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Après le scandale des Kinder, le directeur du groupe Ferrero présente ses excuses

Des produits Kinder Surprise de la marque Ferrero. [Reuters - Caren Firouz]
Le directeur de la filiale française du groupe Ferrero Rocher présente son mea culpa / Le 12h30 / 1 min. / le 27 mai 2022
Après le rappel de millions de produits Kinder en raison de cas de salmonellose en Europe, le directeur de la filiale française du groupe Ferrero a présenté ses excuses dans une interview dans Le Parisien, s'exprimant pour la première fois depuis le scandale.

"Ce qui s'est passé n'est pas acceptable. Je suis désolé", a déclaré Nicolas Neykov, directeur de la filiale française du groupe Ferrero Rocher dans le Parisien.

Dans cette interview, Nicolas Neykov précise l'origine de la contamination et reconnaît une défaillance sans pour autant pouvoir fournir d'explications sur le scandale des Kinder contaminés à la salmonelle.

>> Lire : Des produit Kinder suspectés de provoquer des cas de salmonellose

C'est "un filtre situé dans une cuve à beurre laitier" de l'usine belge des Ardennes qui serait en cause. Les bactéries y seraient arrivées "soit par des matières premières contaminées, soit par des personnes", explique-t-il. Mais comment un tel dysfonctionnement a-t-il pu arriver? "Comme vous, tout le monde se pose cette question chez Ferrero."

Perte de 40% du chiffre d'affaires

Pourquoi ne pas avoir stoppé immédiatement la vente des Kinder alors que de la salmonelle avait été retrouvée en décembre? "Nous avons réagi en fonction des informations qui nous parvenaient." Nicolas Neykov promet que toutes les personnes touchées seront indemnisées et que des choses vont changer pour que cela n'arrive plus jamais.

Il déclare aussi que le groupe aurait perdu 40% de son chiffre d'affaires sur la période de Pâques suite à ce scandale sanitaire. Le coût en terme d'image est évidemment considérable. La campagne de reconquête des consommateurs est lancée.

Mi-avril, 150 cas de salmonellose avaient été détectés dans neuf pays européens, majoritairement chez des enfants de moins de dix ans.

Ariane Hasler/lan

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Réouverture de l'usine belge prévue en juin

L'usine d'Arlon, dans les Ardennes belges, d'où sont issus les produits Kinder incriminés, a été mise à l'arrêt début avril. Tous les produits fabriqués sur ce site (Kinder Surprise, Kinder Mini Eggs, Kinder Surprise Maxi 100g et Kinder Schoko-Bons) ont été rappelés.

"Nous avons demandé une réouverture à compter du 13 juin pour redémarrer la production au plus tôt", a dit le directeur général de Ferrero France.