Le suivi de la situation en Ukraine le 26 mars. [Reuters]
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Joe Biden affirme que Poutine ne peut pas rester au pouvoir, la Maison Blanche nuance

- Le président américain Joe Biden a affirmé samedi à Varsovie que son homologue russe Vladimir Poutine ne devait pas rester au pouvoir après avoir lancé l'invasion en Ukraine. La Maison Blanche a précisé un peu plus tard que le président américain n'a pas appelé à un "changement de régime" en Russie, mais que le président russe ne peut pas être autorisé à exercer un pouvoir sur ses voisins ou sur la région.

- La ville de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine et relativement épargnée par les combats jusqu'ici, a subi deux frappes russes samedi après-midi, faisant au moins cinq blessés, a indiqué le gouverneur de la région. La veille, la Russie avait pourtant indiqué vouloir concentrer ses efforts sur l'est du pays.

- Les forces russes auraient pris le contrôle de la ville de Slavoutitch, au nord de Kiev, où vivent les ouvriers de l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl, a déclaré le gouverneur de la région de Kyiv, Oleksandr Pavliouk.

- A l'inverse, les forces ukrainiennes auraient repris le contrôle de la ville de Trostianets, dans le nord-est de l'Ukraine, où les combats avec les soldats russes faisaient rage, a affirmé samedi le ministère ukrainien de la Défense.

- Après une absence de deux semaines qui avait nourrit des interrogations que le Kremlin s'était efforcé de balayer, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a fait une apparition publique dans une vidéo samedi.

Suivi assuré par la rédaction RTSinfo

00h00

La suite des évènements

21h30

Kiev affirme que Washington n'a "pas d'objection" au transfert d'avions de combat polonais

Les Etats-Unis ont assuré à Kiev qu'ils n'avaient "pas d'objection" au transfert d'avions de combat polonais à l'Ukraine, a affirmé samedi le ministre des Affaires étrangères ukrainien dans un message écrit transmis à l'AFP.

"Les Etats-Unis nous ont assuré qu'ils n'avaient pas d'objection au transfert des avions", a écrit Dmytro Kouleba, qui a rencontré dans la matinée le président américain Joe Biden, en visite en Pologne. "La balle est maintenant dans le camp de la Pologne" a-t-il ajouté.

21h05

Initiative du Canada et de l'UE pour les réfugiés ukrainiens

Le Canada et l'Union européenne (UE) ont annoncé samedi le lancement d'une collecte internationale de fonds en faveur des réfugiés ukrainiens.

Cette campagne culminera le 9 avril avec une "conférence des donateurs" organisée conjointement par Bruxelles et Ottawa.

"La campagne 'Agir pour l'Ukraine' cherche à mobiliser les gouvernements, les institutions, les artistes, les entreprises et les particuliers à allouer des fonds pour soutenir les efforts humanitaires en Ukraine et dans les pays voisins", a expliqué le bureau du Premier ministre canadien Justin Trudeau, dans un communiqué cosigné par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

20h55

Dans Kharkiv en guerre, un concert pour "continuer à vivre"

"Même quand les armes parlent, la musique ne s'arrête pas". Une poignée de musiciens ont donné un concert dans l'une des grandes stations de métro de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, proche de la frontière russe.

Sous terre, protégés des roquettes et des missiles à longue portée, ces jeunes musiciens, âgés de 20 à 35 ans, ont tenu à offrir cette parenthèse musicale aux habitants qui se terrent ici depuis des semaines pour se protéger des roquettes et des missiles qui pleuvent sur la ville.

>> Le reportage dans le 19h30 :

De jeunes musiciens improvisent un concert dans le métro pour apporter un peu de réconfort à la population ukrainienne
De jeunes musiciens improvisent un concert dans le métro pour apporter un peu de réconfort à la population ukrainienne / 19h30 / 1 min. / le 26 mars 2022

20h40

Les Ukrainiens tentent de récupérer Kherson

Sur le terrain, les Ukrainiens ont lancé une contre-offensive sur Kherson, ville symbole du conflit puisqu'elle est la première à être tombée sous la coupe russe.

"Notre plan est de gagner la guerre et d'expulser les occupants de notre pays, donc oui, nous voulons que Kherson soit libre", a déclaré le gouverneur régional.

>> Le reportage dans le 19h30 :

Les Ukrainiens tentent de récupérer Kherson, la première ville tombée sous la coupe russe
Les Ukrainiens tentent de récupérer Kherson, la première ville tombée sous la coupe russe / 19h30 / 2 min. / le 26 mars 2022

20h15

"La lenteur des opérations en Ukraine ralentit l'intérêt de l'opinion publique"

Un mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, un certain désintérêt commence à poindre dans l'opinion publique.

Pour Fabrice d'Almeida, historien des médias et de la propagande, interrogé samedi dans Forum, "l'information repose sur le concept de nouvelles. A partir du moment où il y a moins de nouvelles, l'information refroidit. Le problème avec l'Ukraine, c'est que la guerre de siège et la lenteur des opérations ralentissent notre intérêt". S'il ne se passe pas de grands événements, "nous en parlerons moins, mais s'il y a des changements dans la stratégie militaire, nous aurons un nouvel intérêt".

>> Lire en détail : "La lenteur des opérations en Ukraine ralentit l'intérêt de l'opinion publique"

Ce désintérêt peut-il servir la Russie qui pourrait agir à sa guise? "C'est exactement cela, mais c'est ambigu. Pour les Ukrainiens, faire durer la guerre, c'est montrer leur capacité de résistance. Pour les Russes, c'est essayer de faire que le conflit finisse par s'oublier, s'enliser et à ce moment-là mener des frappes. Le problème si les Russes changent la nature de leurs actions, s'ils se mettent à mener des frappes très violentes sur les grandes villes, à ce moment-là nous aurons un nouveau intérêt de la part de la presse et cela fera redémarrer l'intérêt pour le conflit".

>> Ecouter son interview dans Forum :

Fabrice d'Almeida, historien des médias et de la propagande. [Georges Seguin]Georges Seguin
Usure de l'information: interview de Fabrice d'Almeida, historien des médias et de la propagande / Forum / 6 min. / le 26 mars 2022

20h00

L'Ukraine dit avoir repris aux Russes le contrôle d'une ville dans le nord-est

Les forces ukrainiennes ont repris le contrôle de la ville de Trostianets, dans le nord-est de l'Ukraine, où les combats avec les soldats russes faisaient rage, a affirmé samedi le ministère ukrainien de la Défense.

"La ville de Trostianets dans la région de Soumy a été libérée des troupes d'occupation russes", a écrit le ministère sur Telegram, citant la 93e brigade des forces armées ukrainiennes.

Des membres de l'armée ukrainienne à Trostianets. [Reuters - Iryna Rybakova/Press service of the Ukrainian Ground Forces]
Des membres de l'armée ukrainienne à Trostianets. [Reuters - Iryna Rybakova/Press service of the Ukrainian Ground Forces]

La reprise de cette ville, qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres de Soumy et comptait environ 20'000 habitants avant l'invasion russe, semble être une avancée significative de l'armée ukrainienne, qui a lancé des contre-attaques dans certaines régions.

Selon Kiev, Trostianets avait été occupée par la division de blindés russe Kantemirovskaïa.

"L'armée russe a fui Trostianets en abandonnant des armes, des équipements et des munitions", selon le communiqué du ministère de la Défense qui a publié des photos sur lesquelles on peut voir des militaires ukrainiens et des civils parmi des immeubles fortement endommagés.

Il n'était pas possible de vérifier ces affirmations de manière indépendante.

19h30

La moitié des Ukrainiens prêts à combattre, selon un sondage

Près de la moitié des Ukrainiens de 18 à 55 ans se disent prêts à participer directement aux combats face à l'invasion russe. Un centre de recherche norvégien a établi un sondage, malgré les contraintes de la guerre.

Pour les hommes, cette part grimpe à environ 70%. Elle avoisine 30% pour les femmes, selon cette enquête d'opinion menée par l'Institut de recherche sur la paix d'Oslo (Prio) avec l'appui du sondeur local Info Sapiens.

Ce dernier a interrogé plus de 1000 Ukrainiens considérés comme en âge de résister avec l'objectif d'établir un échantillon représentatif, malgré les difficultés d'établir un sondage en pleine guerre. Questionnés lors de la troisième semaine du conflit (9-12 mars), les sondés - hommes et femmes à parts égales - ont répondu via internet sur leurs attitudes vis-à-vis de quatre options de résistance.

19h15

Pourquoi la Russie change de stratégie?

L'armée russe a annoncé vendredi vouloir concentrer son offensive uniquement sur l'est de l'Ukraine. Comment expliquer ce changement de stratégie?

>> Les explications dans le 19h30 :

L'armée russe annonce désormais vouloir concentrer son offensive dans le Donbass
L'armée russe annonce désormais vouloir concentrer son offensive dans le Donbass / 19h30 / 1 min. / le 26 mars 2022

Jusqu'à maintenant, les troupes russes n'ont conquis aucune ville, à l'exception de Kherson. Leurs efforts sur plusieurs fronts se révèlent contre-productifs. Selon plusieurs experts militaires, l'opération de l'armée russe ne s'est pas déroulée comme prévu. Moscou change donc de stratégie en se rendant dans le Donbass, région où s'affrontent des séparatistes prorusses et les forces ukrainiennes.

>> Les explications de Jean-Marc Rickli du Centre de Politique de Sécurité de Genève :

Jean-Marc Rickli analyse la stratégie russe dans le conflit en Ukraine
Jean-Marc Rickli analyse la stratégie russe dans le conflit en Ukraine / 19h30 / 3 min. / le 26 mars 2022

D'un point de vue politique, si la Russie "libère le Donbass" comme elle l'annonce, elle pourrait dire qu'elle a atteint un de ses objectifs et justifier ainsi ses opérations.

Mais au-delà des questions d'image, il pourrait s'agir d'une stratégie militaire: faire une pause pour mieux repartir.

Selon les experts militaires, les troupes russes qui avancent depuis le nord et celles qui arrivent depuis le sud pourraient encercler à l'est les forces ukrainiennes. Si l'armée russe y parvient, elle pourrait ainsi neutraliser une bonne partie de l'armée ukrainienne.

>> Les explications dans Forum :

Un convoi militaire russe dans la région séparatiste de Donestk en Ukraine. [AP Photo - Keystone]AP Photo - Keystone
Pourquoi la Russie annonce-t-elle un revirement stratégique vers l'est de l'Ukraine? / Forum / 2 min. / le 26 mars 2022

19h00

Joe Biden affirme que Poutine ne peut pas rester au pouvoir, la Maison Blanche nuance

Le président Joe Biden a réaffirmé samedi que les Etats-Unis ne souhaitaient pas entrer en conflit avec les forces russes qui ont envahi l'Ukraine, mais il a lancé un avertissement ferme à Moscou: "Ne pensez même pas à avancer d'un centimètre en territoire de l'Otan".

"Cette guerre est d'ores et déjà un échec stratégique pour la Russie", a ajouté Joe Biden lors d'un discours au château royal de Varsovie, au ton particulièrement dur à l'égard du président russe Vladimir Poutine. "Pour l'amour de Dieu, cet homme ne doit pas rester au pouvoir", a-t-il notamment déclaré.

La Maison Blanche a clarifié un peu plus tard cette phrase en indiquant que le président américain n'a pas appelé à un "changement de régime" en Russie. "Ce que le président voulait dire, c'est que Poutine ne peut pas être autorisé à exercer un pouvoir sur ses voisins ou sur la région. Il ne parlait pas du pouvoir de Poutine en Russie, ni d'un changement de régime", a déclaré un responsable.

Joe Biden devant le château royal de Varsovie. [Keystone - AP Photo/Petr David Josek]
Joe Biden devant le château royal de Varsovie. [Keystone - AP Photo/Petr David Josek]

"Le peuple russe n'est pas notre ennemi"

Le président américain Joe Biden s'est aussi adressé directement aux Russes pour leur dire que "le peuple russe n'est pas notre ennemi", dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine.

"Permettez-moi de dire ceci si vous êtes capables de m'entendre - vous, le peuple russe, n'êtes pas notre ennemi. Je refuse de croire que vous accueillez favorablement le meurtre d'enfants et de grands-parents innocents ou que vous acceptez que des hôpitaux, des écoles, des maternités soient pilonnés par des missiles et des bombes russes", a lancé Joe Biden.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Bain de foule en Pologne où Joe Biden rencontre des réfugiés ukrainiens
Bain de foule en Pologne où Joe Biden rencontre des réfugiés ukrainiens / 19h30 / 1 min. / le 26 mars 2022

18h30

Privée de sport international, la Russie organise ses propres compétitions

Si l'isolement de la Russie semble complet sur le plan sportif, Moscou a mis sur pied des compétitions internes et annoncé cette semaine le dépôt de sa candidature pour organiser le prochain Euro de football.

"La Russie a tenté de créer un microcosme sportif parallèle", estime dans Forum Lukas Aubin, géopolitologue du sport auprès de l'Institut de relations internationales et stratégiques. Interrogé sur l'impact réel de ces compétitions nationales peu médiatisées à l'étranger, il évoque un impact avant tout national. "L'objectif, pour le pouvoir russe, est de montrer à sa population et à ses athlètes que le pays a encore de la ressource. Le sport permet de cacher les problèmes que la Russie rencontre sur le terrain de la guerre en Ukraine."

Quant aux candidatures pour organiser des événements d'ampleur internationale, Lukas Aubin parle d'un phénomène "très russe". "Au moment où le sport russe est mis au ban, comme avec les affaires de dopage, la Russie veut retourner ses sanctions en sa faveur. C'est une manière de dire que les sanctions n'ont aucune valeur juridique et que rien ne l'empêche de, comme avant, poser une candidature pour un grand événement."

>> Ecouter l'interview de Lukas Aubin dans Forum :

Lukas Aubin, spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport. [Lukas Aubin]Lukas Aubin
Privée de sport international, la Russie organise ses propres compétitions: interview de Lukas Aubin, politologue / Forum / 5 min. / le 26 mars 2022

18h00

La Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, ces pays de poids qui ne sanctionnent pas la Russie

Les sanctions contre la Russie ne sont pas reprises dans l'ensemble du monde. Plusieurs pays de poids, dont la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, ne se joignent pas aux condamnations occidentales. Les représentants de ces quatre pays et de la Russie, appelés les BRICS, se sont d'ailleurs retrouvés cette semaine à Moscou.

"Le concept financier du départ de la création des BRICS s'est transformé, sous l'impulsion de Vladimir Poutine, en concept politique. Ces pays, notamment les Chinois et les Russes, veulent créer un ordre mondial alternatif à l'ordre occidental américain", explique samedi dans Forum Laurence Daziano, économiste.

>> Ecouter l'interview de Laurence Daziano dans Forum :

Laurence Daziano, économiste. [Laurence Daziano]Laurence Daziano
Les BRICS ne condamnent pas la guerre en Ukraine: interview de Laurence Daziano, économiste / Forum / 5 min. / le 26 mars 2022

17h30

Des manifestations contre la guerre en Ukraine

En République tchèque, des milliers de Russes, 3000 selon la police, ont défilé samedi à Prague, où ils ont brandi des drapeaux blanc et bleu pour protester contre l'invasion de l'Ukraine par les forces de Moscou.

Les manifestants ont marché de la place de la Paix en direction du centre de la capitale tchèque en portant des pancartes où l'on pouvait lire "killer" ("meurtrier") sur une photo du président Vladimir Poutine et en scandant "Non à la guerre".

Des milliers de Russes manifestent à Prague contre la guerre en Ukraine. [Reuters - David W Cerny]
Des milliers de Russes manifestent à Prague contre la guerre en Ukraine. [Reuters - David W Cerny]

La République tchèque abrite 45'000 Russes, ce qui représente la quatrième communauté étrangère de l'ancien pays communiste, alors que près de 200'000 Ukrainiens y vivaient avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février.

En Grande-Bretagne, plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Londres pour soutenir les Ukrainiens.

Aux couleurs du drapeau ukrainien bleu et jaune, la manifestation fait écho à l'appel lancé cette semaine par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Sur les pancartes fleurissent des message de "paix pour l'Ukraine" et témoignages de solidarité, tandis que la foule scande des slogans appelant à "arrêter la guerre".

Des milliers de manifestants à Londres pour soutenir les Ukrainiens. [Keystone - (Aaron Chown/PA via AP)]
Des milliers de manifestants à Londres pour soutenir les Ukrainiens. [Keystone - (Aaron Chown/PA via AP)]

17h00

L'armée russe assure ne pas prévoir d'appeler les réservistes

Le ministère de la Défense russe a assuré samedi ne pas prévoir d'appeler ses réservistes pour rejoindre les combats en Ukraine. Il a dénoncé de "faux appels" reçus par des Russes qu'ils imputent aux services secrets ukrainiens.

"Au cours des derniers jours, de nombreux hommes russes ont reçu de faux appels téléphoniques dans lesquels une voix enregistrée annonce qu'ils ont été convoqués", a-t-il indiqué. "Tous ces faux appels sont passés depuis le territoire ukrainien, ils sont absolument faux et constituent une provocation des services spéciaux ukrainiens", a-t-il ajouté.

Fuite des informaticiens russes

La crainte d'une mobilisation générale des hommes russes a provoqué une ruée à l'étranger dans les jours ayant suivi le début de l'offensive en Ukraine. Parmi les Russes réfugiés à l'étranger, il y a de très nombreux informaticiens, milieu dans lequel les Russes sont réputés. Or les autorités russes craignent de perdre ce vivier de compétences.

Un texte octroyant un sursis de l'armée aux informaticiens est actuellement en préparation au gouvernement, a indiqué récemment le ministère du Développement numérique. Il est également prévu de proposer aux informaticiens des incitations financières pour rester en Russie.

16h35

Joe Biden "pas sûr" que la Russie ait changé de stratégie en Ukraine

Le président américain Joe Biden a déclaré samedi ne pas être certain que la Russie avait changé de stratégie dans la guerre en Ukraine après l'annonce de Moscou de se concentrer sur la "libération" complète du Donbass.

"Je ne suis pas sûr que la Russie l'a fait", a déclaré le chef de la Maison Blanche en réponse à une question sur le changement de stratégie de Moscou.

L'armée russe a annoncé vendredi qu'elle avait achevé pour l'essentiel la première phase de son opération militaire en Ukraine et qu'elle allait désormais se concentrer sur une "libération" complète de la région orientale ukrainienne du Donbass.

16h20

Deux frappes sur Lviv, au moins 5 blessés

Lviv, grande ville de l'ouest de l'Ukraine relativement épargnée par les combats jusqu'ici, a subi une série de frappes russes samedi après-midi, dont deux ont touché un dépôt de carburants et fait cinq blessés, selon les autorités locales.

"Aujourd'hui, deux infrastructures stratégiques ont été touchées", a indiqué le gouverneur régional, Maxime Kozytski lors d'une brève conférence de presse interrompue par des sirènes d'alerte.

"L'une d'elle est un dépôt de carburants dans la ville de Lviv, dans une zone résidentielle, et la seconde est un site militaire, une usine également située dans une zone résidentielle", a-t-il détaillé, indiquant que ces sites avaient été touchés par deux frappes chacun.

De la fumée s'élève après un bombardement sur Lviv. [Reuters - Sodel Vladyslav]
De la fumée s'élève après un bombardement sur Lviv. [Reuters - Sodel Vladyslav]

Grande ville proche de la frontière polonaise, Lviv s'est convertie en ville-refuge pour les déplacés et a accueilli au début de la guerre plusieurs ambassades occidentales transférées depuis Kiev. Beaucoup de réfugiés en partance pour la Pologne ou d'autres pays de l'UE y font également étape.

La ville avait subi une première frappe le 18 mars, qui avait touché une usine de réparation d'avions proche de l'aéroport, sans faire de victimes, selon le maire.

16h10

La ville ukrainienne de Tcherniguiv encerclée par les forces russes

La ville ukrainienne de Tcherniguiv, à environ 120 km au nord-est de Kiev, est encerclée par les forces russes et il est impossible d'évacuer massivement les civils et les blessés, a alerté samedi son maire, Vladislav Atrochenko.

Selon l'édile, qui s'exprimait dans un briefing en ligne au Centre des médias d'Ukraine, un pont qui allait en direction de Kiev a été détruit par les forces russes, tandis qu'un autre pont piétonnier, sous des tirs constants, menace de s'écrouler, empêchant la mise en place de couloirs humanitaires pour évacuer les civils.

"La ville est réduite en cendres", a indiqué Vladislav Atrochenko. Les autorités locales s'efforcent néanmoins de faire sortir les blessés graves, pour qu'ils puissent être opérés.

Selon le maire, il est question de 44 personnes, militaires et civils, parmi lesquelles figurent trois enfants.

Il a par ailleurs indiqué que plus de 200 civils avaient été tués et qu'il restait encore en ville environ 120'000 habitants, contre plus de 280'000 avant l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février.

"Nous livrons de l'eau par tous les moyens possibles", a-t-il raconté, soulignant qu'il y avait par ailleurs des coupures d'électricité dans la ville. "Nous réparons tout ce qu'il est possible de réparer".

16h00

Joe Biden qualifie Vladimir Poutine de "boucher"

Le président américain Joe Biden a qualifié samedi son homologue russe Vladimir Poutine de "boucher" lors d'une rencontre avec les réfugiés ukrainiens à Varsovie. Ce n'est pas la première fois que le président américain emploie des mots durs à l'égard du président russe.

Joe Biden a rencontré des réfugiés ukrainiens lors de sa visite à Varsovie. [Reuters - Evelyn Hockstein]
Joe Biden a rencontré des réfugiés ukrainiens lors de sa visite à Varsovie. [Reuters - Evelyn Hockstein]

Ces derniers jours, il l'a qualifié à deux reprises de "criminel de guerre".

Visiblement ému par sa rencontre avec les réfugiés - dont deux personnes ayant dit venir de Marioupol, le port du sud-est de l'Ukraine en grande partie détruit par les bombardements russes - Joe Biden a serré dans ses bras deux jeunes femmes réfugiées.

15h20

L'article 5 de l'Otan, "un devoir sacré"

Le président américain Joe Biden a réaffirmé samedi à Varsovie que l'article 5 du traité de l'Otan, stipulant que l'attaque contre un pays membre est une attaque contre tous, constitue un "devoir sacré" pour les Etats-Unis.

Joe Biden a donné cette assurance lors de son entretien avec le président polonais Andrzej Duda, dont le pays craint l'agressivité de Moscou après le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine.

Il a aussi déclaré que le président russe Vladimir Poutine "comptait sur une Otan divisée", mais que cette division ne s'est pas produite.

De son côté, Andrzej Duda a affirmé que les relations polono-américaines étaient "florissantes" et seraient "immensément renforcées" par la visite de son invité, et enfin que son pays était un allié "sérieux" des Etats-Unis.

14h30

La désinformation s'apparente à une "3ème guerre mondiale", selon une ministre ukrainienne

La Première vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères, Emine Djaparova, a comparé samedi l'utilisation de la désinformation lors du conflit en Ukraine au début d'une "troisième guerre mondiale", un mois après l'invasion russe de son pays.

La Russie a consacré des moyens conséquents pour véhiculer dans les médias et sur les réseaux sociaux sa version de la guerre, présentée comme une "opération spéciale" destinée à "dénazifier" l'Ukraine.

"Nous entrons dans une troisième guerre mondiale, pas un conflit conventionnel, mais une guerre informationnelle", a déclaré Emine Djaparova, elle-même ancienne journaliste, lors du Forum de Doha, au Qatar.

Selon elle, convaincre les Russes et d'autres pays de soutenir l'Ukraine est devenu plus compliqué en raison de la propagande russe, qui s'est améliorée depuis l'annexion de la Crimée en 2014, et est relayée par des dirigeants politiques, des internautes, des sportifs et des artistes.

>> Lire aussi : Entre glorification et désinformation, la guerre en Ukraine est aussi communicationnelle

13h50

Le PLR est favorable à un boycott du gaz russe

"Si nous sommes vraiment sérieux, nous devons fermer le robinet de gaz de Poutine", a déclaré le vice-président du PLR Andri Silberschmidt vendredi soir sur SRF. Le PLR est d'avis, a-t-il assuré, que pas un seul franc ne doit être versé au président russe et à son entourage.

Le conseiller national zurichois considère que les sanctions décidées jusqu'à présent ne font pas vraiment mal à Vladimir Poutine et qu'il en irait autrement si le gaz n'était plus payé. Mais "c'est une décision qui doit être prise par l'Union européenne", a-t-il ajouté.

Les Verts demandent également que la Suisse n'importe plus de pétrole et de gaz russes. De son côté, le Conseil de parti du PS a exigé vendredi que la Suisse se libère le plus rapidement possible de sa dépendance.

13h15

Point de la situation à la mi-journée

L'armée russe a dit vendredi vouloir concentrer désormais son offensive sur le Donbass, à l'est de l'Ukraine. Cette déclaration pourrait signer un tournant dans le conflit.

En l'état, les Ukrainiens continuent de résister. Un calme provisoire régnait samedi matin dans le ciel de Kiev.

Le maire de la capitale a finalement renoncé à imposer un nouveau couvre-feu de 35 heures, qu'il avait annoncé à partir de samedi soir, pour revenir à une mesure ne s'appliquant que de 20 heures à 07 heures, comme tous les soirs.

Les forces ukrainiennes assurent par ailleurs poursuivre leur contre-offensive sur Kherson.

>> Le point de la situation dans le 12h45 :

Les Ukrainiens résistent toujours et la Russie va désormais concentrer son offensive dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine
Les Ukrainiens résistent toujours et la Russie va désormais concentrer son offensive dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine / 12h45 / 2 min. / le 26 mars 2022

13h00

Des bunkers pour la communauté LGBTIQA+ ukrainienne

La guerre en Ukraine durcit les conditions de vie d'une population en particulier: les personnes LGBTIQA+.

Les bunkers, censés être synonymes de sécurité, se transforment en une source d'angoisse pour beaucoup. "Tous ces endroits sont mixtes, il y n’y pas de possibilité d’être en sécurité en général et pour les personnes LGBTIQA+, c'est crucial", témoigne l'une d'entre elles dans le 12h30 de la RTS.

L'homophobie et la transphobie, encore très présentes en Ukraine, ont poussé à la création de lieux qui leur sont exclusivement réservés.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Les bunkers sont une source d'angoisse pour la communauté LGBTIQA+ ukrainienne (image d'illustration). [AP/Keystone - Evgeniy Maloletka]AP/Keystone - Evgeniy Maloletka
La guerre en Ukraine fragilise la situation des personnes LGBTIQA+ / Le 12h30 / 1 min. / le 26 mars 2022

12h30

Joe Biden rencontre deux ministres ukrainiens

Le président américain Joe Biden s'est entretenu samedi à Varsovie avec deux ministres ukrainiens, au lendemain de l'annonce surprise de l'armée russe qu'elle allait recentrer son offensive sur l'est de l'Ukraine, un peu plus d'un mois après l'invasion du pays.

Joe Biden, dont c'était la première rencontre avec des hauts responsables ukrainiens depuis le début de la guerre, a engagé une conversation informelle avec le chef de la diplomatie Dmytro Kouleba, assis à une longue table où ont pris place également le ministre ukrainien de la Défense Oleksii Reznikov, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin.

Les entretiens ont notamment porté sur "l'engagement indéfectible des Etats-Unis envers la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a indiqué le porte-parole du Département d'Etat Ned Price.

Joe Biden rencontre deux ministres ukrainiens à Varsovie. [Keystone - AP Photo/Evan Vucci]
Joe Biden rencontre deux ministres ukrainiens à Varsovie. [Keystone - AP Photo/Evan Vucci]

12h25

Le flot de réfugiés se ralentit nettement

Près de 3,8 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis l'invasion de l'armée russe le 24 février, selon le décompte de l'ONU publié samedi. Mais le nombre d'arrivées s'est très nettement ralenti depuis le début de la semaine.

Au total, plus de dix millions de personnes, soit plus d'un quart de la population, ont dû quitter leur foyer. L'ONU estime à presque 6,5 millions le nombre de déplacés à l'intérieur de l'Ukraine.

Depuis le 22 mars, le nombre de personnes cherchant ainsi à fuir les combats et les conditions de vie de plus en plus difficiles en Ukraine est passé nettement en dessous de 100'000 personnes par jour.

11h45

Près de 140 enfants ukrainiens auraient été tués depuis le 24 février

Au moins 136 enfants ont été tués depuis le début de la guerre en Ukraine, a déclaré samedi le bureau du procureur général d'Ukraine dans un message publié sur l'application Telegram.

Sur ce total, 64 enfants ont péri dans la région de Kiev et 50 dans la région de Donetsk, a-t-il précisé. On déplore en outre 199 blessés parmi les enfants, a-t-il ajouté.

Ces chiffres ne pouvaient être vérifiés de manière indépendante dans l'immédiat.

10h55

Retour du couvre-feu dès samedi soir à Kiev

Un nouveau couvre-feu va être instauré à Kiev de samedi soir à lundi matin, a annoncé samedi le maire de la capitale ukrainienne.

"Le commandement militaire a décidé de renforcer le couvre-feu. Il va durer de 20h00 samedi à 7h00 lundi 28 mars", a indiqué Vitali Klitschko sur Telegram.

10h35

Les Russes auraient pris la ville de Slavoutitch

Les forces russes auraient pris le contrôle de la ville de Slavoutitch, au nord de Kiev, où vivent les ouvriers de l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl. C'est en tout cas ce qu'a déclaré samedi le gouverneur de la région de Kyiv, Oleksandr Pavliouk.

Selon lui, les troupes russes ont également enlevé le maire de la ville après avoir investi l'hôpital de Slavoutitch. L'agence Reuters, qui donne l'information, précise qu'elle n'a pas pu vérifier dans l'immédiat ces informations de manière indépendante.

10h15

Le ministre russe de la Défense réapparaît sur une vidéo

Sergueï Choïgou à Moscou, 14.02.2022. [Kremlin pool/Sputnik/EPA/Keystone - Alexei Nikolsky]
Sergueï Choïgou à Moscou, 14.02.2022. [Kremlin pool/Sputnik/EPA/Keystone - Alexei Nikolsky]

Après une absence de deux semaines qui avait nourri des interrogations que le Kremlin s'était efforcé de balayer, le ministre russe de la Défense a fait une apparition publique samedi.

Le ministère a publié une vidéo montrant Sergueï Choïgou présider une réunion consacrée au budget d'armement. Les images ne sont pas datées, mais le ministre y fait référence à une réunion avec le ministre des Finances qui, selon les agences russes, a eu lieu vendredi 25 mars.

Jeudi, le Kremlin avait fait état d'une conversation entre le ministre et le président Vladimir Poutine lors d'une réunion de conseil de sécurité russe, balayant les interrogations suscitées par l'absence publique prolongée de Sergueï Choïgou en plein conflit armé. La présidence russe avait également rejeté les spéculations sur l'état de santé du ministre.

10h00

Volodymyr Zelensky lance un appel aux pays producteurs d'hydrocarbures

Le président ukrainien exhorte les pays producteurs d'énergie à accroître leurs capacités afin que la Russie ne puisse pas utiliser ses hydrocarbures comme un moyen de "chantage" face à d'autres nations.

S'exprimant par visioconférence lors de la conférence internationale du Forum de Doha, Volodymyr Zelensky a estimé que des pays comme le Qatar pourraient contribuer à la stabilisation de l'Europe.

"Ils peuvent faire beaucoup pour rétablir la justice. L'avenir de l'Europe dépend de vos efforts. Je vous demande d'augmenter la production d'énergie pour faire en sorte que tout le monde en Russie comprenne qu'aucun pays ne peut utiliser l'énergie comme une arme et imposer un chantage au monde", a-t-il déclaré.

09h35

Les livraisons de gaz vers l'Europe assurées

La compagnie Gazprom a annoncé samedi continuer à fournir du gaz naturel à l'Europe via l'Ukraine, conformément à la demande des consommateurs européens.

Le géant russe de l'énergie a précisé que la demande à ce stade était de 109,5 millions de mètres cubes contre 105,1 millions de mètres cubes au 25 mars.

09h15

Attention aux escroqueries liées aux dons pour l'Ukraine

La police zurichoise met en garde samedi contre des escroqueries liées à la guerre en Ukraine. Des individus tentent de soutirer de l'argent par le biais d'appels aux dons sur des sites internet.

Ils prétendent apporter une aide aux réfugiés ukrainiens et aux victimes de la guerre, écrit-elle sur son site internet. D'autres arnaques sont menées par des e-mails contenant des promesses d'investissement ou d'argent, censées provenir de riches ressortissants ukrainiens désespérés.

08h30

Comment des unités spéciales ukrainiennes attaquent les colonnes russes

Pour bloquer l’avancée des troupes russes, les Ukrainiens utilisent des unités dédiées au sabotage.

Ces troupes spéciales, équipées d'armes livrées par l'Allemagne et les Etats-Unis, montent des embuscades contre les colonnes de blindés russes. Elles parviennent à les approcher, parfois avec le soutien de la population, pour les attaquer par surprise.

>> Ecouter le reportage d'Etienne Monin :

Char russe détruit à Irpin, dans la banlieue de Kiev, 09.03.2022. [AP/Keystone - Vadim Ghirda]AP/Keystone - Vadim Ghirda
Comment des unités ukrainiennes attaquent les colonnes russes / Le Journal de 8h / 1 min. / le 26 mars 2022

08h05

Le pape appelle la Vierge Marie à l'aide

Dans le contexte du conflit ukrainien, le pape a dédié une prière spécialement à l’Ukraine et à la Russie vendredi soir au Vatican. Il s'agit d'un acte rare, à travers lequel le chef de l’Eglise catholique appelle la Vierge Marie à l’aide et invoque sa protection face à la violence et la destruction.

François a imploré avec force la fin de la guerre qui, selon lui, menace la paix mondiale.

>> Le récit de Blandine Hugonnet :

Le pape François en prière à la Basilique Saint-Pierre à Rome, 25.03.2022. [Keystone - Gregorio Borgia]Keystone - Gregorio Borgia
Le pape a dédié une prière à l’Ukraine et à la Russie / Le Journal de 7h / 1 min. / le 26 mars 2022

07h50

Genève demande le soutien de la Confédération

Le canton de Genève tire la sonnette d'alarme face à un afflux inédit de réfugiés venus d'Ukraine. Les autorités considèrent que la situation est préoccupante.

D'ici dix jours, les lieux d'accueil d'urgence seront saturés. Tous ceux qui pourraient faire office d'hébergement sont actuellement recensés dans le canton, y compris la Halle 7 de Palexpo. Mais la population genevoise est aussi invitée à ouvrir ses portes aux exilés qui fuient la guerre.

Le conseiller d'Etat chargé du social, Thierry Apothéloz, a également écrit à la Confédération avec deux revendications.

>> L'interview de Thierry Apothéloz dans La Matinale :

Le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz, à la tête du Département de la cohésion sociale. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Accueil des réfugiés à Genève: interview de Thierry Apothéloz / Le Journal de 7h / 57 sec. / le 26 mars 2022

06h30

Le point de la situation samedi matin

L'armée russe a affirmé vendredi vouloir concentrer désormais son offensive sur le Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

Autour de Donetsk et Louhansk, les deux grandes villes de cette région, l'état-major de l'armée ukrainienne assure "avoir infligé des pertes importantes aux envahisseurs russes", dans son dernier bulletin publié samedi à l'aube. Il fait état de trois avions abattus, huit chars détruits et quelques 170 soldats tués côté russe.

Mais chaque camp se livre à une intense bataille de l'information, dans un contexte de grande difficulté à vérifier de source indépendante ce qui se passe sur le terrain.

Autour de Kiev, les combats continuent pour "repousser l'offensive ennemie", selon l'état-major ukrainien qui affirme que la ligne de front n'a pas bougé.

Celui-ci dit par ailleurs poursuivre la contre-offensive sur Kherson, dans le sud du pays, seule grande ville à avoir été conquise entièrement par les forces de Moscou.

Paris annonce une opération humanitaire à Marioupol

A Marioupol, port ukrainien stratégique situé sur la mer d'Azov, plus de 2000 civils ont été tués dans cette ville assiégée, selon la municipalité. Vendredi soir, Emmanuel Macron a annoncé que la France, la Turquie et la Grèce allaient mener "une opération humanitaire" d'évacuation "dans les tout prochains jours" de civils de Marioupol.

Pendant ce temps, Joe Biden, au deuxième jour de sa visite en Pologne, doit s'entretenir samedi à Varsovie avec les dirigeants polonais. Il doit aussi prononcer un discours depuis un centre d'accueil de réfugiés ukrainiens.

06h00

Le chef du renseignement militaire ukrainien juge l'armée russe "médiévale"

Le chef du renseignement militaire ukrainien, le général Kyrylo Boudanov, a promis aux Russes un "véritable enfer" en Ukraine, dans un entretien accordé au magazine américain "The Nation" et publié vendredi.

"L'armée ukrainienne a montré que l'armée russe, deuxième armée du monde, n'était qu'un mythe. C'est juste une concentration médiévale de pouvoir, de vieilles méthodes de combat", a ajouté ce jeune général de 36 ans, qui a été formé aux méthodes de l'Otan.

L'une de ses priorités ces derniers mois a été d'organiser une force de partisans qui resteront derrière les lignes russes en cas d'occupation longue pour mener des opérations de guérilla. Il n'a pas voulu donner de détails sur cette force mais il a noté qu'"un grand nombre de personnes" étaient engagée, dont des chasseurs.

"Le printemps va bientôt arriver, nos forêts vont reverdir et un véritable enfer va se déchaîner devant l'agresseur", a-t-il ajouté.

00h00

Retour sur la journée de vendredi