"Nous allons pouvoir ouvrir cette 2e dose de rappel pour les Français âgés de 60 ans et plus s'ils sont à six mois de leur dernière injection de rappel", sans qu'elle devienne obligatoire, a indiqué le ministre sur la radio RTL.
Jusqu'ici, cette dose était réservée aux personnes de 80 ans et plus, une annonce faite par le Premier ministre Jean Castex mi-mars face au rebond de la pandémie.
Réduction du risque d'hospitalisation
"On sait qu'une injection de rappel, quand on a 60 ans et plus, réduit de 80% le risque d'hospitalisation, de réanimation et de décès. Même si ce risque est moins élevé aujourd'hui qu'il l'était avec les variants précédents et lorsqu'il n'y avait pas de couverture vaccinale, il y a un risque résiduel. On peut le réduire par quatre, donc on le propose", a fait valoir Olivier Véran, s'appuyant sur une recommandation de la Haute autorité de santé.
On sait qu'une injection de rappel, quand on a 60 ans et plus, réduit de 80% le risque d'hospitalisation, de réanimation et de décès
Cette mesure, qui n'est donc pas obligatoire, concerne 500'000 Français de 60 ans et plus qui sont à six mois ou plus de leur dernière injection, a précisé Olivier Véran: "En période de circulation du virus, c'est autant de réduction d'un impact hospitalier. On sait que nos hôpitaux ont besoin de souffler".
Feu vert de l'UE
Les autorités sanitaires de l'Union européenne ont donné mercredi leur feu vert à une deuxième dose de rappel des vaccins anti-Covid de Moderna et Pfizer aux personnes âgées de 80 ans et plus, mais jugé prématuré d'émettre une recommandation pour la population plus jeune.
Toutefois, de plus en plus de pays ouvrent la 2e dose de rappel - qui correspond à la quatrième dose - aux populations âgées de moins de 80 ans, dans un contexte de rebond épidémique.
"Aller voter en toute sécurité"
Les autorités sanitaires grecques ont ainsi annoncé mardi une quatrième dose pour "les personnes âgées de plus de 60 ans, surtout en présence d'une maladie sous-jacente". L'Australie va faire de même pour les plus de 65 ans.
Par ailleurs, concernant le premier tour de l'élection présidentielle qui se tient en France dimanche, le ministre de la Santé a confirmé que les personnes testées positives au Covid "peuvent aller voter en toute sécurité". "Il y aura à disposition des masques, du gel hydroalcoolique", a souligné Olivier Véran.
afp/hkr