Ces exilés de l'ancienne colonie britannique n'oublient pas ce qu'ils ont laissé derrière eux, ni ce pour quoi ils se sont battus: la liberté et la démocratie. Et il veulent aussi que les Britanniques s'en souviennent. Pour certains, le combat continue à Londres.
C'est le cas de Terry, qui habite au Royaume-Uni depuis plusieurs années. Il est co-fondateur de "Justitia for Hong Kong", un réseau d'entraide pour les expatriés et les expatriées. Pour lui, "c'est un devoir de soutenir ce qu'il se passe à Hong Kong et d'aider à protéger le Royaume-Uni de l'infiltration du Parti communiste chinois".
Sentiment d'insécurité
Mais même à des milliers de kilomètres de la Chine, certains militants ne se sentent pas en sécurité. "Londres est une ville accueillante. Mais je crains que des gens me reconnaissent et que cela cause du tort à ma famille restée à Hong Kong", témoigne une réfugiée arrivée récemment au Royaume-Uni.
Un autre raconte avoir été agressé par un groupe de Chinois dans un pub. "J'ai crié: 'liberté pour Hong Kong, vive la révolution!' en chinois. Et ce groupe était très en colère, ils m'ont pourchassé. Trois d'entre eux m'ont rattrapé, ils m'ont poussé à terre et m'ont donné des coups de pieds dans la tête", explique-t-il.
Mais cette agression ne décourage pas son activisme. Le réseau auquel il appartient appelle notamment à un boycott d'entreprises britanniques considérées comme proches du gouvernement chinois.
Sujet TV: Laurent Burkhalter
Adaptation web: jop