"J’estime que j’ai les capacités techniques, mentales et physiques pour pouvoir aller me battre là-bas en Ukraine", note le jeune homme, qui souhaite également utiliser ses talents de caméraman et monteur pour documenter la guerre.
Une chose le retient encore: l’interdiction formulée dans l’article 94 du code pénal militaire, daté du 13 juin 1927. Les contrevenants s’exposent à trois ans de prison et une amende.
J’estime que j’ai les capacités techniques, mentales et physiques pour pouvoir aller me battre là-bas en Ukraine.
L’engagement de Suisses à l’étranger n’est cependant pas rare et a jalonné de nombreuses guerres, comme le note Alexandre Vautravers, rédacteur en chef de la Revue militaire suisse: "A chaque conflit armé, on revient sur les mêmes questions: individuellement, est-ce qu'on peut être solidaire avec un camp, est-ce qu'on peut aller combattre sur place pour des questions de valeurs et autres?"
Quelles sont les motivations de Caleb? Y a-t-il un profil-type de ces jeunes volontaires? Et pourquoi cette interdiction?
>> Écouter l’épisode entier:
Caroline Stevan et l’équipe du Point J
*prénom d’emprunt