Il manque encore à Eric Zemmour un peu moins de 200 signatures pour valider sa participation au scrutin. Le candidat d’extrême droite dénonce un filtre qui pénaliserait les candidats antisystème.
Les prétendants à l’Elysée ont jusqu’au 4 mars pour réunir les paraphes nécessaires. Il peut s’agir de maires, de parlementaires ou d’élus régionaux. Tous les candidats n’ont pas la même facilité à recueillir les parrainages.
Problème pour certains candidats
La socialiste Anne Hidalgo, par exemple, créditée de moins de 5% d’intentions de vote, peut compter sur les élus PS implantés dans tout le pays. Eric Zemmour, lui, n’a aucun parti derrière lui. Et à chaque élection, le problème se pose aussi pour Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, des acteurs politiques majeurs.
Pour éviter que cette disposition censée empêcher les candidatures fantaisistes devienne un frein à la démocratie, des idées fusent pour réformer la règle: anonymiser les signatures, pour éviter les pressions, introduire des parrainages dits républicains en plus des parrainages de soutien, ou mettre en place des parrainages de citoyens.
Alexandre Habay/jpr