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Moins de symptômes graves chez les personnes hospitalisées au Royaume-Uni - Le suivi de la pandémie dans le monde

Les personnes hospitalisées en raison du Covid-19 au Royaume-Uni présentent généralement moins de symptômes graves qu'auparavant. [afp - Hollie Adams]
Les personnes hospitalisées en raison du Covid-19 au Royaume-Uni présentent généralement moins de symptômes graves qu'auparavant. - [afp - Hollie Adams]
Les personnes hospitalisées en raison du Covid-19 au Royaume-Uni présentent généralement moins de symptômes graves qu'auparavant, a déclaré mardi la ministre des Vaccins et de la santé publique, ajoutant qu'il n'était pas nécessaire d'imposer de nouvelles restrictions à ce stade.

ROYAUME-UNI - Moins de symptômes graves chez les personnes hospitalisées

Les personnes hospitalisées en raison du Covid-19 présentent généralement moins de symptômes graves qu'auparavant au Royaume-Uni, a déclaré mardi la ministre des Vaccins et de la santé publique Maggie Throup, ajoutant qu'il n'était pas nécessaire d'imposer de nouvelles restrictions à ce stade.

Le nombre d'hospitalisations liées au Covid-19 a progressé au Royaume-Uni, mais dans de moindres proportions que les cas quotidiens, ce qui peut refléter l'impact des vaccins, des doses de rappel, ainsi qu'une gravité probablement moindre du variant Omicron et le décalage des délais d'hospitalisation.

Par ailleurs, le Royaume-Uni a recensé mardi 218'724 cas en 24 heures, un record. Le pays, l'un des plus endeuillés d'Europe avec 148'941 morts, a dénombré mardi 48 décès supplémentaires. Malgré ce nouveau record de contaminations, le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est de nouveau refusé mardi à durcir les mesures sanitaires.

Pour la rentrée, les retraités de l'enseignement à la rescousse

En Angleterre, les enfants ont repris mardi le chemin de l'école. Une rentrée pour laquelle les autorités, redoutant une hausse des contaminations et un manque de professeurs, ont demandé à des enseignants retraités de venir en renfort.

Pour éviter de répandre le coronavirus, les collégiens et lycéens se font dépister dans leurs établissements en Angleterre et doivent porter des masques en classe.

ETATS-UNIS - Plus d'un million de cas après le long week-end du Nouvel an

Les Etats-Unis, confrontés à une inquiétante cinquième vague de Covid-19 alimentée par le variant Omicron, ont enregistré un record mondial de plus d'un million de cas rapportés lundi après le long week-end du Nouvel an, selon les données de l'université Johns Hopkins.

Le nombre de cas rapportés sur 24 heures s'établissait lundi soir à 1'080'211. Il est cependant à prendre avec précaution car le nombre de cas enregistrés le lundi est généralement très élevé, surtout après un week-end de trois jours comme c'était le cas pour le Nouvel an aux Etats-Unis.

La moyenne de cas sur sept jours, jugée plus significative par les experts, s'établissait elle lundi soir à près de 486'000 cas quotidiens.

>> Relire : Une augmentation "presque verticale" du nombre de cas aux Etats-Unis - Le suivi de la pandémie dans le monde

Omicron est désormais le variant dominant aux Etats-Unis et représentait environ 59% des nouveaux cas sur la semaine qui s'est achevée au 25 décembre, selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

Anthony Fauci a dit espérer que la vague actuelle atteindrait son pic "après quelques semaines" avant de s'inverser, comme cela s'est passé en Afrique du Sud.

Les taux de décès et d'hospitalisations aux États-Unis ont toutefois été beaucoup plus faibles ces dernières semaines que lors des précédentes poussées de Covid.

FRANCE - Pass vaccinal repoussé à 16 ans à l'Assemblée

Le climat consensuel pour amender le texte initial du gouvernement a tranché avec l'atmosphère conflictuelle qui avait prévalu lors du début de l'examen du texte la veille, marqué par un vote dans la nuit refusant la poursuite des débats.

La modification a été finalement adoptée ce mardi à la quasi-unanimité -386 voix pour, deux contre- lors de l'examen en première lecture au Palais Bourbon du projet de loi instaurant le pass vaccinal.

Le compromis sur cette question touchant à la vaccination des mineurs, qui avait fortement contribué à crisper le débat, s'est fait autour d'un amendement de la socialiste Cécile Untermaier, sous-amendé en séance par le gouvernement. L'amendement socialiste prévoit "de ne pas appliquer le pass vaccinal pour les mineurs âgés de 12 à 15 ans mais de maintenir le dispositif actuel du pass sanitaire pour ces mineurs".

Ainsi, le pass vaccinal ne serait appliqué qu'à "l'âge à partir duquel un mineur peut se faire vacciner contre le Covid-19 sans l'accord parental", soit 16 ans.

>> Lire aussi : Emmanuel Macron décidé à "emmerder" les non-vaccinés "jusqu'au bout"

Nouveau record de contaminations

Près de 300'000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en France au cours des dernières 24 heures, a annoncé mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un contexte toujours marqué par la flambée du variant Omicron.

Même si le ministre n'a pas donné le chiffre précis, ce sera sans doute un record de contaminations quotidiennes. Le dernier en date remonte à fin décembre, avec un peu plus de 230'000 nouveaux cas en une journée.

Les enfants du personnel soignant pourront rester à l'école

Les enfants des soignants continueront d'être accueillis à l'école en cas de fermeture de leurs classes en raison de contaminations par le Covid-19, a annoncé mardi matin le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

"Nous avons prévu un accueil partout en France (...) des enfants de soignants pour faire en sorte que les soignants puissent continuer à travailler", a-t-il indiqué sur France Inter, précisant que la liste détaillée des professions de santé concernées serait communiquée "dans la journée".

La rentrée scolaire s'est déroulée lundi sous la menace du variant Omicron, qui fait redouter aux parents d'élèves et aux enseignants un mois de janvier perturbé par les risques de contaminations au Covid, de fermetures de classes et d'absentéisme dans les rangs des professeurs.

Mesures pour aider les entreprises à rembourser leurs prêts

Les entreprises en difficulté pour rembourser leur prêt garanti par l'Etat (PGE) contracté pendant la crise auront la possibilité d'étaler leurs paiements jusque sur 10 ans, a annoncé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Elles pourront également décaler leur premier remboursement. Entre 25 à 30'000 très petites entreprises, souvent des commerçants, artisans ou restaurateurs, seraient concernées. Les remboursements des premiers PGE doivent commencer en mars.

SUEDE - Le roi et la reine testés positifs

Le roi Carl XVI Gustaf, 75 ans, et la reine Silvia, 78 ans, qui ont tous deux reçu trois doses de vaccin, ont été testés positifs lundi soir, a annoncé mardi le palais royal.

Le roi et la reine, qui sont isolés chez eux, ont présenté des "symptômes légers" et "se sentent bien compte-tenu des circonstances", a ajouté le palais royal.

ISRAEL - La 4e dose de vaccin multiplie par cinq les anticorps

L'administration d'une quatrième dose du vaccin Pfizer permet de multiplier par cinq les anticorps une semaine après l'injection et protège contre les "complications graves" liées au Covid-19, a indiqué mardi un hôpital israélien ayant entamé un des premiers essais cliniques sur le sujet.

Une équipe de l'hôpital Sheba, près de Tel-Aviv, a initié la semaine dernière un essai clinique, vaccinant d'une quatrième dose quelque 150 soignants bénévoles ayant reçu une troisième dose il y a plus de quatre mois et dont la quantité d'anticorps semblait avoir décru.

Au cours des 24 dernières heures, le pays a enregistré 10'720 cas de Covid-19, un bond de plus de 60% par rapport à la veille, ce qui ne se traduit toutefois pas, jusqu'à présent, par une hausse significative des hospitalisations.

MAROC - Les voyagistes marocains appellent à la réouverture des frontières

Menacés de faillite à cause de la fermeture des frontières, les voyagistes marocains ont appelé mardi à Rabat à "sauver" le tourisme, secteur vital de l'économie du royaume, quasiment à l'arrêt à la suite de la reprise de la pandémie de coronavirus.

Environ 200 professionnels représentant des agences de voyages ont manifesté devant le siège du ministère du Tourisme pour exiger des mesures de soutien à leurs activités et à une réouverture des frontières, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Tous les vols de passagers au départ et à destination du Maroc sont suspendus depuis le 29 novembre et au moins jusqu'au 31 janvier en raison de la flambée du variant Omicron.

AUSTRALIE - Nombre record de contaminations

L'Australie a enregistré mardi un record de près de 50'000 cas quotidiens de contaminations au coronavirus, provoquant une ruée de la population sur les tests de dépistage malgré leur coût.

Selon Sonya Bennett, médecin en chef adjoint, l'Australie a enregistré 47'738 infections au cours des dernières 24 heures, contre environ 38'000 cas la veille, le variant Omicron représentant une grande partie de celles-ci.

Les hospitalisations du pays ont presque doublé en une semaine pour atteindre 2'362, a-t-elle ajouté. Le nombre de patients en soins intensifs est cependant plus faible à 184, dont 59 sous respirateur comme il y a une semaine.

Bien que le nombre de patients gravement malades reste plutôt bas, la hausse des cas a entrainé une ruée sur les tests antigéniques rapides, de plus en plus rares, et des files d'attente de plusieurs heures se sont formées devant les centres effectuant des tests PCR, plus fiables. Le Premier ministre Scott Morrison ne s'est cependant pas plié aux demandes de gratuité des tests antigéniques de la part de la population.

BRÉSIL - Les croisières maritimes à l'arrêt

L'Association brésilienne de croisières maritimes a annoncé lundi la suspension des voyages jusqu'au 21 janvier, en raison de "divergences" sur l'application des protocoles Covid, suite à des recommandations de l'autorité sanitaire après l'apparition de clusters sur trois navires.

La "pause", a-t-elle expliqué, vise à "résoudre les différends" avec les autorités concernant "les interprétations et les applications des protocoles opérationnels de santé et de sécurité qui avaient été approuvés au début de la saison actuelle, en novembre". Cette interruption tombe en pleine période touristique. Les navires de croisière actuellement en voyage finiront leur trajet, a précisé l'association.

>> Ecouter les détails dans La Matinale :

Image d'illustration [REUTERS - RAHEL PATRASSO]REUTERS - RAHEL PATRASSO
Le variant Omicron bloque les bateaux de croisières au Brésil / La Matinale / 1 min. / le 4 janvier 2022

A Lisbonne, au Portugal, près de 3000 passagers d'un navire de croisière, en majorité allemands, ont été débarqués lundi, au lieu de repartir vers l'archipel espagnol des Canaries, après plusieurs cas de Covid-19 à bord, ont annoncé les autorités portugaises. Parallèlement, en Italie, au moins 45 passagers d'un navire de croisière ont été placés en quarantaine dans le port de Gênes après avoir été testés positifs au Covid, a-t-on appris auprès du croisiériste MSC.

ARGENTINE - Explosion de nouveaux cas

L'Argentine connaît une hausse spectaculaire du nombre de personnes positives au Covid-19, avec 81'000 nouveaux cas recensés mardi, près du double de la veille, confirmant que le raz-de-marée actuel atteint l'Amérique latine.

Mais cette récente augmentation des contaminations ne se traduit toujours pas dans le taux d'occupation d'unités de soins intensifs, qui reste relatif, 35,9%. Il n'entraîne pas non plus une forte hausse des décès liés au Covid: 49 recensés en 24 heures, contre 41 lundi. Lors du pic de contagion de la vague précédente fin mai, plus de 500 décès quotidiens étaient rapportés.

CHINE - Dispositif sanitaire rigoureux mis en place en vue des JO

La "bulle" sanitaire anti-Covid a été mise en place mardi autour des sites des Jeux olympiques de Pékin, un mois tout juste avant le début des épreuves qui s'annoncent comme les plus surveillées de l'ère pandémique.

>> Ecouter dans La Matinale :

Dans un mois, la flamme olympique illuminera à nouveau le ciel de Pékin. Après les Jeux olympiques d'été de 2008, la capitale chinoise se prépare à accueillir les joutes d'hiver dans un contexte d'incertitude sanitaire et de tensions géopolitiques avec l'Occident. [AFP - NOEL CELIS]AFP - NOEL CELIS
Les Jeux olympiques de Pékin sont soumis à un protocole sanitaire extrêmement strict / La Matinale / 1 min. / le 4 janvier 2022

Afin d'accueillir les 3000 athlètes et leur personnel de soutien pour les JO d'hiver (4-20 février), une bulle sanitaire a été mise en place, pour éviter tout contact entre les personnes en provenance de l'étranger et la population locale en dehors de cette zone.

Mardi, cette "boucle fermée" a été officiellement instituée, avant l'arrivée des premiers participants étrangers. Des barrières tenaient les passants à bonne distance des installations prévues pour les Jeux, comme le "Nid d'oiseau", le stade olympique où se déroulera la cérémonie d'ouverture.

"A l'intérieur de la boucle fermée, nous allons mettre en place des mesures sanitaires très strictes, dont des tests quotidiens de dépistage du Covid, pour s'assurer que les cas de contamination sont rapidement détectés", a expliqué Zhao Weidong, responsable de la communication du comité d'organisation.

Tous les participants étrangers doivent être vaccinés, les autres étant soumis à une quarantaine de 21 jours. Les athlètes et le personnel chinois à l'intérieur de la bulle (volontaires, chauffeurs, cuisiniers...) n'en sortiront pour certains qu'après les Jeux paralympiques (4 au 13 mars), après une période de quarantaine.

Les spectateurs (seules seront autorisées les personnes résidant en Chine) n'entreront pas dans la bulle. Lorsqu'ils se déplaceront d'un site à un autre, les participants étrangers resteront séparés de la population locale, avec par exemple des wagons réservés dans le train à grande vitesse conduisant aux pistes de ski.

>> Lire aussi : Un report des JO de Pékin doit être envisagé, affirme Swiss Olympic

Plus d'un million de personnes confinées à Yuzhou

La ville de Yuzhou, située dans la province du Henan à près de 800 km au sud de Pékin, a annoncé lundi soir à ses 1,2 million d'habitants qu'ils devaient rester chez eux, afin de limiter la propagation du virus.

La mesure, dont la durée n'a pas été précisée, est prise après la découverte de trois cas asymptomatiques de Covid-19.

INDE - Confinement les week-ends dans la capitale

La capitale indienne New Delhi a imposé un confinement pendant les week-ends pour répondre à une hausse des contaminations jugée "préoccupante" par les autorités.

Le gouvernement indien a officiellement recensé 1892 cas liés au variant Omicron. A New Delhi, peuplée de 20 millions d'habitants, tous les résidents, à l'exception des travailleurs essentiels, devront rester chez eux de vendredi soir à lundi matin, une mesure dont la durée n'a pas été précisée.

PHILIPPINES - Nouvelles mesures concernant les non-vaccinés

Les Philippines vont étendre les restrictions aux régions situées autour de la capitale Manille. Un total de quelque 25 millions d'habitants sera touché, a annoncé mardi le gouvernement.

Les habitants non-vaccinés devront rester chez eux pendant toute la durée des restrictions - en vigueur jusqu'à la mi-janvier - et ne pourront sortir que pour acheter des produits de première nécessité ou pour faire de l'exercice.

RTSinfo avec les agences

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Les chiffres de la pandémie dans le monde

La pandémie a fait au moins 5'448'314 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi mardi par l'AFP à partir de sources officielles.

En valeur absolue, les États-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 827'749 morts, suivis par le Brésil (619'209), l'Inde (482'017) et la Russie (312'187).

L'Organisation mondiale de la santé estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

Omicron pourrait générer des variants plus dangereux, selon l'OMS

La multiplication des cas d'Omicron dans le monde pourrait accroître le risque d'apparition d'un nouveau variant plus dangereux du Covid-19, a averti mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et ce, même si pour l'heure, il semble moins pathogène que ce que l'on craignait initialement.

"Plus Omicron se répand, plus il se transmet et plus il se réplique, plus il est susceptible de générer un nouveau variant", a expliqué Catherine Smallwood, une responsable des situations d'urgence à l'OMS. "Actuellement Omicron est mortel, il peut causer la mort (...) Peut-être un peu moins que Delta, mais qui peut dire ce que le prochain variant pourrait générer ?"