Publié

Favori des sondages, Lula se lance dans la bataille présidentielle au Brésil

Lula se lance dans la bataille présidentielle au Brésil. [Keystone/EPA - Sebastiao Moreira]
L'ancien président brésilien Lula lance une nouvelle campagne présidentielle / Forum / 2 min. / le 7 mai 2022
Lula se lance samedi dans la bataille présidentielle au Brésil, prêt à en découdre, à 76 ans, avec le président d'extrême droite Jair Bolsonaro, dans un duel qui s'annonce féroce et dont il est pour l'instant le favori.

Douze ans après avoir quitté le pouvoir avec un taux d'approbation stratosphérique (87%), Luiz Inacio Lula da Silva, icône de la gauche brésilienne toujours sans successeur, relève le gant.

Il doit annoncer samedi sa candidature devant 4000 sympathisants réunis dans un centre de conventions de Sao Paulo, levant ainsi ce qui était un secret de polichinelle.

Sondages favorables

Il s'agit de la sixième candidature à l'élection présidentielle du chef du Parti des travailleurs (PT), figure aussi résiliente qu'incontournable du paysage politique du Brésil, qu'il a dirigé lors de deux mandats (2003-2010).

Faute de candidat qui rendrait viable une troisième voie, Lula est le seul à pouvoir battre dans les urnes un Jair Bolsonaro (67 ans) qu'il distance dans tous les sondages, mais qui semble prêt à tout pour conserver le pouvoir.

Le combat promet donc d'être âpre entre deux hommes que tout oppose, et qui se détestent.

>> Lire également : Lula donné vainqueur dès le 1er tour de la présidentielle 2022 au Brésil

Condamnations annulées

La présidentielle des 2 et 30 octobre témoignera de l'extrême polarisation de l'immense pays émergent de 213 millions d'habitants.

Cette nouvelle candidature a un goût de revanche pour l'ex-président, dont le bannissement de la course en 2018 avait permis l'élection facile de Jair Bolsonaro.

Alors qu'il était emprisonné un an et demi pour corruption jusqu'en novembre 2019, la carrière politique de l'ex-métallo semblait terminée. Jusqu'à ce que la Cour suprême annule ses condamnations en mars 2021.

afp/gma

Publié