C'est ce qu'a déclaré mardi Kim Yo-jong, la puissante soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Citée par l'agence de presse KCNA, elle a qualifié de "très grande erreur" les récents commentaires du ministre sud-coréen de la défense évoquant des attaques contre la Corée du Nord, alors que Suh Wook a indiqué vendredi que Séoul disposait d'un éventail de missiles pouvant atteindre rapidement et avec précision toute cible nord-coréenne.
PyongYang a tiré depuis le début de l'année plusieurs missiles à la puissance croissante, des essais qui font craindre à Séoul et à Washington une reprise des tests nucléaires pour la première fois depuis 2017, les discussions sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne étant dans l'impasse.
Le Sud n'est pas un ennemi
Dans le communiqué relayé mardi, Kim Yo-jong a déclaré que la Corée du Nord était opposée à la guerre, un scénario qui laisserait la péninsule en ruines, et qu'elle ne considérait pas la Corée du Sud comme son principal ennemi. "En d'autres termes, cela signifie qu'à moins que l'armée sud-coréenne ne prenne des actions militaires contre notre Etat, elle ne sera pas considérée comme une cible", a-t-elle dit, selon la KCNA.
"Mais si la Corée du Sud, pour une quelconque raison, opte pour une action militaire telle qu'une frappe préventive comme vanté par Suh Wook, la situation changera. La Corée du Sud deviendra alors une cible".
reuters/br