Banner Ukraine du 12 avril 2022.
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La Russie annonce la reddition d'un millier de soldats ukrainiens à Marioupol

- Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le Britannique Karim Khan, a qualifié mercredi l'Ukraine de "scène de crime", lors d'une visite à Boutcha, près de Kiev.

- Plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol, assiégée depuis des semaines, selon une annonce du ministère de la Défense russe mercredi.

- Le président américain Joe Biden a évoqué mardi un "génocide" en Ukraine. Il a utilisé pour la première fois ce terme afin de qualifier la situation dans le pays envahi par Moscou.

- Vladimir Poutine a défendu mardi l'invasion de l'Ukraine par la Russie, une "tragédie", au motif que le Kremlin n'avait d'autre choix que d'intervenir militairement pour se protéger contre les forces "anti-russes".

- Les civils continuaient mardi de fuir les villes de l'est de l'Ukraine avant une nouvelle offensive des troupes russes, qui se renforcent autour du Donbass pour prendre le contrôle total de cette région.

Suivi assuré par la rédaction RTSinfo

14h45

La Suisse reprend les nouvelles sanctions de l'UE contre la Russie

La Suisse appliquera de nouvelles sanctions contre la Russie et la Biélorussie, a décidé mercredi le Conseil fédéral. Un embargo sur le charbon est notamment prévu. Les filles du président russe figurent nouvellement sur la liste des personnes sanctionnées.

Le Conseil fédéral a décidé d'agir suite aux atrocités commises dans la ville de Boutcha, indique-t-il dans un communiqué. La Suisse reprend la cinquième salve de sanctions prises la semaine passée par l'Union européenne contre Moscou.

Les sanctions sont dirigées contre le secteur énergétique russe et visent en particulier le charbon. Le bois, le ciment, les produits de la mer ou la vodka ne pourront plus non plus être importés. Ces biens représentent une source importante de revenus pour la Russie.

Sanctions contre les filles de Poutine

La Suisse reprend également l'interdiction d'exporter le kérosène et d'autres biens susceptibles de contribuer au renforcement des capacités industrielles de la Russie. L'UE a encore décidé de sanctions financières qui touchent notamment les trusts. Les organismes publics russes n'obtiendront plus de soutien financier.

La liste des personnes sanctionnées a été étendue. Plus de 200 nouveaux noms, dont les deux filles du président russe, et entités supplémentaires y sont inscrites. Ces personnes sont issues des milieux politiques et économiques. Elles sont actives dans le domaine militaire, de la communication, de la propagande ou font partie des cercles d'oligarques ou de leur famille.

14h30

La barre des 30'000 réfugiés d'Ukraine enregistrés en Suisse franchie

Jusqu'à mercredi, 30'439 réfugiés d'Ukraine ont été enregistrés en Suisse. Parmi eux, 26'133 ont obtenu le statut de protection S, a indiqué mercredi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) sur Twitter.

En l'espace d'une journée, 877 personnes supplémentaires en provenance d'Ukraine ont ainsi été enregistrées et 898 autres ont obtenu le statut de protection S.

En 24 heures, un peu plus de 40'000 personnes supplémentaires ont fui l'Ukraine, selon les données mercredi à Genève du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR). Elles sont plus de 4,6 millions depuis le début de l'offensive russe.

14h20

Zelensky appelle l'Europe à agir avant que la Russie n'attaque d'autres pays

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi l'Europe à agir plus rapidement contre la Russie, estimant que l'"on peut soit arrêter la Russie soit perdre toute l'Europe de l'Est".

"Si l'Europe perd du temps, la Russie utilisera ce temps pour étendre la zone de guerre à d'autres pays", a-t-il dit dans un discours prononcé à l'attention du Parlement estonien.

14h10

L'Ukraine "est une scène de crime", affirme le procureur de la CPI

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le Britannique Karim Khan, a qualifié mercredi l'Ukraine de "scène de crime", lors d'une visite à Boutcha, près de Kiev.

Le procureur de la CPI affirme que l'Ukraine "est une scène de crime". [AP Photo - Rodrigo Abd]
Le procureur de la CPI affirme que l'Ukraine "est une scène de crime". [AP Photo - Rodrigo Abd]

"L'Ukraine est une scène de crime. Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis. Nous devons transpercer le brouillard de la guerre pour parvenir à la vérité", a-t-il déclaré à la presse lors d'une visite de cette ville, où des centaines de civils, selon les autorités ukrainiennes, ont été retrouvés morts après l'occupation russe.

Karim  Khan a précisé qu'une équipe médico-légale de la CPI se préparait à travailler "afin que nous puissions vraiment séparer la vérité de la fiction".

"Nous devons garder l'esprit ouvert et nous fier aux preuves", a-t-il ajouté. "La loi doit être mobilisée et lancée dans la bataille pour protéger les civils".

13h45

Zelensky veut échanger un proche de Poutine contre des prisonniers ukrainiens

Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi soir l'arrestation de Viktor Medvedtchouk, un député et homme d'affaires ukrainien proche de Vladimir Poutine. Le président Zelensky propose à Moscou de l'échanger contre les Ukrainiens qui sont actuellement emprisonnés en Russie.

Viktor Medvedtchouk était assigné à résidence en Ukraine depuis le printemps 2021, après avoir été inculpé de "haute trahison". Kiev l'accuse notamment d'avoir investi dans une raffinerie qui alimentait les pro-Russes de l'est du pays.

>> Le reportage du 12h45 :

L’Ukraine annonce l’arrestation d’un oligarque proche de Vladimir Poutine
L’Ukraine annonce l’arrestation d’un oligarque proche de Vladimir Poutine / 12h45 / 1 min. / le 13 avril 2022

13h15

Les corps de plus de 1500 soldats russes dans les morgues de Dnipro

Les corps de plus de 1500 soldats russes reposent dans les morgues de Dnipro, grande ville industrielle de l'est de l'Ukraine, a déclaré mercredi le maire-adjoint de la ville, Mikhaïl Lyssenko.

"On a aujourd'hui dans les morgues de Dnipro plus de 1500 soldats russes morts, que personne ne veut récupérer", a-t-il déclaré dans une interview au média en langue russe Nastoïachtchee Vremia, affirmant espérer que des "mères russes puissent venir chercher leurs fils".

12h50

Sept personnes fusillées par des militaires russes dans un village

Sept personnes ont été fusillées mardi dans une maison d'un village de la région de Kherson dans le sud de l'Ukraine par des militaires russes, a annoncé mercredi le parquet général ukrainien.

"Selon l'enquête, les militaires russes ont fusillé six hommes et une femme dans le village Pravdyné. Ayant l'intention de dissimuler le crime, les occupants ont fait exploser la maison où se trouvaient les corps des personnes fusillées", a indiqué le parquet dans un communiqué.

12h15

Indemnité forfaitaire pour les familles d'accueil neuchâteloises

Après discussion avec les autres cantons, Neuchâtel a décidé de verser une indemnité forfaitaire aux familles d'accueil qui en feront la demande de 240 francs par mois pour l'hébergement d'une personne seule. Le montant s'élève à 340 francs pour l'accueil de deux personnes et plus fuyant la guerre en Ukraine.

Lundi, le canton comptait 315 réfugiés ukrainiens placés auprès de 135 familles d'accueil, ce qui correspond à 78% des personnes accueillies et dont les adresses étaient connues du service des migrations.

11h55

Sept personnes tuées par des frappes russes près de Kharkiv

Sept personnes ont été tuées dans des frappes russes dans la région ukrainienne de Kharkiv (nord-est) au cours des dernières 24 heures, a indiqué mercredi le gouverneur régional.

Vingt-deux autres personnes ont été blessées, a ajouté le gouverneur Oleg Synegoubov sur Telegram, précisant qu'un garçon de deux ans blessé il y a deux jours dans un bombardement a succombé à ses blessures mardi à l'hôpital.

11h20

La Finlande lance son débat sur l'adhésion à l'Otan

La Finlande publie mercredi un rapport-clé sur sa situation stratégique après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, prélude à un débat sur une désormais probable candidature historique à l'Otan d'ici l'été.

Paradoxe: une guerre lancée par Moscou en invoquant l'extension de l'alliance militaire occidentale à ses portes risque de faire basculer un de ses voisins dans les rangs de l'Otan, pour bénéficier de la protection décisive de son fameux article 5.

Vers une majorité parlementaire

Avant l'invasion de l'Ukraine, voir la Finlande rompre avec sa ligne historique de non-alliance militaire n'était qu'une option rhétorique qui dormait dans un carton, faute de soutien suffisant.

En quelques semaines, tout a basculé: le soutien à l'adhésion, qui végétait à 20-30% depuis des décennies, a plus que doublé au-delà des 60%. Le dernier sondage publié lundi le crédite même de 68% pour seulement 12% d'opinions défavorables.

Au Parlement aussi, une nette majorité se dessine, avec le revirement de plusieurs partis jusque-là opposés. La Première ministre a annoncé mercredi que la décision sera prise "d'ici quelques semaines".

10h50

L'Ukraine a déjoué une cyberattaque russe contre ses installations électriques

L'Ukraine a déjoué une cyberattaque russe visant l'une de ses plus grandes installations énergétiques, ont annoncé des responsables du pays, qui s'attend à une offensive militaire majeure de Moscou dans l'Est.

Selon les "cyber-pompiers" du CERT (Computer Emergency Response Team) ukrainien, l'attaque a été menée par Sandworm, un groupe de pirates informatiques ayant des liens avec les services de renseignement russes.

L'attaque était concue pour priver des "millions" d'Ukrainiens d'électricité et devait frapper en deux vagues, a précisé mardi cette agence gouvernementale. Une première attaque a eu lieu en février et la seconde, déjouée, était prévue le 8 avril.

Si le logiciel malveillant (malware) du groupe a réussi à pénétrer dans le système de gestion du réseau de l'installation, il n'a entraîné aucune coupure de courant, a déclaré durant un point presse Victor Jora, un haut responsable ukrainien.

10h20

Aide financière aux statut "S" pour l'apprentissage de la langue

Les cantons recevront une aide financière supplémentaire de 3000 francs par personne bénéficiant du statut de protection "S", dans le contexte de la guerre en Ukraine. Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'allouer ce montant pour encourager l'apprentissage d'une langue nationale.

Le statut "S" permet aux personnes fuyant l'Ukraine d'exercer sans délai une activité lucrative. Pour ce faire et pour participer à la vie sociale, l'acquisition de la langue est une composante importante.

Monté jugé insuffisant

Le gouvernement alloue déjà aux cantons un forfait de 18'000 francs par personne et par année pour les dépenses d'hébergement, d'aide sociale et de prise en charge médicale. En revanche, aucun forfait n'est versé pour l'intégration, comme le statut "S" est conçu dans l'idée d'un retour dès que la situation le permet.

Dans cette même optique et au vu de l'incertitude des prévisions, le Conseil fédéral n'a pas voulu augmenter sa contribution financière de 3000 francs par personne. Lors de la consultation, la plupart des cantons avaient estimé que ce montant était insuffisant à moyen terme. Des expériences seront recueillies durant l'année en cours, a précisé le gouvernement.

>> Les précisions du 12h30 :

Le SEM veut proposer 3000 francs par réfugié pour des cours de langue [Keystone - Gian Ehrenzeller]Keystone - Gian Ehrenzeller
La Confédération va financer des cours de langue pour les réfugiés d'Ukraine / Le 12h30 / 1 min. / le 13 avril 2022

10h00

Le chancelier allemand attendu à Kiev pour livrer des armes

Le chancelier allemand Olaf Scholz est attendu à Kiev pour des "décisions pratiques" comprenant la livraison d'armes lourdes pour soutenir l'Ukraine face à l'offensive russe, a affirmé mercredi un conseiller du président ukrainien.

Berlin livre déjà des armes défensives à l'Ukraine, mais Olaf Scholz est depuis plusieurs jours sous pression, au sein même de sa majorité, pour donner son vert à l'envoi de matériel offensif, notamment des blindés.

Les ministres des Affaires étrangères et de l'Economie, poids lourds écologistes du gouvernement, ont appelé le chancelier à trancher en faveur de ces livraisons.

09h30

Reddition de plus d'un millier de soldats ukrainiens à Marioupol, selon la Russie

Plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol, assiégée depuis des semaines, a déclaré mercredi le ministère de la Défense russe.

Des soldat russes dans les ruines d'un théâtre de Marioupol. [EPA - Sergei Ilinitsky]
Des soldat russes dans les ruines d'un théâtre de Marioupol. [EPA - Sergei Ilinitsky]

"Dans la ville de Marioupol, dans la zone de l'usine métallurgique Ilitch (...) 1026 militaires ukrainiens de la 36ème brigade marine ont volontairement déposé les armes et se sont rendus", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu'il y avait 47 femmes et 126 officiers parmi eux.

Selon cette source, 150 d'entre eux étaient blessés et ont été pris en charge à l'hôpital de la Marioupol.

Dans la nuit de mardi à mercredi, un reportage de la télévision publique russe diffusé sur Rossiïa 24 annonçait la reddition de plus d'un millier de soldats ukrainiens dans cette localité.

Les images montraient des hommes en tenue de camouflage transportant des blessés sur des brancards ou interrogés, debouts, dans ce qui semble être une cave.

Infimes portions sous contrôle ukrainien

Selon une carte publiée sur Twitter par l'historien militaire Cédric Mas, il n'y a plus que d'infimes portions de Marioupiol qui sont toujours sous contrôle des forces ukrainiennes. L'état des forces en présence laisse suggérer que la chute de la ville est imminente.

Les combats se concentrent désormais dans la gigantesque zone industrielle de la ville. Prendre Marioupol permettrait aux Russes de consolider leurs gains territoriaux sur la bande côtière longeant la mer d'Azov en reliant la région du Donbass à la péninsule de Crimée, qu'ils ont annexée en 2014.

09h00

"Trop dangereux", les couloirs humanitaires resteront fermés ce mercredi

L'Ukraine n'ouvrira aucun couloir humanitaire mercredi, a déclaré une responsable du gouvernement en accusant les Russes de "violer les normes du droit international" ce qui rend la situation "dangereuse".

"Malheureusement, nous n'ouvrirons pas de couloirs humanitaires aujourd'hui. Dans la région de Zaporijjia (sud), les occupants ont bloqué les bus et dans la région de Lougansk (est) ils violent le cessez-le feu", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram.

Fermetures totales rares

Kiev accuse systématiquement les Russes de ne pas respecter le cessez-le-feu sur les couloirs humanitaires, mais il est rare que les autorités renoncent complètement aux couloirs humanitaires. La dernière suspension de toute évacuation remonte au 28 mars.

Face à une offensive russe imminente dans l'est de l'Ukraine, les responsables locaux appellent les habitants à partir.

08h30

Macron appelle à être "prudent" avec le terme "génocide"

Le président français Emmanuel Macron n'a pas repris mercredi le terme "génocide" utilisé par son homologue américain Joe Biden pour en accuser le président russe Vladimir Poutine en Ukraine, en mettant en doute l'utilité d'une "escalade des mots" pour mettre fin à la guerre.

Interrogé sur France 2 sur les déclarations de Joe Biden mardi, le président candidat a répondu vouloir être "prudent avec les termes".

"Je dirais que la Russie a déclenché d'une manière unilatérale une guerre brutale, qu'il est maintenant établi que des crimes de guerre ont été faits par l'armée russe et qu'il faut maintenant en trouver les responsables", a-t-il expliqué.

8h00

La Suisse est critiquée sur son application de ses sanctions contre la Russie

Les ambassadeurs ukrainien et américain à Berne, mais aussi par le Parti socialiste, demandent à la Suisse de mieux appliquer ses sanctions contre la Russie. Une meilleure surveillance du secteur non financier est notamment exigée.

"Le problème, c'est qu'il n'y a pas d'autorité de supervision, il n'y a pas d'autorité de contrôle efficace pour les sanctions. Et les oligarques ont certainement beaucoup de valeur patrimoniale qui est détenue sous forme de bien de luxe ou de bien immobilier", explique dans La Matinale Daniel Thelesklaf, ancien directeur du Bureau suisse de communication en matière de blanchiment d'argent.

>> Ecouter l'interview de Daniel Thelesklaf dans La Matinale :

La Suisse est critiquée sur son application de ses sanctions contre la Russie. [Keystone - Gabriele Putzu]Keystone - Gabriele Putzu
Critiques sur l'application des sanctions en Suisse: interview de Daniel Thelesklaf / La Matinale / 48 sec. / le 13 avril 2022

Task force

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a mis en place une task force interne de 10 personnes pour mettre en oeuvre des sanctions. Une personne est chargée de réceptionner les informations qui remontent au SECO et les autres élaborent les textes juridiques.

Toutefois, le SECO ne mène pas d'investigations lui-même. Il n'a pas le mandat légal pour le faire. Il compte sur les banques ou les gestionnaires de fortune pour lui transmettre des informations.

>> Les précisions de La Matinale :

Le Secrétariat d'État à l'économie (SECO). [KEYSTONE - GIAN EHRENZELLER]KEYSTONE - GIAN EHRENZELLER
Plusieurs pistes à l'étude pour mieux appliquer les sanctions suisses / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

07h45

Le casse-tête de la scolarisation des réfugiés ukrainiens au Tessin

Au Tessin, où il y a une grande diaspora ukrainienne, le nombre de réfugiés est deux fois supérieur à la clé de répartition prévue par les cantons. Dans certaines communes, la concentration de ces familles vire au casse-tête pour le système scolaire.

"Sept personnes sur huit qui arrivent de l’Ukraine arrivent par des réseaux informels et cela induit une répartition qui n’est pas proportionnelle dans les différentes communes. L’école est mise sous pression et cela génère un problème de qualité de la prise en charge pour ces nouveaux élèves et les élèves déjà présents", explique dans La Matinale Manuele Bertoli, directeur du Département de l’éducation.

>> Le sujet de La Matinale sur la scolarisation des enfants ukrainiens au Tessin :

Le casse-tête de la scolarisation des réfugiés ukrainiens au Tessin. [Keystone - Michael Buholzer]Keystone - Michael Buholzer
L'afflux de réfugiés au Tessin vire au casse-tête pour le système scolaire / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

07h20

Les enquêteurs ukrainiens documentent de possibles crimes de guerre

Les enquêteurs ukrainiens continuent de documenter de possibles crimes de guerre. Plus de 5000 enquêtes ont été ouvertes par la procureur général d’Ukraine.

Dans la région de Boutcha, la police continue d’inspecter les maisons pour récolter des preuves.

"Nous faisons des photos et des vidéos pour que le bureau du procureur puisse ensuite enquêter sur de possibles crimes de guerre commis par la Russie", explique dans La Matinale Alexander, un des agents rattaché au bureau de la procureur.

>> Ecouter les témoignages des enquêteurs ukrainiens dans La Matinale :

Les enquêteurs ukrainiens documentent de possibles crimes de guerre. [19h30]19h30
Les enquêteurs ukrainiens documentent de possibles crimes de guerre, reportage / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

07h00

Témoignage d'un officier ukrainien à Marioupol

La ville Marioupol résiste toujours, même si les forces ukrainiennes se préparent à la chute de ce port stratégique du sud-est du pays, assiégé depuis plus d'un mois par l'armée russe.

Trois mille soldats ukrainiens seraient encore à l'intérieur de la cité, en position défensive. Envoyé spécial de Radio France en Ukraine, Omar Ouahmane a pu joindre Illya Samoylenko. ll est officier au sein du régiment Azov (dont le noyau est accusé d'être composés de sympathisant néonazis, ndlr.)  Il se bat à l’intérieur de Marioupol avec ses hommes et décrit une bataille acharnée

>> Le témoignage d' Illya Samoylenko dans La Matinale :

La ville Marioupol résiste toujours, même si les forces ukrainiennes se préparent à sa chute. [AFP - Leon Klein]AFP - Leon Klein
Témoignage d'un officier du régiment Azov qui se bat à Marioupol / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

06h40

Reportage dans la ville de Niu York, menacée par l'offensive russe

Envoyé spécial de Radio France en Ukraine, Omar Ouahmane s’est rendu dans la petite ville de Niu York dans le Donbass. La moitié des 10'000 habitants ont quitté cette localité, située près de la ligne de front et qui vit sous la menace de l’offensive russe.

"Nous sommes habitués, mais nous sommes aussi à bout de nerfs, nous sommes épuisés", explique dans La Matinale Zvetlana. Elle compte rester à Niu York pour aider sa mère, qui dépend d'elle.

>> Ecouter le reportage de Omar Ouahmane à Niu York :

La petite ville ukrainienne de Niu York est sous la menace de l’offensive russe. [Keystone - Niels Ackermann]Keystone - Niels Ackermann
La petite ville ukrainienne de Niu York sous la menace de l’offensive russe / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

06h15

La Chine profite de la guerre en Ukraine pour tirer son épingle du jeu

La Chine n'a pas formellement condamné l'intervention russe en Ukraine et n'applique pas les sanctions. Dans ce bras de fer entre la Russie et l'Occident, le gouvernement chinois en profite pour placer ses pions et muscler son emprise économique.

Selon Arthur Jurus, économiste chez Oddo BHF interrogé dans le 19h30, "les exportations chinoises vers la Russie augmentent trois fois plus vite que par rapport au reste du monde. La Russie se tourne vers les partenaires commerciaux qui n'appliquent pas les sanctions économiques, comme la Chine."

Sur le site de l'administration générale des douanes chinoises, on peut lire en effet que les exportations de la Chine vers la Russie ont bondi de 45% en février, tandis que leurs exportations mondiales ont crû de 16%.

>> Lire en détail : La Chine profite de la guerre en Ukraine pour tirer son épingle du jeu

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

La Chine profite des sanctions économiques contre la Russie. Ses exportations ont bondi dans le monde.
La Chine profite des sanctions économiques contre la Russie. Ses exportations ont bondi dans le monde. / 19h30 / 2 min. / le 12 avril 2022

06h00

Zelensky ne peut pas dire avec certitude si la Russie a utilisé des armes chimiques

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi qu'il n'était pas possible de tirer des conclusions définitives sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques par les forces russes à Marioupol, notant qu'il n'était pas possible de mener une véritable enquête dans le port assiégé.

Dans une allocution, Volodymyr Zelensky a ajouté que ce qu'il a appelé les menaces répétées proférées par certains en Russie d'utiliser des armes chimiques signifiait que l'Occident devait agir maintenant pour empêcher le déploiement de telles armes. Il n'a pas donné de détails supplémentaires.

04h00

Zelensky salue les déclarations de Biden

Le président ukrainien a salué sur Twitter les "vrais mots d'un vrai leader", car "appeler les choses par leur nom est essentiel pour s'opposer au mal", tout en réclamant "en toute urgence plus d'armes lourdes".

Il réagissait à la qualification de "génocide" par le président américain Joe Biden de la situation en Ukraine.

03h10

La Russie se dit prête à vendre du pétrole aux "pays amis"

Le ministre russe de l'Energie Nikolaï Choulginov a déclaré au journal russe Izvestia que Moscou était prête à vendre du pétrole et des produits pétroliers aux "pays amis dans n'importe quelle fourchette de prix", rapporte mardi l'agence de presse russe Interfax.

Nikolaï Choulginov a indiqué que des prix du brut compris entre 80 et 150 dollars le baril étaient en principe possibles, mais que Moscou se concentrait davantage sur le maintien du fonctionnement de l'industrie pétrolière, a précisé Interfax.

23h55

Volodymyr Zelenksy propose un échange de prisonniers

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mercredi un échange de prisonniers au cours duquel des prisonniers de guerre ukrainiens retenus par les forces russes seraient échangés contre l'homme politique prorusse Viktor Medvedtchouk.

Lors d'une allocution, le président ukrainien a déclaré qu'il était "important pour nos forces de sécurité et notre armée d'envisager une telle possibilité".

Les forces de sécurité ukrainiennes ont annoncé mardi avoir arrêté Viktor Medvedtchouk, l'allié le plus proche et le plus influent du président russe, Vladimir Poutine, en Ukraine.

23h10

Joe Biden évoque "un génocide" en Ukraine

Joe Biden a accusé mardi l'armée russe de "génocide" en Ukraine. Il a utilisé pour la première fois ce terme afin de qualifier la situation dans le pays envahi par Moscou.

"Le budget de votre famille, votre capacité à faire votre plein d'essence, rien de tout cela ne devrait dépendre du fait qu'un dictateur déclare la guerre et commet un génocide à l'autre bout du monde", a déclaré le président américain lors d'un déplacement dans l'Iowa consacré à la lutte contre l'inflation.

Joe Biden a semblé accuser mardi l'armée russe de "génocide" en Ukraine. [reuters - Al Drago]
Joe Biden a semblé accuser mardi l'armée russe de "génocide" en Ukraine. [reuters - Al Drago]

"Oui, j'ai appelé ça un génocide", a confirmé un peu plus tard le président américain à des journalistes. Jusque-là, l'administration américaine n'avait pas prononcé ce mot, employé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Il est de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d'effacer l'idée même de pouvoir être un Ukrainien", a-t-il ajouté.

Joe Biden a affirmé que si "les avocats, au niveau international", tranchaient sur la qualification de génocide, "pour moi, cela y ressemble bien".

Affirmant que les "preuves s'accumulaient" concernant les "choses horribles qu'ont faites les Russes en Ukraine", le démocrate a prédit que le monde "en découvrirait encore davantage sur la dévastation".

>> Les précisions du 12h30 :

Paola Gaeta, professeure de droit international au Graduate Institute (IHEID) à Genève. [RTS]RTS
Joe Biden accuse Vladimir Poutine de mener un génocide en Ukraine: interview de Paola Gaeta / Le 12h30 / 6 min. / le 13 avril 2022

22h20

23,7 milliards d'euros d'actifs russes immobilisés par la France

La France a immobilisé à ce jour 23,7 milliards d'euros d'actifs russes sur son territoire, dont des biens immobiliers pour une valeur d'acquisition de 573,6 millions, suite à la guerre en Ukraine, a-t-on appris mardi auprès du ministère français de l'Economie et des Finances.

Cette liste actualisée inclut en premier lieu 22,8 milliards d'euros qui ont été bloqués sur les comptes français de la Banque centrale de Russie, confirmant un article du journal Le Parisien. S'y ajoutent 178 millions d'euros d'avoirs bancaires divers, détaille le ministère.

21h30

L'Ukraine annonce l'arrestation d'un proche de Poutine en fuite

Le député et homme d'affaires ukrainien Viktor Medvedtchouk, proche du président russe Vladimir Poutine et en fuite depuis l'invasion russe de l'Ukraine, a été arrêté à la suite d'une "opération spéciale", ont annoncé mardi les autorités ukrainiennes.

"Une opération spéciale a été menée grâce au SBU (les services de sécurité ukrainiens, ndlr). Bravo!", a indiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur sa chaîne Telegram, le SBU confirmant ensuite son arrestation.

En résidence surveillée, Viktor Medvedtchouk avait disparu quelques jours après le début de l'invasion russe, le 24 février.

21h10

20 yachts immobilisés aux Pays-Bas

Les autorités douanières néerlandaises ont annoncé mardi avoir immobilisé 20 yachts dans des chantiers navals aux Pays-Bas, après les sanctions décidées contre la Russie et la Biélorussie.

La plupart de ces navires de luxe, 14, sont en construction, deux sont en stockage et quatre en maintenance.

Les autorités douanières néerlandaises avaient déjà annoncé mercredi l'immobilisation de 14 yachts, construits notamment pour des "bénéficiaires effectifs russes".

20h50

Antony Blinken accuse la Russie d'envisager l'usage d'"agents chimiques"

Les Etats-Unis ont fait état mardi d'"informations crédibles" sur la possibilité que la Russie fasse usage d'"agents chimiques" dans son offensive pour prendre la ville ukrainienne de Marioupol.

Selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, "les forces russes pourraient utiliser différents agents anti-émeutes, notamment des gaz lacrymogènes mélangés avec des agents chimiques" face aux "combattants et civils ukrainiens dans le cadre de leur campagne agressive pour prendre Marioupol".

"Nous partageons ces informations avec l'Ukraine" et "sommes en contact direct avec nos partenaires pour déterminer ce qui se passe actuellement, c'est un vrai sujet de préoccupation", a-t-il déclaré devant la presse, tout en affirmant ne pas être "en mesure de confirmer" de récentes accusations selon lesquelles les forces russes auraient déjà utilisé des armes chimiques à Marioupol.

Selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken lors d'une conférence de presse. [reuters - Michael A. McCoy]
Selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken lors d'une conférence de presse. [reuters - Michael A. McCoy]

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est dite quant à elle préoccupée par des allégations d'utilisation d'armes chimiques à Marioupol.

20h45

La halle 1 de Palexo Genève aménagée pour l'accueil d'urgence

Plus de 900 réfugiés ukrainiens sont déjà arrivés dans le canton de Genève, où les lits commencent à manquer. Pour faire face à cette situation d'urgence, l'Hospice général et la protection civile ont transformé en un temps record la halle 1 de Palexpo pour l'hébergement provisoire.

>> Le reportage du 19h30 :

Pour faire face à l'afflux de réfugiés ukrainiens en Suisse, Palexpo se transforme en centre d'accueil à Genève.
Pour faire face à l'afflux de réfugiés ukrainiens en Suisse, Palexpo se transforme en centre d'accueil à Genève. / 19h30 / 2 min. / le 12 avril 2022

Dans cet espace qui accueille traditionnellement les grands salons, plus de 400 lits sont mis à disposition. Des dortoirs de six à huit lits ont été aménagés au centre de cette halle de 15'000 m2. Soixante chambres sont séparées par des grilles sur lesquelles ont été déposées des bâches.

D'autres espaces accueillent notamment une salle de jeu, une buanderie, ou encore un lieu de recueillement.

>> Les précisions de Gabriela Cabré dans le 12h30 :

Des boxes ont été installés dans la grande halle 1 de Palexo à Genève. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Une halle de Palexpo va accueillir des réfugiés ukrainiens / Le 12h30 / 1 min. / le 12 avril 2022

20h40

Le Donbass dans l'attente d'une attaque

Dans l'est de l'Ukraine, la région du Donbass vit comme en suspens, dans l'attente d'une offensive russe qu'on imagine de grande ampleur.

Tandis que les civils fuient ces zones devenues la cible prioritaire des combats, le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce lui des centaines de viols qui auraient été commis par l'armée russe.

>> Le point de situation sur la guerre en Ukraine dans le 19h30 :

L'est de l'Ukraine attend une offensive russe, alors que les civils fuient ces zones devenues la cible prioritaire des combats.
L'est de l'Ukraine attend une offensive russe, alors que les civils fuient ces zones devenues la cible prioritaire des combats. / 19h30 / 2 min. / le 12 avril 2022

>> Lire aussi : À Boutcha, une mère et sa fille témoignent de deux semaines de viols et de terreur

20h30

Le risque de traite d'êtres humains est bien réel pour les réfugiés

Face à l'arrivée de milliers de réfugiés ukrainiens en Suisse, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) vient de lancer une campagne de prévention contre la traite d'êtres humains. Le risque d'une mauvaise rencontre dans une gare ou près d'un centre d'asile est bien réel pour ces personnes vulnérables.

Les situations de traite d'êtres humains peuvent aussi survenir de manière plus insidieuse parmi les milliers de propositions d'aides informelles venues de la population. Sur les réseaux sociaux par exemple, les annonces d'hébergement ou de travail pullulent, avec parfois des vraies dérives.

>> Plus d'informations :

Le SEM lance une campagne de prévention contre la traite d'être humain. Un risque bien réel pour les réfugiés ukrainiens.
Le SEM lance une campagne de prévention contre la traite d'être humain. Un risque bien réel pour les réfugiés ukrainiens. / 19h30 / 3 min. / le 12 avril 2022

19h30

Emmanuel Macron: ""Poutine a décidé qu'il ne s'arrêterait pas"

Le président français Emmanuel Macron a estimé mardi que son homologue russe Vladimir Poutine avait "décidé qu'il n'arrêterait pas" en Ukraine car "il a besoin pour lui-même d'une victoire militaire" même s'il "a pris conscience que l'Ukraine n'allait pas se soumettre".

Dans ce contexte, la ville de Marioupol (est), sur laquelle se focalise l'armée russe, "est peut-être un point de fixation parce que c'est un symbole de l'Ukraine qui se refuse à lui", estime le président français dans un entretien publié par l'hebdomadaire Le Point.

En concentrant l'offensive sur le Donbass, le président russe cherche à "obtenir une victoire et viser un défilé militaire glorieux le 9 mai (commémoration de la victoire sur le nazisme, ndlr) , date très importante pour lui et pour la Russie". Pour cela, "je crois assez peu à notre capacité collective à le mettre autour d'une table de négociation à court terme".

19h10

L'ONU fait corps avec l'UE pour éviter les famines

Les trois agences des Nations unies en charge de l'alimentation (PAM, FAO, FIDA) ont apporté mardi leur soutien à l'initiative européenne "Farm" visant à atténuer la crise alimentaire provoquée par la guerre en Ukraine, a annoncé le ministre français de l'Agriculture lors d'une conférence de presse.

Julien Denormandie, le chef de la diplomatie française Jean-Yves le Drian et le commissaire européen Janez Lenarcic ont rencontré à Rome les représentants de ces trois institutions, qui ont chacune "certifié de leur accord à soutenir cette initiative française", s'est-il félicité.

Ce programme, lancé fin mars par les Vingt-Sept, vise à maintenir une offre alimentaire mondiale disponible à un prix abordable, en rendant les marchés agricoles plus efficaces et en soutenant la production en Ukraine malgré la guerre.

Le ministre français de l'Agriculture Julien Denormandie. [reuters - Johanna Geron]
Le ministre français de l'Agriculture Julien Denormandie. [reuters - Johanna Geron]

18h30

Près de 400 civils enterrés à Severodonetsk, selon les sources locales

Environ 400 civils ont été enterrés depuis le début de la guerre en Ukraine à Severodonetsk, ville de l'est du pays où l'armée russe est actuellement à l'offensive, a annoncé mardi Serguiï Gaïdaï, le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk.

"Pendant les 48 jours de guerre, il y a eu environ 400 enterrements" à Severodonetsk, a-t-il indiqué sur Telegram, sans préciser la cause des décès. Les morgues dans les villes de sa région "débordent de corps de civils morts", a-t-il dit, ajoutant que des fosses communes sont creusées à Lyssytchansk, ville voisine de Severodonetsk.

18h15

Près de 13'000 voitures en attente sur 50 km à Sloviansk

Environ 13'000 voitures sur 50 km tentent de partir de Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine, en direction de la région de Donetsk, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Les personnes qui veulent fuir la ville attendent des heures, a précisé mardi à Genève l'organisation.

Les autorités ont affrété des véhicules pour ceux qui n'ont pas de voiture. La plupart des magasins et des banques sont fermés, a également dit l'organisation sur les réseaux sociaux.

Le CICR a apporté une assistance en termes de matériel et de médicaments aux personnes qui restent dans la ville. "Nous allons continuer", a-t-il également ajouté.

18h00

21'000 personnes seraient mortes à Marioupol, selon son maire

Le maire de Marioupol a déclaré mardi que, selon la dernière estimation, environ 21'000 civils ont été tués dans la ville portuaire du sud de l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe, le 24 février.

S'exprimant à la télévision, Vadym Boichenko a ajouté que calculer un bilan précis était compliqué du fait des affrontements de rue dans la ville.

16h30

Vladimir Poutine: le massacre de Boutcha est "un fake"

Le massacre de civils présumés dans la ville de Boutcha, près de Kiev, est "un fake", a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine, dont le pays nie toute exaction en Ukraine.

Comparant ces accusations à celles concernant l'utilisation d'armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad en Syrie, Vladimir Poutine a déclaré: "On a le même fake à Boutcha." Les autorités ukrainiennes ont dit avoir découvert des dizaines de corps dans cette ville après le retrait des forces russes fin mars.

Par ailleurs et plus généralement, Vladimir Poutine a assuré mardi que l'offensive russe en Ukraine se poursuivait "calmement" et en minimisant les pertes.

Le président russe Vladimir Poutine, photographié ici le 12 avril 2022. [EPA/Keystone - Mikhail Klimentyev]
Le président russe Vladimir Poutine, photographié ici le 12 avril 2022. [EPA/Keystone - Mikhail Klimentyev]

16h15

15 jours de prison pour un critique de l'offensive en Ukraine

L'un des principaux opposants au Kremlin en Russie, Vladimir Kara-Mourza, a été condamné mardi à 15 jours de détention pour "insoumission aux forces de l'ordre", a annoncé à l'AFP son avocat Vadim Prokhorov.

Le procès-verbal de son arrestation décrit "un comportement inadéquat de Kara-Mourza qui a changé de direction, accéléré sa marche et a tenté de s'enfuir quand il a vu des policiers", ajoute-t-il.

Vladimir Kara-Mourza, âgé de 40 ans, est un ancien journaliste proche de l'opposant Boris Nemtsov, assassiné non loin du Kremlin en 2015, et de Mikhaïl Khodorkovski, ex-oligarque devenu détracteur de Vladimir Poutine.

16h00

Négociations "extrêmement difficiles" avec Moscou

Les négociations avec Moscou en vue d'un accord de paix russo-ukrainien sont "extrêmement difficiles", a déclaré mercredi un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, après que Vladimir Poutine a dénoncé "le manque de cohérence" des Ukrainiens qui selon lui "crée des difficultés".

"Les négociations sont extrêmement difficiles", a indiqué Mykhaïlo Podoliak dans un message à la presse, déplorant que "la partie russe s'en tienne à ses tactiques traditionnelles de pression publique sur le processus de négociations, notamment par le biais de certaines déclarations".

15h30

Volodymyr Zelensky dénonce "des centaines de viols"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi "des centaines de cas de viol" constatés dans les zones précédemment occupées par l'armée russe, "y compris de jeunes filles mineures et de tout petits enfants".

"Dans les zones libérées des occupants, l'enregistrement et l'enquête sur des crimes de guerre commis par la Russie se poursuivent. Presque quotidiennement, on retrouve de nouvelles fosses communes", a-t-il déclaré, s'adressant au parlement lituanien grâce à une liaison vidéo.

"Des milliers et des milliers de victimes. Des centaines de cas de tortures. On continue de retrouver des corps dans les canalisations et les caves", a-t-il poursuivi.

Viols d'enfants

"Des centaines de cas de viol ont été enregistrés, y compris ceux de jeunes filles mineures et de tout petits en enfants. Même d'un bébé! Cela fait peur rien que d'en parler", a lancé le président ukrainien.

Il a évoqué, sans entrer dans les détails, une vidéo envoyée, selon lui, par un parachutiste ou membre de services spéciaux russes, identifié, où l'on voit "ce qu'il fait à ce bébé, comment il le torture".

Le président lituanien Gitanas Nauseda a réagi avec émotion à ces paroles. "Il est tout simplement impossible d'imaginer de plus grandes horreurs: le président Zelensky a parlé aujourd'hui d'un bébé violé", a-t-il dit.

15h15

La Russie réagit vivement aux déclarations d'Ignazio Cassis

Les déclarations du Conseil fédéral et plus particulièrement du président de la Confédération Ignazio Cassis sur la guerre en Ukraine ont suscité de vives réactions en Russie. Le ministère russe des affaires étrangères a remis à l'ordre le conseiller fédéral pour sa compréhension de l'histoire et le gouvernement pour sa neutralité.

L'ambassade de Russie à Berne a diffusé mardi sur Twitter la prise de position de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Le chef du Département des affaires étrangères (DFAE) "annonce" dans une interview au journal luxembourgeois "Le Quotidien" la fin "de l'ère où pas un seul pays souverain et démocratique du continent n'a été attaqué depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale".

Ce n'est pas correct, indique Maria Zakharova. Elle rappelle au président de la Confédération "que l'érosion des fondements de l'après-guerre et la destruction du droit international public résultent des bombes et des tirs de missiles de l'OTAN sur des villes yougoslaves en paix en 1999". "Cette interprétation arbitraire liée à des motifs politiques" est "totalement inacceptable".

>> Lire : La Russie réagit vivement aux déclarations d'Ignazio Cassis

15h00

Vladimir Poutine: "La Russie n'avait pas le choix"

L'"opération spéciale" de l'armée russe en Ukraine est une "tragédie", mais la Russie n'avait pas d'autre choix que d'intervenir militairement, a déclaré mardi Vladimir Poutine, cité par les agences de presse russes.

Reconnaissant pendant une conférence de presse que l'impact des sanctions imposées à son pays pourrait s'amplifier "à moyen et long termes", le président russe a prévenu les pays occidentaux qu'ils auraient à "subir les conséquences" d'une nouvelle aggravation de la situation.

14h25

Six morts par balles dans une cave près de Kiev

Les corps de six personnes tuées par balles ont été retrouvés dans un sous-sol dans la banlieue est de Kiev, dont s'est retirée fin mars l'armée russe, a annoncé mardi le Parquet général ukrainien.

"Les corps de six civils présentant des blessures par balle ont été découverts dans le sous-sol d'une maison", a déclaré le Parquet sur Telegram, accompagnant son message d'une photographie de cadavres et précisant qu'une enquête avait été ouverte.

13h30

La ville de Marioupol pourrait tomber "dans les prochaines heures"

Alors que le Donbass craint un assaut russe imminent, la ville portuaire de Marioupol, symbole de la résistance ukrainienne, serait sur le point de tomber. Les combats continuent, mais l’armée ukrainienne dit se préparer pour l'ultime bataille.

Lundi, le président Zelensky a évoqué 10'000 victimes civiles dans la cité assiégée. "Mais malgré cela, les Russes n'arrêtent pas l'offensive. Ils veulent faire de Marioupol un exemple", a-t-il estimé. Après 40 jours de siège, ce port désormais presque entièrement détruit pourrait tomber dans les prochaines heures.

>> Images et explications dans le 12h45 :

La ville de Marioupol, symbole de la résistance ukrainienne, est sur le point de tomber
La ville de Marioupol, symbole de la résistance ukrainienne, est sur le point de tomber / 12h45 / 1 min. / le 12 avril 2022

12h15

Gazprom dit assurer ses livraisons de gaz à l'Europe

Le fournisseur de gaz public russe Gazprom a annoncé poursuivre la fourniture de gaz naturel à l'Europe via l'Ukraine au rythme de 74,6 millions de mètres cubes par jour, conformément aux demandes des consommateurs européens.

Ce chiffre est conforme aux 74,5 millions de mètres cubes rapportés précédemment par l'agence de presse Interfax, qui a cité l'opérateur ukrainien de gazoducs.

11h30

La Russie risque sa pire récession depuis 1994, dit un ex-ministre

L'économie de la Russie se dirige vers une contraction de plus de 10% cette année, déclare l'ancien ministre russe des Finances Alexeï Koudrine (2000-2011).

Les ministères de l'Economie et des Finances travaillent actuellement à de nouvelles prévisions, a-t-il affirmé selon des propos rapportés par l'agence de presse RIA.

Une source proche du gouvernement russe, qui a requis l'anonymat, a déclaré pour sa part à l'agence Reuters que le ministère de l'Economie s'attendait désormais à une contraction de 10% à 15% cette année.

Une telle chute de l'activité économique serait la pire subie par la Russie depuis 1994, selon les statistiques de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

11h05

L'OMS se prépare à un assaut généralisé dans l'est de l'Ukraine

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) dit se préparer "à toutes les possibilités" dans l'est de l'Ukraine, en cas d'assaut plus généralisé par la Russie dans cette région.

La situation est "déjà très mauvaise", a affirmé mardi à la presse à Genève l'un de ses porte-parole depuis l'Ukraine.

Au total, environ 300 centres de santé se trouvent dans la région de la ligne de front et un millier dans des territoires dont le contrôle a changé récemment.

Selon les données de lundi, 108 assauts contre ces infrastructures ou contre le personnel de santé en Ukraine ont été authentifiés par l'organisation. Plus de 70 personnes ont été tuées.

10h30

Avertissement américain sur l'utilisation d'armes chimiques

Toutes les options seraient envisageables en cas d'utilisation d'armes chimiques par l'armée russe en Ukraine, affirme le sous-secrétaire d'Etat américain aux forces armées.

"Il y a des choses qui sont inacceptables, et l'utilisation d'armes chimiques entraînera une réponse et toutes les options sont sur la table pour ce que cette réponse pourrait être", a déclaré James Heappey à la chaîne télévisée Sky News.

La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a déclaré lundi que Londres travaillait avec ses partenaires pour vérifier des informations selon lesquelles les forces russes auraient utilisé des agents chimiques lors d'une attaque à Marioupol.

09h45

Une mère et sa fille témoignent de l'horreur vécue à Boutcha

Après le retrait des troupes russes à Boutcha, près de Kiev, une mère et sa fille ont accepté de briser le silence et de témoigner à la RTS de ce qu'elles ont enduré: des viols continus. Les soldats avaient quasiment élu domicile chez elles et ont transformé leur vie en enfer.

"Je vous raconte tout, une fois pour toutes", dit la mère. "Il faut que les femmes sous occupation russe sachent qui ils sont et de quoi ils sont capables. Il faut que le monde entier sache".

"Une nuit ils sont venus à huit, je dormais", raconte sa fille. "Ils sont venus dans le lit, m’ont touchée, mais finalement ils sont allés vers ma mère. Ils l’ont violée, les huit en même temps".

>> Leurs témoignages (attention à la dureté du récit) dans l'émission Tout un monde :

Témoignage sur les viols commis par les troupes russes à Boutcha. [RTS - Maurine Mercier]RTS - Maurine Mercier
Le témoignage d’habitantes de Boutcha sur les horreurs endurées / Tout un monde / 10 min. / le 12 avril 2022

>> Lire aussi : Les viols de civils font partie de l'arsenal de guerre russe en Ukraine

09h20

Un accord sur le gaz entre Berlin et Rome pourrait aider la Suisse

La Suisse ne dispose pas de grandes capacités pour stocker du gaz, mais elle bénéficie de sa centralité géographique en Europe.

Le droit de l’Union européenne oblige un Etat membre à fournir du gaz à un autre Etat membre voisin en cas de pénuries graves. L’Allemagne et l’Italie sont ainsi actuellement en discussion en vue d'un accord d’entraide mutuelle.

Et comme ce gaz circulerait via la Suisse, cela permettrait de l'approvisionner au passage. C’est en tout cas le souhait de Simonetta Sommaruga. La conseillère fédérale a même affirmé que l’Allemagne était prête à inclure la Suisse dans l’accord.

>> Les précisions de Valentin Emery dans La Matinale :

Pipeline souterrain pour le transit du gaz à Urweid, dans l'Oberland bernois. [Keystone - Peter Schneider]Keystone - Peter Schneider
La Suisse pourrait conclure un accord avec l'Allemagne et l'Italie sur la fourniture de gaz / La Matinale / 1 min. / le 12 avril 2022

>> Lire aussi : Un accord sur le gaz entre Berlin et Rome pourrait bénéficier à la Suisse

08h40

Des volontaires pour aider aux évacuations à Kramatorsk

Le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, est déserté par une partie de la population qui a répondu aux appels en ce sens de Kiev.

C'est le cas à Kramatorsk, dont la gare a été la cible d'un bombardement meurtrier en fin de semaine dernière. Quelque 220'000 personnes habitaient en ville avant la guerre, mais elles ne sont plus que quelques dizaines de milliers aujourd'hui.

Et la difficulté est de réussir à quitter la région. Mais des volontaires ukrainiens évacuent les habitants les plus vulnérables.

>> Le reportage d'Omar Ouahmane dans La Matinale :

Evacuation de civils à Kramatorsk, samedi 09.04.2022. [AP/Keystone - Andriy Andriyenko]AP/Keystone - Andriy Andriyenko
Interview de volontaires ukrainiens qui aident à l'évacuation de Kramatorsk / La Matinale / 1 min. / le 12 avril 2022

07h55

Les sanctions menacent l'hégémonie du dollar, dit un expert du FMI

Selon un expert du Fonds monétaire international (FMI), le gel des transactions en dollars pourrait provoquer à plus ou moins long terme une fragmentation du système actuel. Cela inciterait plus de pays à diversifier leurs précieuses réserves de change en dollars, estime-t-il.

Cette "forme d'assurance vie pour un pays" n'est désormais plus sûre si elle est détenue en dollars à l'étranger, a relevé Cédric Durand, professeur associé en économie politique à l’Université de Genève, dans La Matinale de la RTS. "Et donc, ils vont chercher d'autres moyens de se constituer un trésor. Ce sera des réserves dans d'autres devises, de l'or ou d'autres ressources".

>> Les précisions de Sylvie Belzer dans La Matinale :

Le dollar reste la principale monnaie utilisée pour des réserves de change. [Keystone - Martin Rütschi]Keystone - Martin Rütschi
Un expert du FMI estime que les sanctions contre la Russie menacent l'hégémonie du dollar / La Matinale / 2 min. / le 12 avril 2022

07h35

Des Tchétchènes se battent des deux côtés en Ukraine

Des combattants étrangers se battent aux côtés de l'armée ukrainienne, et notamment des Tchétchènes. Ils font face aux unités redoutables du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui combattent notamment à Marioupol. Les premiers disent être venus se battre pour "l’indépendance de l’Ukraine" contre leur ennemi russe commun.

L'envoyée spéciale de la RTS, Maurine Mercier, a rencontré un groupe d'une dizaine de ces combattants et leur commandant. Ces Tchétchènes se sont fait écraser à l'époque, chez eux, par Vladimir Poutine dans une guerre contre la Russie qui dure depuis les années 1990. La guerre en Ukraine, disent-ils, est donc devenue la leur.

>> Ecouter les témoignages dans La matinale :

Combattant tchétchène à Marioupol, 31.03.2022 (image d'illustration). [Reuters - Chingis Kondarov]Reuters - Chingis Kondarov
Des combattants tchtétchènes se battent aux côtés de l'armée ukrainienne / La Matinale / 1 min. / le 12 avril 2022

>> Le reportage de Maurine Mercier dans le 12h30 :

Des combattants tchétchènes à Grozny en février 2022. [AP/Keystone - Musa Sadulayev]AP/Keystone - Musa Sadulayev
Des combattants tchétchènes se battent dans les deux camps à Marioupol / Le 12h30 / 2 min. / le 12 avril 2022

07h15

La fuite de Kherson passe inévitablement par la Crimée annexée

La ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, est contrôlée par les Russes depuis le 2 mars. Ses 280'000 habitants sont quasiment coupés du monde. Le seul moyen de s’échapper est de passer par la Crimée, annexée par la Russie en 2014.

C’est le périple qu’a parcouru un couple de la région, un Français et une Ukrainienne. L'envoyé spécial de la RTS Omar Ouahmane les a rencontrés à l’aéroport de Varsovie, en Pologne.

>> Ecouter le reportage d'Omar Ouahmane :

Réfugiés en provenance de Kherson à la frontière avec la Crimée, 12.03.2022. [Sputnik/AFP - Dmitry Makeev]Sputnik/AFP - Dmitry Makeev
Témoignage d'un couple d'Ukrainiens qui a fuit Kherson en passant par la Crimée / La Matinale / 2 min. / le 12 avril 2022

06h45

Le point de la situation sur le terrain

Les forces russes maintiennent mardi leur pression sur la ville portuaire stratégique de Marioupol, que les soldats ukrainiens tentent désespérément de défendre, et dans l'est de l'Ukraine où Kiev s'attend sous peu à une offensive majeure. Mais la situation fait l'objet d'informations contradictoires.

Le maire-adjoint de la ville, Sergueï Orlov, a assuré à la BBC que les combats se poursuivaient. "Les Russes ont temporairement occupé une partie de la ville. Les soldats ukrainiens continuent de défendre le centre et le sud de la ville, ainsi que les zones industrielles", a-t-il précisé.

Selon le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaylo Podolyak, "des dizaines de milliers" de personnes y auraient péri et "90% des maisons" auraient été détruites. Les soldats ukrainiens seraient "encerclés et bloqués".

Un char des séparatistes pro-russes à Marioupol, le 11 avril 2022. [Reuters - Chingis Kondarov]
Un char des séparatistes pro-russes à Marioupol, le 11 avril 2022. [Reuters - Chingis Kondarov]

Le chef des séparatistes prorusses de Donetsk Denis Pouchiline a, lui, affirmé que ses forces avaient conquis entièrement la zone portuaire de Marioupol.

"La bataille pour le Donbass durera plusieurs jours, et pendant ces jours nos villes pourraient être complètement détruites", a prédit pour sa part sur Facebook Serguiï Gaïdaï, gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, dans le Donbass, en appelant de nouveau les civils à quitter la région.

06h00

Utilisation d'armes chimiques à Marioupol?

Le Royaume-Uni tente de vérifier des informations sur l'éventuelle utilisation d'armes chimiques en Ukraine par les forces russes à Marioupol, une ville portuaire stratégique assiégée depuis plus d'un mois, a annoncé lundi la ministre britannique des Affaires étrangères.

"Des informations indiquent que les forces russes pourraient avoir utilisé des agents chimiques lors d'une attaque contre la population de Marioupol. Nous travaillons de toute urgence avec nos partenaires pour vérifier les renseignements", a déclaré Liz Truss sur son compte Twitter.

Toute utilisation de ce type d'armes "constituerait une escalade brutale dans ce conflit et nous demanderons des comptes au (président russe Vladimir) Poutine et à son régime", a-t-elle ajouté.

Un char des séparatistes pro-russes à Marioupol, le 11 avril 2022. [Reuters - Chingis Kondarov]
Un char des séparatistes pro-russes à Marioupol, le 11 avril 2022. [Reuters - Chingis Kondarov]

La parlementaire ukrainienne Ivanna Klympush a de son côté indiqué que la Russie a employé une "substance inconnue" à Marioupol, où plusieurs personnes souffrent d'insuffisance respiratoire selon elle. "Très probablement des armes chimiques", a-t-elle tweeté.

Le régiment ukrainien Azov, retranché à Marioupol, avait auparavant affirmé qu'un drone russe avait largué une "substance toxique" sur des soldats et civils à Marioupol, dans un message publié lundi sur la messagerie Telegram, précisant que plusieurs personnes y souffraient de problèmes respiratoires et neurologiques.

L'AFP n'était pas immédiatement en mesure de vérifier ces affirmations de manière indépendante.

00h00

Retour sur la journée de mardi