![Un signe transgenre devant les toilettes d'une école allemande. [Keystone - DPA/Peter Steffen]](https://img.rts.ch/articles/2020/image/u228c3-25919563.image?w=1280&h=720 "Un signe transgenre devant les toilettes d'une école allemande. [Keystone - DPA/Peter Steffen]")
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Une enseignante suédoise licenciée pour avoir refusé d'utiliser le pronom neutre pour un élève transgenre
Faut-il utiliser un pronom particulier pour les enfants transgenre ou qui ne se considère ni comme des garçons, ni comme des filles? La Suède vient de trancher en condamnant une enseignante qui n'a pas voulu se plier à la demande d'un de ses élèves et de ses parents.
Saga a obtenu gain de cause. Ce jeune transgenre demandait depuis huit mois à une de ses professeurs de le désigner en utilisant "hen", un nouveau pronom qui n'est ni masculin, ni féminin, et qui est entré en 2015 dans le dictionnaire de l'Académie suédoise. "Hen" n'est pas très utilisé en Suède mais pour Saga, être nommé ainsi serait une "aide psychologique", quand on ne se sent pas sûr de soi et que l'on a des problèmes avec son corps.
>> Réécouter également le reportage de Tout un monde :
![Transidentité. [Depositphotos]](https://img.rts.ch/articles/2023/image/s0y4qn-26151503.image?w=960&h=384)
Depositphotos Licenciement et 15'000 euros d'indemnité
Pour sa part, l'enseignante justifiait son refus en mettant en avant sa foi chrétienne mais surtout en affirmant vouloir défendre "une langue sans idéologie" à l'école.
Saisi de cette affaire, le médiateur suédois de la lutte contre les discriminations a condamné l'établissement scolaire, qui n'a selon lui pas réagi assez vite, à verser une indemnité de 15'000 euros à Saga. L'enseignante a de son côté été licenciée.
>> Revoir aussi dans Forum l'interview de Cesla Amarelle sur l'accompagnement des élèves transgenres et non binaires dans le canton de Vaud :
Frédéric Faux/ther
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