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Des missiles ont visé le consulat américain à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien

Des missiles se sont abattus sur le consulat américain à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien (image issue d'une vidéo postée sur les réseaux sociaux). [Image issue d'une vidéo postée sur les réseaux sociaux]
Une douzaine de missiles ont visé Erbil , la capitale du Kurdistan d'Irak / Le Journal horaire / 23 sec. / le 13 mars 2022
Douze "missiles balistiques" tirés "hors des frontières de l'Irak, et plus précisément de l'est", ont visé dimanche le consulat américain à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, sans faire de victime, ont affirmé les forces de sécurité kurdes.

Washington accuse des factions irakiennes pro-Iran, qui réclament le départ des soldats américains, d'être à l'origine de cette attaque. "Il n'y a pas de pertes humaines, que des dommages matériels", indique un communiqué de l'unité de lutte antiterroriste du Kurdistan.

La chaîne de télévision locale Kurdistan24, dont les studios se trouvent non loin des nouveaux locaux du consulat américain, a publié sur ses réseaux sociaux des images de ses bureaux endommagés, avec des pans effondrés du faux plafond et du verre brisé.

Tensions régionales

"Nous condamnons cette attaque terroriste lancée contre plusieurs secteurs d'Erbil. Nous appelons les habitants à garder le calme", a indiqué dans un communiqué le premier ministre du Kurdistan Masrour Barzani.

Les tirs contre Erbil interviennent près d'une semaine après la mort en Syrie de deux hauts gradés des gardiens de la révolution, armée idéologique de la République islamique d'Iran, tués dans une attaque imputée à Israël. "Le régime sioniste [Israël, ndlr] paiera pour ce crime", promettaient mardi les gardiens dans un communiqué.

En janvier 2020, l'Iran avait tiré des missiles en Irak sur des bases abritant des soldats américains, en représailles à l'assassinat par Washington du général iranien Qassem Soleimani, mené quelques jours plus tôt sur le territoire irakien.

L'attaque de dimanche intervient aussi au moment où les négociations sur le nucléaire iranien, sur le point d'aboutir, ont été brutalement suspendues, suite à de nouvelles exigences de Moscou.

afp/nr

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