Jérôme Peyrat, candidat de la majorité présidentielle, a annoncé mercredi qu’il renonçait à se présenter en Dordogne après une journée assez curieuse.
Car le matin même, Stanislas Guerini, patron de Renaissance (anciennement La République En Marche), défendait encore son candidat. "Je ne le crois pas capable de violences sur les femmes", disait-il sur un plateau.
S’en est suivi un tollé, puisque le mis en cause avait été condamné à une amende avec sursis pour avoir frappé son épouse. Conséquence: Stanislas Guerini a fait son mea culpa et le candidat s'est retiré.
Par ailleurs, une enquête pour viol est toujours ouverte contre l'actuel ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, candidat dans le Nord, même si le parquet a requis un non-lieu dans son affaire.
La chute d'une étoile montante
Et à gauche, un cas a fortement perturbé la campagne de la France insoumise. Il s'agit de celui de Taha Bouhafs, jeune étoile montante du militantisme de la gauche radicale, qui a retiré sa candidature la semaine passée. Sa décision est due officiellement à des attaques racistes subies sur les réseaux sociaux. Mais on a su tout de suite après qu'il était accusé de violences sexuelles par plusieurs femmes.
La France insoumise a également été critiquée pour avoir privilégié un traitement interne de l'affaire et pour n’avoir pas été claire dès le départ sur les véritables raisons du retrait de son candidat. Elle a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête interne sur Taha Bouhafs.
Alexandre Habay/oang