Le président sud-coréen Moon Jae-in a confirmé, dans un communiqué, que le projectile lancé jeudi après-midi par Pyongyang en direction de la mer du Japon était un ICBM. Il s'agit "d'une rupture de la suspension des lancements de missiles balistiques intercontinentaux promise par le président Kim Jong Un à la communauté internationale", a-t-il déploré.
"Elle représente une sérieuse menace pour la péninsule coréenne, pour la région et pour la communauté internationale", a-t-il ajouté. Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a dénoncé "un acte scandaleux qui ne peut être pardonné".
Essais interdits
Les Etats-Unis "condamnent avec force" le tir d'un missile balistique intercontinental par la Corée du Nord et prendront "toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du territoire américain, de la Corée du Sud et du Japon", selon un communiqué de la Maison Blanche jeudi.
Ce tir nord-coréen "est une violation insolente de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies et augmente inutilement les tensions" dans la région, a réagi la porte-parole de l'exécutif américain Jen Psaki, dans ce texte publié au moment où le président Joe Biden rencontre les alliés des Etats-Unis à Bruxelles.
Les résolutions des Nations unies interdisent à la Corée du Nord, frappée par de lourdes sanctions internationales pour ses programmes nucléaire et d'armement, de procéder à des essais de missiles balistiques.
ats/hkr