Comme la Suisse, la Finlande choisit le F-35 américain au lieu des avions de combat européens
Ce choix attendu, qui se fait notamment au détriment du Gripen du suédois Saab et du Rafale du français Dassault, est le plus important contrat d'armement de l'histoire de la Finlande.
"Le F-35 a répondu aux exigences en matière de préparation, de coopération industrielle et de coût", a déclaré le ministre de la Défense Antti Kaikkonen, lors d'une conférence de presse.
"Le meilleur"
"En comparant les capacités militaires, le système global du F-35 était le meilleur pour répondre à nos besoins. Ses capacités de combat, de renseignement et de résilience étaient les meilleures" parmi ses concurrents, a-t-il poursuivi.
Outre le F-35 qui faisait figure de grand favori, quatre autres appareils étaient en lice: le F/A-18 de l'américain Boeing, le Rafale de Dassault, le Gripen du suédois Saab et l'Eurofighter du consortium européen du même nom.
Les nouveaux appareils, qui doivent voler jusqu'à l'horizon 2060, vont remplacer une soixantaine d'anciennes versions du F/A-18 livrés à la fin des années 90. Le parlement finlandais avait alloué l'année dernière une enveloppe maximum de 10 milliards d'euros pour cette commande.
La Suisse comme une dizaine d'autres pays
Avant la Finlande, plus d'une dizaine de pays avaient déjà commandé le F-35 - principalement des membres de l'Otan et les proches alliés de Washington en Asie - tels que la Corée du Sud, le Japon ou encore la Norvège, le Royaume-Uni ou l'Italie.
La Pologne, la Belgique et la Suisse ont également annoncé qu'elles se dotaient de F-35, tandis que l'Espagne a envoyé une demande d'information aux Etats-Unis pour équiper son porte-aéronefs de la version à décollage vertical.
ats/cab