Le milliardaire faisait campagne en coulisses depuis des semaines pour remplacer le président sortant Sergio Mattarella, même si les observateurs doutent qu'il dispose des votes nécessaires.
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Dans un communiqué en marge d'un meeting virtuel avec d'autres leaders de la droite, Silvio Berlusconi a assuré qu'il avait les voix nécessaires mais que dans un esprit de "responsabilité nationale", il avait demandé à ses soutiens de retirer son nom.
"Aujourd'hui, l'Italie a besoin d'unité", a-t-il dit, en référence à l'épidémie de coronavirus: "Je continuerai à servir mon pays autrement".
Mario Draghi, l'actuel Premier ministre à la tête d'un gouvernement d'union nationale et ancien chef de la Banque centrale européenne est favori.
Pouvoir en cas de crise politique
Mais Silvio Berlusconi, dont le parti Forza Italia participe au gouvernement, préfère qu'il reste à son poste jusqu'aux élections de 2023.
"Je juge nécessaire que le gouvernement Draghi termine son travail jusqu'à la fin de la législature", a-t-il dit dans un communiqué transmis par son porte-parole.
Cela permettrait à Mario Draghi de mener à bien les réformes du système fiscal et judiciaire, et de l'administration, promises en échange des milliards d'euros du plan de relance post-pandémie de l'Union européenne, a-t-il expliqué.
Le président de la République italienne, au rôle essentiellement honorifique, exerce un pouvoir considérable en cas de crise politique, qu'il s'agisse de dissoudre le Parlement, de choisir le Premier ministre ou de refuser des mandats à des coalitions fragiles.
afp/asch