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Marine Le Pen et Eric Zemmour obtiennent leurs 500 parrainages

Des affiches de campagne de Marine Le Pen et Eric Zemmour. [afp - Magali Cohen / Hans Lucas]
Des affiches de campagne de Marine Le Pen et Eric Zemmour. - [afp - Magali Cohen / Hans Lucas]
Les candidats d'extrême droite à la présidentielle Marine Le Pen et Éric Zemmour ont obtenu les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à ce scrutin, ainsi que le candidat souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, selon le décompte publié mardi par le Conseil constitutionnel.

Éric Zemmour comptait mardi 620 parrainages, Nicolas Dupont-Aignan 532, et Marine Le Pen 503, selon la liste publiée mardi par l'institution sur son site.

Les prétendants à l'Élysée ont jusqu'à vendredi 18h00 pour transmettre leurs précieux sésames au Conseil constitutionnel, qui devra ensuite encore vérifier que les parrainages proviennent d'au moins 30 départements différents.

Les trois candidats rejoignent ainsi les huit autres prétendants ayant déjà obtenu les signatures nécessaires pour être formellement sur la ligne de départ lors du premier tour le 10 avril.

Taubira affiche 181 signatures

La candidate LR Valérie Pécresse caracole en tête avec 2457 paraphes, suivie par le président Emmanuel Macron, qui doit toujours formaliser sa candidature d'ici vendredi, avec 1785 parrainages, puis la socialiste Anne Hidalgo (1318), le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon (808), l'écologiste Yannick Jadot (669), le communiste Fabien Roussel (613), le député Jean Lassalle (602) et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (568).

Parmi les candidats ne disposant pas encore des 500 signatures, Christiane Taubira en comptait 181 mardi.

Près de 42'000 élus, dont 34'000 maires, peuvent accorder leur parrainage. Le Conseil constitutionnel met en ligne sur son site deux fois par semaine, le mardi et le jeudi, la liste actualisée en temps réel.

ats/fgn

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Macron cherche une fenêtre pour se déclarer

Comment se déclarer candidat à sa succession en pleine guerre en Ukraine? Emmanuel Macron cherche toujours une fenêtre d'opportunité pour officialiser sa candidature avant la date butoir de vendredi, ses adversaires craignant pour leur part que la situation internationale n'escamote les nécessaires débats nationaux de la présidentielle.

Début février, le président Macron, donné grand favori dans les sondages, avait indiqué attendre que "la phase aiguë de l'épidémie (de Covid) et le pic de la crise géopolitique" en Ukraine soient dépassés pour se déclarer candidat. C'est chose faite pour la situation sanitaire. Mais pas en Ukraine où la Russie intensifie son offensive malgré les sévères sanctions occidentales.

Jamais sous la Vème République une crise internationale n'a autant impacté une campagne présidentielle au risque d'éclipser les autres sujets de préoccupation des Français comme le pouvoir d'achat, la santé ou la sécurité.

Le chef de l'Etat pourrait officialiser sa candidature à l'occasion d'une intervention dans un journal télévisé, comme François Mitterrand en 1988 à 33 jours du premier tour ou Nicolas Sarkozy en 2012 à 67 jours du scrutin.

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