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En cas de réélection, Donald Trump envisage de gracier les assaillants du Capitole

En cas de réélection, Donald Trump envisage de gracier des assaillants du Capitole. [Keystone/AP - Jose Luis Magana]
En cas de réélection, Donald Trump envisage de gracier des assaillants du Capitole. / Le Journal horaire / 18 sec. / le 30 janvier 2022
L'ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, a ouvert la porte à l'idée de gracier certains des assaillants qui ont envahi le Capitole, le 6 janvier 2021. Cela en cas de victoire à la présidentielle de 2024.

"Si je me présente, et si je gagne, nous traiterons équitablement ceux du 6 janvier", a lancé le milliardaire républicain, samedi lors d'un meeting devant ses partisans à Conroe au Texas.

"Et si cela nécessite des grâces, nous leur accorderons des grâces, parce qu'on les traite de manière tellement injuste" aujourd'hui, a-t-il ajouté.

Plus de 725 personnes arrêtées

Depuis le 6 janvier 2021, plus de 725 personnes - dont des membres de groupes d'extrême droite Proud Boys, Oath Keepers ou Three Percenters - ont été arrêtées et inculpées pour leur participation à cet assaut sans précédent, où cinq personnes sont mortes.

Devant des millions de téléspectateurs médusés à travers le monde, les partisans de Donald Trump avaient tenté de pénétrer dans le siège du Congrès, et pour certains l'avaient envahi, au moment où les élus certifiaient la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

>> Relire le minute par minute consacré à ces événements : Joe Biden accuse Donald Trump d'avoir "déchaîné un assaut sans merci contre les institutions"

Le 13 janvier dernier, le fondateur du groupe d'extrême droite des Oath Keepers, Stewart Rhodes, 56 ans, a notamment été inculpé pour "sédition" avec dix autres membres de l'organisation.

>> Relire aussi : Arrestation du chef d'un des principaux groupes américains d'extrême droite

Enquête d'une commission parlementaire en cours

En parallèle, une commission parlementaire poursuit ses travaux pour faire la lumière sur les événements et déterminer une éventuelle responsabilité de Donald Trump et de son entourage dans l'attaque. Elle a assigné à comparaître plusieurs proches de l'ancien président, dont sa fille Ivanka.

Les élus mènent une course contre la montre, car ils veulent à tout prix publier leurs conclusions avant les élections législatives de mi-mandat, dans moins d'un an, lors desquelles les républicains pourraient reprendre le contrôle de la Chambre et enterrer leurs travaux.

ats/aes

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