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Un nouveau gouvernement a été nommé au Burkina Faso

Nommé premier ministre du Burkina Faso vendredi, Lassina Zerbo, 58 ans, était ancien secrétaire exécutif de l'organisme onusien de surveillance de l'interdiction des essais nucléaires jusqu'en août dernier. [Martial Trezzini]
Un nouveau gouvernement a été nommé au Burkina Faso / Le Journal horaire / 25 sec. / le 14 décembre 2021
Le Burkina Faso a un nouveau gouvernement depuis lundi soir, dans lequel plusieurs ministres ont gardé leur poste, sous la houlette de Lassina Zerbo, nommé premier ministre vendredi.

Lassina Zerbo a appelé à la "cohésion" pour lutter contre la violence islamiste qui frappe le pays. Le président Roch Marc Christian Kaboré a nommé un gouvernement de 26 ministres, contre 34 dans le précédent, qui avait été limogé mercredi, accusé d'être incapable d'enrayer les attaques terroristes.

Plusieurs titulaires sont toutefois reconduits, y compris dans des ministères clés comme Barthélémy Simporé à la défense, Maxime Koné à la sécurité, ou encore Lassané Kaboré à l'économie, a annoncé le secrétaire général du gouvernement. L'ex-chef de file de l'opposition Zephirin Diabré est également maintenu au ministère de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. Seuls dix nouveaux ministres font leur entrée dans l'exécutif, pour 19 départs, certains portefeuilles ayant été fusionnés.

Spirale de violences

Entré officiellement en fonction lundi soir, Lassina Zerbo a appelé à la "cohésion et à la tolérance" pour lutter contre la violence des djihadistes qui frappent le pays. "C'est à l'unisson que l'on pourra être mieux engagé pour vaincre le terroriste", a-t-il déclaré, lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Christophe Joseph Dabiré.

"Je ne ménagerai aucun effort pour continuer l'oeuvre entamée et être à l'écoute du peuple. On essayera de contacter toutes les composantes avec l'appui du chef de l'Etat pour que l'on puisse nous comprendre et gagner la confiance du peuple", a-t-il ajouté dans une brève allocution.

Comme ses voisins maliens et nigériens, le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés de djihadistes, affiliés à Al-Qaïda et à l'EI, qui ont fait au moins 2000 morts et 1,4 million de déplacés.

ats/br

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