Les Jeux s'ouvriront dans une semaine "sur fond d'atrocités et d'autres violations graves des droits humains", affirment ces institutions. Parmi elles figurent notamment l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) à Genève ou encore Human Rights Watch.
Les ONG dénoncent des "exactions massives" contre les Ouïghours, dont plus d'un million sont internés dans des camps, les Tibétains et d'autres minorités ethniques. Elles s'en prennent également aux détentions arbitraires, tortures et disparitions forcées contre les militants des droits humains et les avocats. Les libertés fondamentales sont largement violées. Des personnalités publiques et des entreprises sont harcelées même en dehors de Chine, ajoutent ces organisations.
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Plusieurs gouvernements absents
Plusieurs gouvernements, comme les Etats-Unis ou le Canada, ne participeront pas diplomatiquement aux Jeux de Pékin. Aucun membre du Conseil fédéral ne se rendra en Chine non plus, même si celui-ci a mentionné les effets de la pandémie pour justifier sa décision.
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Tous les gouvernements devraient non seulement soutenir les athlètes, mais aussi les "défenseurs des droits humains en Chine", ajoutent les ONG. Ces organisations s'attendent à une surveillance massive des participants aux Jeux.
Le CIO tancé
Les ONG dénoncent également l'attitude du Comité international olympique (CIO). "Son engagement affiché en faveur des droits de l'homme ne veut pas dire grand-chose", ont-elles déploré.
Elles reprochent notamment à son président Thomas Bach d'avoir participé à une campagne chinoise visant à balayer les allégations d'agression sexuelle portées par l'ex-numéro 1 mondiale de double en tennis Peng Shuai. Le CIO n'a pas non plus voulu rencontrer une coalition pour mettre un terme au travail forcé des Ouïghours au Xinjiang, insiste la déclaration commune.
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ats/vic