Cette nomination de Jens Stoltenberg survient en pleine crise entre l'Occident et la Russie autour de la question ukrainienne, mais le dirigeant de 62 ans, économiste de formation, n'endossera officiellement ses nouvelles fonctions qu'"autour du 1er décembre".
Polémique autour du processus
Ex-Premier ministre et ministre des Finances en Norvège, Jens Stoltenberg a donc été préféré à Ida Wolden Bache, considérée comme sa principale rivale et actuellement vice-présidente de la banque centrale.
Le processus de désignation a fait couler beaucoup d'encre en Norvège, où commentateurs et responsables politiques se sont interrogés sur les liens entre le futur chef de la banque centrale et la coalition au pouvoir dominée par le parti travailliste.
En décembre, Jens Stoltenberg avait indiqué s'être porté candidat à la demande du ministère des Finances.
Pas avant la fin du mandat à l'Otan
"J'ai été contacté par le ministère des Finances en novembre pour savoir si j'envisagerais de postuler pour le poste. Je l'ai fait, c'est un poste qui me motive beaucoup", avait-il dit, via son service de presse, à l'AFP.
"J'ai été clair avec le ministère des Finances sur le fait que, si j'obtiens le poste, il ne me sera pas possible d'entrer en fonction avant la fin de mon mandat à l'Otan le 1er octobre", avait-il précisé.
L'actuel gouverneur de la Banque de Norvège, Øystein Olsen, doit prendre sa retraite ce mois-ci, à l'âge de 70 ans. L'intérim avant la prise de fonctions de Jens Stoltenberg sera occupé par la candidate malheureuse, Wolden Bache, a indiqué le gouvernement.
ats/jfe