En soirée, des résidents de Bnei Brak, ville ultra-orthodoxe en banlieue de Tel-Aviv, puis de la localité voisine de Ramat Gan ont fait état d'un homme circulant en voiture et ouvrant le feu sur des passants. Mais d'après les médias israéliens, les victimes ont toutes été recensées à Bnei Brak.
La police israélienne a confirmé ces attaques et indiqué plus tard que l'assaillant avait été abattu par les forces de l'ordre qui quadrillaient ces secteurs. Elle n'a pas voulu révéler l'identité de l'assaillant, mais des médias locaux l'ont identifié comme étant un Palestinien ayant passé quatre ans dans les prisons israéliennes. L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé réunir en soirée de hauts responsables sécuritaires pour faire le point sur la situation.
Troisième attaque en une semaine
Dimanche à Hadera, dans le nord d'Israël, deux policiers israéliens ont été tués dans une fusillade revendiquée par l'organisation djihadiste Etat islamique (EI). La police israélienne a identifié les assaillants qui ont été abattus comme des agents arabes israéliens de l'EI.
Le 22 mars, à Beersheva (sud), quatre Israéliens -deux hommes et deux femmes- ont été tués dans une attaque au couteau et à la voiture-bélier perpétré par un homme inspiré de l'idéologie du groupe EI. L'assaillant était un enseignant condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir planifié de se rendre en Syrie afin de combattre au sein de l'EI et pour des prêches faisant son apologie.
Berlin appelle au calme
Dans ce contexte, l'Allemagne a mis en garde contre une "spirale de violence" après les attaques de mardi soir. "Tout comme les attentats de Beersheva et de Hadera, l'attaque de mardi est choquante par sa brutalité et son sang-froid", dit le gouvernement allemand.
Dans un communiqué, le ministère allemand des Affaires étrangères appelle "tous ceux qui ont des responsabilités et de l'influence" à condamner clairement ces actes "afin d'éviter une nouvelle escalade de la violence", alors que plusieurs fêtes religieuses importantes se profilent pour "les juifs, les musulmans et les chrétiens". "Rien ne peut justifier la terreur", conclut-il.
afp/cab