La Chine organise des Jeux où elle espère montrer son aptitude à organiser un grand événement en pleine pandémie et les progrès de ses athlètes dans les sports d'hiver.
Mais la pression occidentale, notamment américaine, s'est accentuée ces derniers mois sur Pékin, accusée de violer les droits de la minorité ethnique chinoise des Ouïghours dans le cadre de sa lutte antiterroriste.
Boycott de plusieurs pays
Les Etats-Unis ont ainsi notamment annoncé un "boycott diplomatique" des JO, c'est-à-dire qu'ils n'enverront pas, en tout cas pas officiellement, de représentants diplomatiques à l'événement. Et plusieurs alliés occidentaux ont décidé d'en faire de même, comme l'Australie, la Grande-Bretagne, le Canada ou le Japon.
En Suisse aussi, certaines voix se sont élevées pour appeler à un boycott. Le Conseil fédéral a de son côté annoncé mercredi qu'il ne se rendrait pas à Pékin en raison de la situation sanitaire toujours tendue. De plus, les restrictions sanitaires appliquées en Chine empêcheraient des rencontres bilatérales substantielles ou de réels contacts avec les athlètes suisses, a précisé le gouvernement.
"Cesser de jouer avec le feu"
"La priorité absolue à l'heure actuelle est que les Etats-Unis cessent de perturber les Jeux olympiques d'hiver de Pékin", a indiqué jeudi Wang Yi à Antony Blinken lors d'un échange téléphonique, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.
Le responsable chinois a également appelé Washington à "cesser de jouer avec le feu" sur la question de Taïwan ou de "créer toutes sortes de petites factions pour s'opposer à la Chine".
La Chine voit d'un mauvais oeil le renforcement des liens entre les Etats-Unis et Taïwan. Les avions chinois ont multiplié ces derniers mois les incursions aériennes dans la zone d'identification de défense de l'île.
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boi avec les agences