"Il y a beaucoup de raisons d’être en colère mais il y en a aussi d’être dans la joie parce que cette colère génère de grands changements. Le mouvement MeToo par exemple a permis la fin de l’impunité et une prise de conscience assez massive", note la Parisienne.
La colère est mal vue chez les femmes parce qu’elle risquerait de faire perdre leurs privilèges aux hommes.
La colère, cependant, reste très mal vue chez les femmes. "On éduque les petites filles à être douces et gentilles et les garçons à exprimer leur colère car ce peut être vu comme une forme de virilité. Hystérie vient du mot utérus; cela permet de rabaisser la colère des femmes, comme si elle n’était pas légitime", déplore Sarah Gandillot.
Comment se faire entendre sans se faire taxer de furie? Comment les rédactrices du magazine Causette gèrent-elles leur colère?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J