Nouvelles sanctions de Washington après un tir de missile intercontinental par la Corée du Nord
Les cibles de ces dernières sanctions sont accusées de "transférer des éléments sensibles à destination du programme de missile de la Corée du Nord", a indiqué le département d'Etat dans un communiqué.
"Ces mesures font partie de nos efforts continus visant à entraver la capacité de la RPDC (République populaire démocratique de Corée) à faire avancer son programme de missile et soulignent le rôle néfaste joué par la Russie sur la scène mondiale" par une telle assistance, poursuit le communiqué.
La Corée du Nord a tiré jeudi un missile balistique intercontinental (ICBM) dans la zone maritime économique exclusive du Japon. Le président sud-coréen Moon Jae-in a confirmé par la suite que le projectile lancé par Pyongyang en direction de la mer du Japon était bien un ICBM.
>>Les précisions du 12h30 sur ce tir:
>> Lire : La Corée du Nord a tiré un missile dans la zone économique du Japon
"Confrontation de longue haleine"
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a personnellement ordonné et supervisé ce tir, s'assurant ainsi que Pyongyang est prêt pour une "confrontation de longue haleine" avec les Etats-Unis, a rapporté vendredi l'agence de presse d'Etat.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un observait depuis fin 2017 et jusqu'à présent un moratoire sur ce type de tirs de missiles.
Les sanctions annoncées jeudi concernent deux entités russes nommées Ardis Group et PFK Profpodshipnik, ainsi qu'un homme, Igor Aleksandrovich Michurin.
En Corée du Nord, un citoyen, Ri Sung-chol, ainsi qu'une entité, le bureau des affaires étrangères de la seconde Académie des sciences naturelles, sont visés.
Le département d'Etat ne précise pas les liens supposés entre ces entités et le programme nord-coréen.
afp/kkub