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Le sous-variant d'Omicron n'est pas plus dangereux que sa forme de base - Le suivi mondial de la pandémie

Un échantillon salivaire lors d'un test Covid. [Keystone - Anthony Anex]
Le sous-variant d'Omicron n'est pas plus dangereux que le variant de base, indique l'OMS. - [Keystone - Anthony Anex]
Le sous-variant BA.2 d'Omicron, qui se répand rapidement, au Danemark notamment, "ne provoque pas de forme plus grave" du Covid-19 que le variant BA.1 qui circule largement dans le monde, a affirmé mardi une responsable de l'OMS.

"Nous ne voyons pas de différence en termes de gravité entre BA.1 comparé à BA.2, et donc c'est un niveau de gravité similaire en termes de risques d'hospitalisation", a déclaré Maria Van Kerkhove, qui chapeaute la lutte contre le Covid-19 à l'OMS, lors d'un questions-réponses sur les réseaux sociaux.

Elle rapportait ainsi les conclusions tirées lundi par un comité consultatif d'experts sur l'évolution du virus qui donne le Covid. Ces conclusions, rassurantes, étaient très attendues après les inquiétudes provoquées par la pré-publication - donc non contrôlée par des pairs - d'une étude sur des hamsters semblant monter qu'au contraire BA.2 infligeait des formes plus graves.

Maria Van Kerkhove en a profité pour appeler les pays du monde entier à ne pas démanteler leurs dispositifs de séquençage parallèlement à la levée des restrictions sanitaires dans de nombreux pays.

Autre bonne nouvelle, ce variant BA.2 ne semble pas provoquer une recrudescence de cas. "Pour l'heure, il semble y avoir une protection significative entre BA.1 et BA2 et vice-versa", souligne le docteur Anurag Agrawal, membre du comité consultatif. En clair, les personnes infectées par Omicron BA.1 ou BA.2 sont protégées contre les deux formes au moins pour une période de 6 à 8 semaines. L'OMS ne dispose pas de données plus anciennes, le sous-variant BA.2 n'étant apparu que récemment.

ROYAUME-UNI - La reine Elizabeth II annule des engagements

La reine Elizabeth II, testée positive au Covid-19 dimanche, a annulé des engagements par visioconférences prévus mardi car elle souffre toujours de "symptômes légers" de type rhume, alimentant l'inquiétude entourant la santé de la souveraine de 95 ans.

"Sa Majesté présentant toujours des symptômes légers semblables à ceux d'un rhume, elle a décidé qu'elle ne tiendrait pas les engagements en ligne prévus aujourd'hui, mais elle poursuivra des tâches légères", a annoncé le palais de Buckingham.

Elizabeth II, qui a passé le 6 février le cap des 70 ans de règne, a été testée positive au Covid dimanche. Elle avait rencontré le 8 février son fils le prince Charles, testé positif deux jours plus tard.

La participation ou non de la monarque à ses engagements prévus dans les prochains jours, dont un entretien téléphonique hebdomadaire avec le Premier ministre Boris Johnson prévu mercredi, sera déterminée en temps voulu, a précisé le palais.

>> Lire aussi : Le coronavirus sera vaincu, estime la reine Elisabeth II dans un discours

ESPAGNE - Le gouvernement prolonge le dispositif de chômage partiel

Le gouvernement espagnol a approuvé mardi un accord avec les syndicats et le patronat pour prolonger jusqu'à fin mars le financement public du chômage partiel, mis en place pour amortir le choc de la pandémie de Covid-19.

Ce dispositif, instauré en avril 2020 par le gouvernement du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, et prolongé à plusieurs reprises, devait prendre fin le 28 février.

Il sera finalement maintenu un mois supplémentaire, soit jusqu'au 31 mars, avec des prestations maintenues à l'identique pour les salariés mais une baisse des exonérations pour les entreprises.

FRANCE - Trop tôt pour évaluer l'efficacité du pass vaccinal

Il n'est pas encore possible d'évaluer les effets du pass vaccinal introduit en France en début d'année contre l'épidémie de Covid-19, a admis mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran, se disant toutefois convaincu de son efficacité.

"Le recul manque encore pour en faire une évaluation complète et rigoureuse", a expliqué Olivier Véran lors d'une audition au Sénat par la commission d'enquête sur l'adéquation du pass vaccinal à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. "C'est trop tôt, ça fait un mois."

Le pass vaccinal a succédé en France fin janvier au pass sanitaire, dont il est une version plus stricte. Il impose aux Français d'être vaccinés contre le Covid pour accéder à de nombreux lieux, comme les restaurants et cinémas, alors que son prédécesseur laissait la possibilité d'un test négatif au coronavirus.

UE - Actualisation des recommandations pour les voyageurs

Les pays membres de l'Union européenne (UE) se sont mis d'accord pour s'ouvrir davantage aux touristes de pays tiers qui sont vaccinés contre le Covid-19 ou guéris. Ils ont pour ce faire adopté mardi une recommandation qui commencera à s'appliquer le 1er mars.

Ces règles, qui sont toutefois non contraignantes, ont été actualisées en raison de l'évolution de la pandémie, de la hausse du taux de vaccination et de l'administration de doses de rappel, ainsi que de la reconnaissance d'un nombre croissant de certificats de pays tiers équivalents au certificat Covid de l'UE. Elles visent à tenir compte davantage du statut sanitaire de chaque voyageur plutôt que de son pays de provenance.

La recommandation, adoptée par les ministres des Affaires européennes, prévoit que "les États membres devraient autoriser les déplacements non essentiels pour les personnes vaccinées avec un vaccin approuvé par l'UE ou l'OMS, les personnes rétablies, et toutes les personnes en provenance d'un pays figurant sur la liste de l'UE", selon le communiqué du Conseil de l'UE.

Les personnes vaccinées doivent avoir reçu une deuxième dose au maximum neuf mois avant leur arrivée, ou avoir eu une dose de rappel. Les personnes rétablies doivent avoir contracté le Covid dans les 180 jours précédant leur voyage.

CHINE - Tests de dépistage obligatoire à Hong Kong

Toute la population de Hong Kong doit se soumettre à trois séries de tests de dépistage du coronavirus, a déclaré mardi la dirigeante de la ville en proie à la pire vague de Covid-19 depuis le début de la pandémie.

"Ceux qui ne se soumettent pas au test seront tenus pour responsables", a assuré la cheffe de l'exécutif Carrie Lam, tout en annonçant que des responsables de Chine continentale coordonnaient désormais la politique anti-Covid du territoire.

La ville, une des plus densément peuplées au monde, fait face à une cinquième vague de Covid-19, la pire depuis le début de la pandémie, enregistrant des milliers de contaminations chaque jour.

"L'épidémie, qui s'aggrave rapidement, a largement dépassé la capacité du gouvernement de Hong Kong à y faire face. Le soutien du gouvernement central est donc indispensable pour combattre le virus", a déclaré Carrie Lam aux journalistes.

>> Ecouter aussi le sujet de La Matinale :

Du courrier traité en Chine en 2013. [Keystone - JEROME FAVRE]Keystone - JEROME FAVRE
En Chine, le parti communiste accuse lettres et colis internationaux de transporter le Covid / La Matinale / 1 min. / le 21 janvier 2022

RTSinfo avec les agences

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Les chiffres de la pandémie dans le monde

La pandémie a fait officiellement au moins 5'892'084 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, sur plus de 421 millions de contaminations confirmées, selon un bilan établi par l'AFP mardi en milieu de journée.

Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (935'991), devant le Brésil (644'604) et l'Inde (512'344).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

L'UE veut faciliter l'entrée des touristes extra-européens

Les pays membres de l'Union européenne (UE) se sont mis d'accord pour s'ouvrir davantage aux touristes de pays tiers qui sont vaccinés contre le Covid-19 ou guéris, en adoptant mardi une recommandation qui commencera à s'appliquer le 1er mars. Elle vise à tenir compte davantage du statut sanitaire de chaque voyageur plutôt que de son pays de provenance.

La recommandation prévoit que "les États membres devraient autoriser les déplacements non essentiels pour les personnes vaccinées avec un vaccin approuvé par l'UE ou l'OMS, les personnes rétablies, et toutes les personnes en provenance d'un pays figurant sur la liste de l'UE", selon le communiqué du Conseil de l'UE.

Vaccination récente exigée

Pour les personnes vaccinées avec un vaccin approuvé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) mais pas par l'UE, les Etats membres peuvent toutefois également exiger un test PCR négatif, tout comme pour les personnes rétablies après avoir contracté le Covid-19.

Les personnes vaccinées doivent avoir reçu une deuxième dose au maximum neuf mois avant leur arrivée, ou avoir eu une dose de rappel. Les personnes rétablies doivent avoir contracté le Covid dans les 180 jours précédant leur voyage.