Le compte Twitter de Donald Trump avait été fermé définitivement après l'attaque du Capitole l'an dernier, le privant de son principal moyen d'expression et alimentant le débat sur la modération des propos des dirigeants mondiaux sur les réseaux sociaux.
Elon Musk estime pour sa part qu'il s'agissait d'une décision "moralement mauvaise" et "insensée".
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"Je pense que c'était une erreur car cela a aliéné une grande partie du pays et n'a finalement pas empêché Donald Trump de se faire entendre" puisqu'il est maintenant sur son propre réseau social, a-t-il souligné lors d'une conférence organisée par le Financial Times. Et au final, cette interdiction a au contraire rendu son opinion encore plus populaire auprès de l'électorat de droite aux Etats-Unis, a conclu le milliardaire.
Après son bannissement, Donald Trump, qui était suivi par plus de 88 millions d'utilisateurs du réseau social,avait lui-même exclu de revenir sur le réseau social.
Les bannissements devaient être "extrêmement rares"
Les interdictions définitives devraient être "extrêmement rares" et réservées par exemple aux faux comptes, a estimé Elon Musk.
"Cela ne veut pas dire que n'importe qui peut dire ce qu'il veut, s'ils disent quelque chose d'illégal ou de destructeur pour le monde", a ajouté l'entrepreneur. Mais il faut alors envisager des suspensions temporaires ou des tweets "qui soient rendus invisibles" ou "avec une portée très limitée".
"Mais je pense que les bannissements permanents sapent fondamentalement la confiance dans Twitter en tant que place publique où tout le monde peut exprimer son opinion", a-t-il relevé.
Un rachat à 44 milliards
Le rachat de Twitter par Elon Musk a été annoncé fin avril. Le milliardaire a passé un accord avec le conseil d'administration du réseau social pour un rachat au prix de 54,20 dollars par action. Il est ainsi valorisé à quelque 44 milliards de dollars.
Le patron de Tesla et de SpaceX va ainsi devenir le propriétaire de la plateforme qu'il considère comme "la place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l'humanité sont débattus".
L'homme le plus riche au monde a décidé de racheter Twitter pour en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse, et veut en faire un bastion de la liberté d'expression, qu'il juge bafouée par une modération des contenus trop stricte.
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boi avec les agences