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Le parti LREM d'Emmanuel Macron s'appellera désormais Renaissance

Stanislas Guerini et les alliés de LREM à Paris, 05.05.2022. [AFP - Stéphane de Sakutin]
Le parti LREM d'Emmanuel Macron s'appellera désormais Renaissance / Le Journal horaire / 48 sec. / le 5 mai 2022
Le parti présidentiel français La République en marche (LREM) change de nom et devient Renaissance, a annoncé jeudi son délégué général Stanislas Guerini. Il se veut populaire et ouvert pour "toujours faire le choix des Lumières contre l'obscurantisme".

"Nous initions aujourd'hui un mouvement de refondation de La République en marche, pour pouvoir continuer à élargir ce mouvement politique qu'a créé le président de la République Emmanuel Macron il y a un peu plus de six ans, dans un parti politique qui portera le nom de Renaissance", a indiqué Stanislas Guerini.

"Ouvert aux citoyens et aux élus d'où qu'ils viennent"

Renaissance, qui était le nom de la liste macroniste aux élections européennes de 2019, est un parti destiné à "être fidèle à la volonté du président de la République" qui est "toujours de faire le choix des Lumières contre l'obscurantisme" et "fidèle à ce que nous faisons sur la scène européenne", a insisté le délégué général de LREM.

Ce parti "aura vocation à être ouvert aux citoyens, aux élus, aux élus locaux d'où qu'ils viennent" et "aux partenaires actuels comme futurs de la majorité présidentielle".

Stanislas Guerini s'exprimait dans le cadre d'une conférence de presse commune à Paris avec Richard Ferrand, président LREM de l'Assemblée nationale, François Bayrou (MoDem) et Edouard Philippe (Horizons) qui ont annoncé une confédération baptisée "Ensemble" regroupant ces trois partis de la majorité présidentielle en vue des législatives (lire encadré).

Dures négociations autour des investitures

En vue des scrutins des 12 et 19 juin, Horizons a obtenu 58 candidats alors que le MoDem de François Bayrou en aura entre 101 et 110. Sur les 577 sièges à pourvoir à l'Assemblée nationale, LREM devrait pour sa part présenter quelque 400 candidats.

"Il y aura quelques rares gels" de circonscriptions, dans lesquelles il n'y aura aucun candidat de la majorité présidentielle, a indiqué une source interne alors que les premières investitures étaient prévues jeudi.

Depuis la réélection d'Emmanuel Macron, la question des investitures aux législatives provoque de nombreuses turbulences dans la majorité, dont les différentes chapelles rivalisent d'appétit, à commencer par les troupes de l'ex-Premier ministre Edouard Philippe dont les relations avec Emmanuel Macron sont dégradées.

afp/oang

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Accord d'union des partis pro-Macron pour les législatives

Les partis qui soutiennent  Emmanuel Macron sont parvenus à un accord pour s'unir au sein d'une confédération, baptisée "Ensemble", en vue des élections législatives, a annoncé le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand.

"Les membres de cette confédération ont passé un accord politique et électoral pour investir les candidates et les candidats" aux scrutins des 12 et 19 juin, a-t-il déclaré lors de la conférence de presse au siège de La République en marche.

L'ancien Premier ministre Edouard Philippe, fondateur du mouvement "Horizons" a posé comme objectif de "donner au président de la République une majorité stable, solide, dynamique, vivante pour faire en sorte que le quinquennat qui s'ouvre soit un quinquennat réussi".

"La sauvegarde des complémentarités est très importante", a souligné François Bayrou, président du MoDem et partenaire historique d'Emmanuel Macron.

Manuel Valls dans les rangs de Macron

L'ancien Premier ministre Manuel Valls a été investi par la majorité présidentielle sur la circonscription des Français de l'étranger pour les législatives de juin, ainsi que les ministres Jean-Michel Blanquer dans le Loiret et Gabriel Attal dans les Hauts-de-Seine, selon un document publié jeudi.