Arrivé samedi soir à Tel Aviv, Antony Blinken doit se réunir dimanche après-midi avec ses homologues d'Israël, des Emirats arabes unis, du Maroc, du Bahreïn et d'Egypte à Sde Boker, dans le sud d'Israël. La rencontre a été jugée "historique" par le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid.
Conséquence des "accords d'Abraham"
Les Emirats ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020 dans le cadre d'une série d'accords négociés par les Etats-Unis, connus sous le nom "d'accords d'Abraham". Bahreïn et le Maroc leur ont emboîté le pas.
Ces accords ont rompu avec des décennies de consensus arabe conditionnant l'établissement de relations avec Israël avec la résolution de la question palestinienne.
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Rencontre avec le président palestinien
Parti samedi de Pologne, où il accompagnait le président américain Joe Biden, Antony Blinken restera jusqu'à lundi en Israël où il doit rencontrer le Premier ministre israélien Naftali Bennett. Il doit aussi se rendre à Ramallah pour un entretien avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
Les Palestiniens s'inquiètent d'être laissés de côté dans l'effort soutenu par les Etats-Unis pour renforcer les liens entre des pays arabes et Israël. Le soutien américain avait été largement réduit sous la présidence de Donald Trump.
Le secrétaire d'Etat veut montrer que les Etats-Unis ne se désintéressent pas du Moyen-Orient, même si l'attention de Washington semble avant tout tournée vers la Chine, et plus récemment l'Ukraine.
Entretien avec Mohammed ben Zayed
Antony Blinken poursuivra sa tournée lundi en Algérie puis au Maroc, où il rencontrera notamment le dirigeant de facto des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed.
Il espère obtenir des appuis aux efforts des Etats-Unis et de l'Otan pour contrer l'invasion russe de l'Ukraine, dans un contexte marqué par les lourdes conséquences économiques de la guerre, notamment la flambée des prix de l'énergie et la menace d'une pénurie de blé qui pourrait porter un coup très dur aux pays arabes.
afp/oang