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Le groupe Etat islamique confirme la mort de son chef et nomme un successeur

Un soldat irakien devant une bannière du groupe Etat islamique, en 2017 à Mossoul. [AP/Keystone - Khalid Mohammed]
Le groupe Etat islamique confirme la mort de son chef et nomme un successeur / Le Journal horaire / 26 sec. / le 10 mars 2022
Le groupe Etat islamique (EI) a confirmé la mort de son chef Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, un peu plus d'un mois après l'annonce de son décès par les Etats-Unis, et nommé son successeur, selon un communiqué diffusé jeudi.

Les djihadistes de l'EI ont "prêté allégeance à Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi, l'émir des croyants et calife des musulmans," a déclaré le porte-parole du groupe dans un enregistrement audio.

La mort de l'ancien chef du groupe EI ainsi que de son précédent porte-parole sont également confirmées dans l'enregistrement. "Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi et le porte-parole officiel de l'EI (...) Abou Hamza al-Qourachi ont été tués récemment," a ajouté le nouveau porte-parole.

L'ancien chef du groupe l'EI s'est fait exploser au cours d'une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie, une région sous le contrôle de djihadistes, avait annoncé le président américain Joe Biden le 3 février dernier.

Relire: Les Etats-Unis annoncent avoir tué le chef de l'EI lors d'une opération en Syrie

Qourachi, originaire de Tal Afar, à 70 kilomètres à l'ouest de Mossoul en Irak, avait pris fin octobre 2019 la tête du groupe après l'élimination de son prédécesseur Abou Bakr al-Baghdadi le même mois.

Le troisième chef du groupe de l'EI

Le nouveau chef de l'organisation radicale sunnite, le troisième du groupe depuis sa création, est relativement inconnu. Il prend les rênes au moment où le groupe est affaibli par des offensives successives soutenues par les Etats-Unis en Irak et en Syrie, pour contrecarrer une résurgence djihadiste.

Les Forces démocratiques syriennes, dominées par les Kurdes et soutenues par la coalition internationale, avaient vaincu en 2019 le groupe EI en Syrie en le chassant de son dernier fief de Baghouz dans la province de Deir Ezzor (est).

Mais le groupe EI "maintient une présence largement clandestine en Irak et en Syrie et mène une insurrection soutenue de part et d'autre de la frontière entre les deux pays", selon un rapport de l'ONU publié l'an dernier.

Dans ces deux pays, l'organisation djihadiste conserverait "en tout 10'000 combattants actifs", d'après ce rapport.

>> Réécouter le sujet de Tout un monde sur le retour du groupe EI :

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ats/vajo

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