"On en a marre que les politiciens de Washington contrôlent nos vies. On en a marre des obligations", a-t-il tonné. "Les démocrates extrémistes veulent faire des Etats-Unis un pays communiste", a-t-il lancé.
Avant d'entonner son leitmotiv depuis le dernier scrutin présidentiel de novembre 2020: "Nous avons gagné les élections. Nous avons largement gagné. Nous ne pouvons pas les laisser s'en tirer à si bon compte".
Avant lui, des orateurs avaient déjà chauffé la foule, en désignant le président des Etats-Unis d'Amérique Joe Biden comme quelqu'un de "faible" et "dérangé", et en ciblant les "médias boiteux", sifflés par les partisans de l'ex-président républicain.
La plupart des marqueurs du "trumpisme" ont été utilisés, de l'élection volée à l'injustice des médias, en passant par l'ouverture des frontières et le fait que les Etats-Unis soient devenus "la risée du monde entier".
"Let's go Brandon"
Certains étaient arrivés à Florence, bourgade rurale au sud-est de la capitale de l'Etat, Phoenix, plusieurs jours à l'avance depuis la Floride ou le Texas. Dans le vent désertique flottaient, sur un vaste champ, les drapeaux "Trump 2020" et "Trump 2024", pour encourager le milliardaire défait dans les urnes après quatre années à la Maison Blanche à se représenter à la prochaine présidentielle.
Avant le début de la réunion publique, la foule scandait "Let's go Brandon", une formule codée insultante pour Joe Biden devenue cri de ralliement de la base des pro-Trump.
Parmi les invités figurait Kari Lake, candidate au poste de gouverneure de l'Arizona, à laquelle Donald Trump a apporté son soutien. Elle a affirmé par le passé qu'elle n'aurait pas certifié la victoire de Joe Biden dans cet Etat-clé si elle avait été en fonction à ce moment-là.
Donald Trump conserve une grande influence sur le Parti républicain, dont beaucoup d'élus désirant conserver leur siège aux prochains scrutins souhaitent bénéficier de son adoubement et adhèrent donc souvent aux théories du complot ou, au moins, ne les infirment pas ouvertement.
ats/fgn