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L'ex-président géorgien Mikheil Saakachvili a arrêté sa grève de la faim

L'ancien président, désormais chef de l'opposition géorgienne, Mikheil Saakachvili, a mis fin samedi à ses 50 jours de grève de la faim en détention, après avoir été transféré dans un hôpital militaire. Il dénonce un "emprisonnement illégal". [AFP - STRINGER]
L'ancien président, désormais chef de l'opposition géorgienne, Mikheil Saakachvili, a mis fin samedi à ses 50 jours de grève de la faim en détention, après avoir été transféré dans un hôpital militaire. Il dénonce un "emprisonnement illégal". - [AFP - STRINGER]
L'ancien président, désormais chef de l'opposition géorgienne, Mikheil Saakachvili a mis fin samedi à ses 50 jours de grève de la faim en détention, après avoir été transféré dans un hôpital militaire. Il dénonce un "emprisonnement illégal".

"Il est toujours dans un état critique et a été placé dans un service de soins intensifs", a déclaré son médecin personnel, précisant que l'opposant recommencerait à "s'alimenter plus tard dans la journée de samedi".

L'ex-président géorgien (2004-2013) avait cessé de s'alimenter le 1er octobre pour protester contre son incarcération à son retour à Tbilissi après des années d'exil en Ukraine. Jeudi, il s'était évanoui lors d'une rencontre avec ses avocats.

Les autorités géorgiennes avaient dans un premier temps rejeté les recommandations des médecins de l'hospitaliser dans un établissement civil, avant de changer de ton vendredi et de le transférer dans la nuit dans un hôpital militaire à Gori.

Partisans dans la rue

Des milliers des partisans de Mikheil Saakachvili, 53 ans, étaient descendus dans la rue vendredi soir à Tbilissi, la capitale, pour réclamer des garanties d'une assistance médicale adéquate pour l'ancien dirigeant de ce pays du Caucase, considéré actuellement comme le dirigeant de l'opposition.

>> Relire : Des milliers de manifestants en Géorgie en soutien à l'ex-président Saakachvili

Le médecin de Mikheil Saakachvili, qui l'a examiné après son malaise jeudi, avait déclaré que sa "vie était menacée" et qu'il devait "être transféré vers une clinique civile sans délai", citant des problèmes cardiaques et neurologiques chez son patient.

"Je n'accepterai jamais mon emprisonnement illégal", a déclaré vendredi soir Mikheil Saakachvili sur Facebook, ajoutant qu'il était prêt à "comparaître devant un procès équitable et à accepter tout verdict qu'il rendra".

Condamné en 2018

En 2018, Mikheil Saakachvili avait été condamné par contumace à six ans de prison pour "abus de pouvoir", des accusations qu'il avait dit inventées de toutes pièces et politiquement motivées.

L'arrestation de Mikheil Saakachvili a exacerbé une crise politique consécutive aux élections législatives en 2020, remportées de justesse par le parti au pouvoir Rêve géorgien et que l'opposition a jugées frauduleuses.

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ats/vjao

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