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Le système des parrainages en France critiqué comme un frein à la démocratie

Il manque encore 200 signatures sur 500 à Eric Zemmour pour valider sa participation à l'élection présidentielle. [EPA - CHRISTOPHE PETIT TESSON]
Le système des parrainages critiqué comme un frein à la démocratie / La Matinale / 1 min. / le 12 janvier 2022
C'est une étape obligée des campagnes présidentielles en France: les 500 signatures d'élus que chaque candidat doit récolter. Mais ce système de parrainages est de plus en plus critiqué comme un frein à la démocratie.

Il manque encore à Eric Zemmour un peu moins de 200 signatures pour valider sa participation au scrutin. Le candidat d’extrême droite dénonce un filtre qui pénaliserait les candidats antisystème.

Les prétendants à l’Elysée ont jusqu’au 4 mars pour réunir les paraphes nécessaires. Il peut s’agir de maires, de parlementaires ou d’élus régionaux. Tous les candidats n’ont pas la même facilité à recueillir les parrainages.

Problème pour certains candidats

La socialiste Anne Hidalgo, par exemple, créditée de moins de 5% d’intentions de vote, peut compter sur les élus PS implantés dans tout le pays. Eric Zemmour, lui, n’a aucun parti derrière lui. Et à chaque élection, le problème se pose aussi pour Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, des acteurs politiques majeurs.

Pour éviter que cette disposition censée empêcher les candidatures fantaisistes devienne un frein à la démocratie, des idées fusent pour réformer la règle: anonymiser les signatures, pour éviter les pressions, introduire des parrainages dits républicains en plus des parrainages de soutien, ou mettre en place des parrainages de citoyens.

Alexandre Habay/jpr

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