d'été de Tokyo repoussés d'un an. "La pandémie est le défi numéro un pour le déroulement des Jeux d'hiver", a résumé devant la presse le vice-président du comité d'organisation Zhang Jiandong.

Les 2900 athlètes attendus devront soit avoir été entièrement vaccinés, soit se soumettre à une quarantaine stricte de 21 jours à leur arrivée dans le pays. Et le casse-tête logistique se confirme pour les délégations étrangères.

>> Les précisions du correspondant de la RTS dans La Matinale :

La reprise de la pandémie en Chine complique les préparatifs des JO d'hiver. [EPA/Keystone - Roman Pilipey]EPA/Keystone - Roman Pilipey
A 100 jours de l'ouverture des J.O d'hiver de Pékin, le Covid-19 complique à nouveaux les préparatifs / La Matinale / 2 min. / le 27 octobre 2021

ROYAUME-UNI - Le coût hallucinant d'un dépistage peu efficace

Le programme contesté de dépistage et traçage du virus au Royaume-Uni a coûté 37 milliards de livres (47 milliards de francs), l'une des sommes plus importantes jamais dépensées pour une action de santé publique dans le pays, pour des résultats jugés mitigés, selon un rapport de la Commission parlementaire des comptes publics publié mercredi.

La Commission estime que le programme de "Test and Trace" "n'a pas atteint son principal objectif, à savoir éviter un autre confinement", puisqu'il a été lancé en mai 2020 et que deux confinements ont été mis en place depuis fin octobre 2020.

ALLEMAGNE - La reprise nettement moins forte que prévu

L'économie allemande devrait connaître une hausse de 2,6% de son PIB en 2021, une reprise post-pandémie nettement moins forte qu'attendue en raison des perturbations des chaînes d'approvisionnement mondiales, a indiqué mercredi le ministre de l'Economie Peter Altmaier.

Le gouvernement, qui comptait encore au printemps sur une hausse du PIB de 3,5%, a abaissé sa prévision car "de nombreux biens et marchandises ne peuvent être livrés, parce qu'il y a des pénuries de matières premières", a indiqué le ministre de l'Economie sur la chaîne ZDF. Il compte toutefois sur un fort rebond de la croissance en 2022 "à plus de 4%".

UKRAINE - Accélération de la vaccination sur fond de restrictions

L'Ukraine a annoncé mercredi un nombre record de vaccinations contre le Covid-19 en 24 heures, sous la pression des autorités qui ont introduit des restrictions supplémentaires dans les régions frappées par une nouvelle vague de l'épidémie.

Au total, 291'293 personnes se sont fait vacciner mardi, le chiffre le plus élevé depuis le début de la campagne de vaccination en février, et, au cours des sept derniers jours, plus de 1,6 million d'Ukrainiens ont reçu une dose, contre 906'000 les sept jours précédents, selon les chiffres officiels.

Les pouvoirs publics ont augmenté la pression en Ukraine, qui a enregistré mardi 734 morts quotidiennes, un record depuis son apparition dans ce pays.

Le gouvernement a imposé la semaine dernière de restrictions sanitaires dans les huit régions les plus affectées. Elles comprennent notamment l'instauration d'un pass sanitaire pour accéder à de nombreux lieux publics. Sept autres régions seront ajoutées samedi à cette "zone rouge", a annoncé le gouvernement.

ISRAEL - Rouverture des frontières aux touristes le 1er novembre

Le gouvernement israélien a confirmé mercredi la réouverture de ses frontières aux touristes étrangers vaccinés contre le Covid-19 à partir du 1er novembre dans la foulée d'une campagne de vaccination en faveur des doses de rappel.

Le Premier ministre Naftali Bennett avait indiqué la semaine dernière l'intention de son gouvernement de rouvrir le pays aux touristes étrangers le 1er novembre, mais cette mesure n'avait pas encore été validée par les autorités.

Les voyageurs en provenance de "tous les pays" pourront se rendre en Israël sans avoir à demander au préalable un permis d'entrée mais à la condition de présenter un certificat de vaccination datant de moins de six mois, ont indiqué les autorités.

Les voyageurs devront aussi présenter un test PCR datant d'un maximum de 72 heures avant leur départ et passer un second test à leur arrivée. Dès la confirmation que ce second test est négatif, ce qui est fait général en moins de 24 heures, leur quarantaine sera levée, ont précisé les autorités.

RTS Info avec les agences

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Les chiffres de la pandémie dans le monde

La pandémie de Covid-19 a fait plus de 4'960'900 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP mercredi à la mi-journée. Plus de 244'464'000 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie.

Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont les Etats-Unis avec 1415 nouveaux morts, la Russie (1123) et l'Ukraine (692).

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 738'883 décès pour 45'616'157 cas recensés, selon le comptage de l'université Johns Hopkins.

Viennent ensuite le Brésil avec 606'246 morts et 21'748'984 cas, l'Inde avec 455'653 morts (34'215'653 cas), le Mexique avec 286'888 morts (3'788'986 cas), et la Russie avec 233'898 morts (8'352'601 cas).

>> Le suivi de l'évolution de l'épidémie: Le coronavirus en chiffres et en cartes

Pour l'OMS, la pandémie est "loin d'être terminée"

La pandémie de Covid-19 est "loin d'être terminée", a affirmé mardi le comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en appelant les pays à reconnaître tous les vaccins homologués par l'agence.

Ce comité d'urgence sur le Covid-19, présidé par le Français Didier Houssin, se réunit tous les trois mois pour faire le point sur la situation.

Dans une déclaration, le comité indique avoir décidé la semaine dernière "à l'unanimité que la pandémie constitue toujours un événement extraordinaire qui continue de nuire à la santé des populations du monde entier, présente un risque de propagation internationale et de perturbation du trafic international, et nécessite une réponse internationale coordonnée".

Surveillance d'un sous-variant du variant Delta

L'OMS a par ailleurs annoncé mercredi surveiller la contagiosité de la lignée AY.4.2 du variant Delta du Covid-19, de plus en plus présent dans les contaminations. "Une augmentation de la transmission de la séquence AY.4.2 est observée depuis juillet", indique l'organisation dans son point hebdomadaire sur la pandémie.

La lignée comporte trois mutations supplémentaires, dont deux sur la protéine spike. Des séquences AY.4.2 ont été téléchargées dans la base de données mondiale GISAID depuis 43 pays. Au total, 93% provenaient du Royaume-Uni, où une augmentation graduelle dans la proportion de nouveaux cas est constatée.

"Des études épidémiologiques et en laboratoire sont en cours" pour établir si AY.4.2 est plus contagieuse ou affaiblit les anticorps, selon l'OMS.