"Quand on va à Boutcha et qu'on voit des gens traumatisés qui émergent de leur cave, est-ce qu'à ce moment-là ce qu'ils nous disent doit passer à la radio? C'est de l'ordre du débriefing, on voit bien que les personnes oublient à un moment qu'il y a un micro et il faut en tenir compte", note la journaliste romande Maurine Mercier.
Evidemment, les témoignages de viols, de violences, sont éprouvants mais pour Maurine Mercier, la force dont font preuve les victimes ukrainiennes est contagieuse. "Je puise énormément d'énergie dans ce que les gens me donnent. Quand ils nous font confiance, on doit être à la hauteur."
Est-ce que notre rôle c’est ajouter de l’émotion là où il y en a déjà trop ?
Quid de la propagande? Et de ces reporters qui se sont mis en scène par dizaines près des cadavres de Boutcha?
Caroline Stevan et l'équipe du Point J