Brigitte Macron assigne en justice deux femmes ayant propagé des rumeurs sur sa supposée transidentité
Une première audience a été fixée au 15 juin devant la 17e chambre du tribunal de Paris.
L'action civile au fond de Brigitte Macron s'appuie sur le fondement des dispositions du code civil relatives à la vie privée. Contacté, l'avocat de Brigitte Macron n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.
Des rumeurs relayées sur YouTube
Les deux femmes assignées par Brigitte Macron se présentent comme une "médium" et une "journaliste indépendante" qui a été un des principaux relais de cette fausse nouvelle. Elles avaient diffusé sur la chaîne YouTube de la "médium", le 10 décembre, des photos de la Première dame et de sa famille.
Selon M6, les trois enfants de Brigitte Macron ainsi que son frère se sont joints à cette assignation notamment pour des faits d'atteinte à la vie privée, atteinte au droit de la personnalité, violation du droit à l'image.
Accusations plus graves de pédocriminalité
Depuis plusieurs mois, des messages essaiment sur les réseaux sociaux pour clamer que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel.
Un vaste complot serait à l'oeuvre pour masquer ce changement d'état civil, à en croire cette fake news qui s'est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame.
afp/ther