Eric Zemmour en perte de vitesse à deux semaines de l'élection présidentielle française
A deux semaines du 1er tour de la présidentielle française, le candidat d'extrême droite organise dimanche un grand meeting en plein air à Paris, après avoir été critiqué sur ses positions sur la guerre en Ukraine. Parlant des réfugiés ukrainiens, il a en effet déclaré sur RTL: "Je préfère qu'ils soient en Pologne".
Même s'il a rétropédalé par la suite, le dégât d'image est important auprès d'une opinion publique très sensible au drame en Ukraine. "Cela a donné le sentiment que c'était un doctrinaire qui n'avait pas l'étoffe d'un homme d'Etat, qu'il ne savait pas s'adapter ni prendre des décisions au-delà de son corpus idéologique traditionnel", a ainsi relevé dans La Matinale de vendredi Etienne Girard, journaliste à l'Express et auteur du livre "Le radicalisé" consacré à Eric Zemmour.
Moins combatif
Le candidat de Reconquête! avait également pris le pari que jamais la Russie n'envahirait l'Ukraine. Desservi par cette actualité, il est aussi apparu moins combatif que d'habitude dans certaines émissions. Il serait fatigué. "C'est quelqu'un d'assez fragile physiquement, selon ses proches", a encore déclaré Etienne Girard,
Eric Zemmour donne rendez-vous à ses partisans dimanche place du Trocadéro pour un grand meeting dans la capitale avec l'espoir de récréer une dynamique en fin de campagne.
Alexandre Habay/lan