Les images des deux présidents assis de part et d'autre de cette table blanche longue de six mètres ont suscité de nombreux commentaires, certains y voyant le signe d'une froideur de Vladimir Poutine envers Emmanuel Macron, d'autres estimant même qu'il s'agissait d'une volonté d'humiliation.
Le Kremlin a toutefois expliqué vendredi que ce meuble imposant visait à respecter une distance sanitaire après le refus du président français de se soumettre à un test PCR à son arrivée en Russie.
"Certains suivent leurs propres règles (...) Mais dans ce cas, un protocole sanitaire est appliqué pour protéger la santé de notre président et celle de son hôte", a déclaré le porte-parole du Kremlin à des journalistes.
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"Pas de considérations politiques"
"Si les médecins des deux parties interagissent, alors il est possible de réduire la distance", a ajouté le porte-parole. "Il n'y a pas de considérations politiques sur ce sujet" et la distance physique "n'interfère en rien avec les négociations", a-t-il insisté.
L'Elysée a de son côté justifié cette position en indiquant que "les conditions protocolaires permettant un entretien entre les deux chefs d'Etat avec une distanciation moindre imposaient un protocole sanitaire qui ne nous paraissait ni acceptable ni compatible avec les contraintes d'agenda qui étaient les nôtres". "Nous avons choisi l'autre option proposée par le protocole russe", a souligné l'entourage du président français.
Des traitements différenciés
Ces dernières semaines, Vladimir Poutine a affiché une plus grande proximité physique avec certains responsables étrangers en visite et qui s'étaient soumis au protocole sanitaire russe et une distance plus marquée avec d'autres dirigeants.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président iranien Ebrahim Raissi, deux alliés de la Russie, ont ainsi aussi été assis à la grande table de six mètres du Kremlin, alors que le président argentin Alberto Fernandez et le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev ont été assis à proximité immédiate de Vladimir Poutine.
boi avec reuters
Pour le plus grand plaisir des internautes
Cette longue table blanche a évidemment faire sourire les internautes, qui ont proposé d'imaginatifs détournements.