Face au réchauffement, le monde a trois ans pour plafonner ses émissions de gaz à effet de serre, déclare le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui vient de publier le dernier volet de son rapport.
"Le rapport offre principalement une panoplie de solutions pour tous les secteurs – transports, énergie, agriculture – afin de réduire leurs émissions", explique dans le Point J Kari de Pryck, chercheuse post-doctorante à l'Université de Grenoble-Alpes, spécialiste des questions environnementales et de leurs effets sur les politiques globales.
Le déploiement massif de technologies d'émission négative afin d’éliminer nos émissions - en plus de les réduire - a une place importante dans le rapport.
"Ce rapport nous dit également qu’il faut investir massivement dans les technologies bas carbone, mais aussi soutenir la recherche et aider les pays plus vulnérables qui doivent faire face à des problèmes d’accès à l’énergie", ajoute la chercheuse.
Une place importante est donnée à la question des changements de comportement en matière de consommation. Ainsi, on propose par exemple de renoncer aux vols long-courriers, de passer à un régime alimentaire végétalien, ou encore de renforcer l'efficience énergétique des bâtiments.
Pourquoi le GIEC parle-t-il de "sobriété énergétique"? Et pourquoi maintenant?
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![Le dernier rapport du GIEC [Pexels]](https://img.rts.ch/articles/2022/image/dczvos-25917232.image?w=960&h=384)
Pexels Juliane Roncoroni et l'équipe du Point J
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