"A ce stade, le feu a été circonscrit, les habitants sont de retour dans leurs maisons", a déclaré le ministre adjoint à la Protection civile, Evangelos Tournas, lors d'un point de presse.
De nombreux pompiers restent déployés dans la zone "et resteront aussi longtemps que nécessaire, tandis que les avions continueront de larguer de l'eau" de manière préventive, a-t-il déclaré.
Au total, 283 pompiers dans 65 véhicules, avec l'aide de groupes de passants, se sont mobilisés au cours de la nuit pour parvenir à maîtriser l'incendie. Deux avions de pompiers et deux hélicoptères étaient toujours en opération tôt dimanche.
Toujours en alerte
Alors que l'incendie est maîtrisé, les autorités ont néanmoins déclaré qu'elles restaient en état d'alerte au cas où il redémarrerait. Le feu attisé par des vents violents a ravagé samedi la végétation dans la banlieue Sud d'Athènes, obligeant de nombreux habitants à évacuer.
La protection civile grecque a appelé par SMS via le numéro d'urgence 112 les habitants d'Ano Voula et des environs à quitter leurs logements, les flammes ayant déjà atteint une zone d'habitation.
Le maire de Glyfada, où l'incendie s'est déclaré, a expliqué, sans fournir d'autres détails, qu'une centrale électrique à haute tension avait été à l'origine du sinistre.
Plus tard dans l'après-midi, un autre incendie s'est déclaré près d'Athènes, à Kouvaras, mais aucune zone résidentielle n'était menacée.
Pompiers européens
L'été dernier, la vague de chaleur la plus grave qu'ait connue la Grèce depuis des décennies, que les autorités ont imputée au changement climatique, a provoqué des incendies qui ont détruit plus de 100'000 hectares de forêts et de terres agricoles, les pires dégâts causés par des incendies depuis 2007.
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