"Notre monde est fini, d'une manière très concrète qui va nous impacter nous, de notre vivant. Le discours de l'écologie politique doit absolument faire passer l'idée fondamentale qu'on n'essaie pas de sauver les baleines, mais nos enfants. La planète a tout son temps pour se remettre des changements qu'on est en train de lui faire vivre mais nous en tant que société humaine, organisée autour d'un climat et d'une biodiversité dont on dépend totalement, on a un très gros problème", analyse l’ancien chef-opérateur de Yann Arthus-Bertrand.
On a besoin d’une amputation énergétique et non pas d’une transition énergétique.
Et selon lui, ce déséquilibre peut avoir des conséquences géopolitiques lourdes, puisque les pays du Sud subissent largement les effets de la surconsommation du Nord.
Alors sur quels leviers agir? N’est-ce pas trop tard? Existe-il une politique de l’effondrement?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J