A un mois de la présidentielle, le pouvoir d'achat reste la principale préoccupation en France, suivi de peu par la guerre en Ukraine, selon un sondage.
Cette inquiétude est portée par l'inflation: en février, 4% sur un an… Face à ce constat, les candidats rivalisent de propositions. Lors de l'émission "Face à la guerre" sur TF1, le député La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a par exemple proposé de bloquer le prix de produits en matière d'alimentation, d'hygiène, de fournitures scolaires "et évidemment l'essence".
La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, a pour sa part condamné des sanctions liées à la guerre en Ukraine "susceptibles de desservir l'économie française".
C'est mieux d'être dans la rue que sur son canapé à râler. Au moins on a l'impression de faire quelque chose
Le gouvernement a lui très concrètement annoncé une baisse de 15 centimes d'euros par litre d'essence, effective à partir du 1er avril pour quatre mois. Sur TF1, le président candidat Emmanuel Macron a évoqué un plan d'accompagnement pour les professions les plus touchées par les conséquences de la guerre en Ukraine et en particulier la hausse des prix de l'énergie.
Des gilets jaunes encore mobilisés
L'enjeu est crucial. Personne n'a oublié que c'est de la hausse du prix du carburant qu'est née la contestation portée par les gilets jaunes. Des gilets jaunes qui dans certaines régions n'ont pas complètement disparu. A Aumetz, dans l'est du pays, ils manifestent même encore parfois pour lutter contrer la précarité. Le 19h30 est allé à leur rencontre.