"A partir de lundi 16 mai, le port du masque ne sera plus obligatoire dans l'ensemble des transports en commun", a déclaré le ministre, Olivier Véran, à la sortie d'un conseil des ministres. Sont concernés notamment le métro, le bus, le train, l'avion et les taxis, a précisé le cabinet du ministère.
"Le port du masque reste recommandé mais n'est plus obligatoire", a-t-il dit, jugeant que cette contrainte n'était "plus adaptée" alors que la vague actuelle de Covid-19 est en train de fortement diminuer dans le pays.
Les contaminations et les hospitalisations sont actuellement en forte baisse, même si les scientifiques préviennent que l'épidémie n'est probablement pas terminée, notamment face à la menace d'un nouveau variant.
Quelques restrictions maintenues
Pour l'heure, l'annonce du gouvernement marque la levée de la dernière grande restriction décrétée par les autorités face à la pandémie de Covid-19 qui avait commencé à frapper la France, comme ses voisins européens, voici plus de deux ans.
En début d'année 2022, le gouvernement avait notamment mis fin à l'obligation de présenter un pass vaccinal (attestant d'avoir été vacciné contre le Covid) pour accéder à de multiples endroits, dont les transports en commun, les restaurants et les cinémas.
Après la fin du masque dans les transports, quelques restrictions seront tout de même maintenues. Un pass "sanitaire", distinct du pass vaccinal car il fonctionne aussi en cas de test négatif récent, restera demandé pour accéder aux établissements de santé, et un isolement d'au moins une semaine sera toujours imposé après un test positif.
Un personnel soignant toujours pas réintégré
Au niveau des hôpitaux, les soignants et soignantes non vaccinés, qui ne peuvent actuellement pas exercer leur activité, ne seront pas réintégrés dans l'immédiat, mais le gouvernement va se poser la question. "Nous serons amenés à nous réinterroger régulièrement", a déclaré Olivier Véran, faisant part de son intention de demander prochainement l'avis de la Haute autorité de santé (HAS) sur le sujet.
Enfin, le ministre a évoqué la possibilité d'une nouvelle campagne de rappel de vaccination à l'automne, mais s'est gardé de donner tout détail, soulignant que tout dépendrait de l'apparition de nouveaux variants et de leur profil plus ou moins dangereux ou résistant aux vaccins existants.
afp/aps