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Boris Johnson ne coupera pas à une enquête parlementaire pour ses fêtes à Downing Street

Le Premier ministre britannique Boris Johnson. [Keystone/AP Photo - Alberto Pezzali]
Boris Johnson ne coupera pas à une enquête parlementaire pour ses fêtes à Downing Street / La Matinale / 1 min. / le 22 avril 2022
Le Parlement britannique a décidé jeudi d'ouvrir une enquête autour des fêtes clandestines à Downing Street pendant les confinements. Elle vient s'ajouter à celles administrative et policière déjà en cours. Les députés veulent savoir si le Premier ministre leur a menti.

La décision des membres du Parlement, prise par consensus sans même un vote, ouvre ainsi un nouveau front dans cette affaire.

A maintes reprises devant les députés, Boris Johnson a assuré que toutes les règles avaient été respectées. Mais cette assertion est contredite par l'amende reçue la semaine passée pour manquements aux restrictions anti-Covid. Le dirigeant conservateur avait participé à un pot surprise pour ses 56 ans en juin 2020.

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L'enquête doit déterminer si Boris Johnson a trompé le parlement

La motion à l'origine de la procédure parlementaire "cherche à défendre le principe simple d'honnêteté, d'intégrité et de dire la vérité" dans la vie politique britannique, a déclaré le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, à l'origine du texte.

"Nous savons que le Premier ministre lui-même a enfreint la loi", a-t-il ajouté, soulignant que le chef du gouvernement n'est pas à l'abri de nouvelles amendes pour sa participation à d'autres événements festifs.

L'enquête parlementaire ne commencera qu'une fois que l'enquête de la police sera achevée et que la haute fonctionnaire Sue Gray, chargée d'une enquête interne, aura remis son rapport définitif.

Possible démission

Le code ministériel dispose qu'un ministre qui a trompé sciemment le Parlement doit démissionner. Dans l'avion qui l'emmenait pour une visite en Inde, Boris Johnson a toutefois répété vouloir rester en poste jusqu'aux prochaines législatives prévues en 2024. Sur la chaîne Sky News, il a assuré qu'il n'avait "franchement absolument rien à cacher" dans cette affaire "sans fin", regrette-t-il.

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De nombreux députés qui avaient un temps demandé le départ de Boris Johnson jugent cependant qu'il est désormais peu opportun de le chasser de Downing Street dans le contexte de la guerre en Ukraine.

ats/JJ

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