Les combats qui ont suivi l'assaut lancé le 20 janvier pour libérer des djihadistes de la prison à Hassaké (nord-est) contrôlée par les forces kurdes, ont fait 181 morts -124 jihadistes, 50 combattants kurdes et sept civils-, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
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Ils ont également poussé à la fuite par un temps glacial environ 45'000 personnes qui vivaient dans les secteurs proches de la prison de Ghwayran, d'après l'ONU.
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La reprise du "contrôle total" de la prison a eu lieu après la reddition de tous les djihadistes qui y étaient retranchés, a indiqué Farhad Shami, porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes et fer de lance de la lutte anti-EI en Syrie, pays en guerre depuis 2011.
Armes lourdes
L'OSDH a confirmé la prise de la prison par les forces kurdes mais souligné que celles-ci continuaient de la ratisser.
Plus d'une centaine de djihadistes dans et hors de la prison ont participé à l'assaut coordonné lancé le 20 janvier contre le centre de détention.
Des prisonniers, qui se sont mutinés contre les gardiens et servis dans une armurerie, ont participé aux combats au côté d'assaillants qui ont réussi à s'infiltrer dans la prison.
Il s'agit de la plus importante attaque lancée par l'EI depuis sa défaite territoriale en Syrie en 2019 face aux forces kurdes. Camions piégés et des armes lourdes ont été utilisés dans l'assaut.
afp/asch et ami